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Mode 30 août 2016

Mes 5 défis pour une rentrée sereine

Lors de la rencontre « Body positive pour la rentrée » que j’ai organisée le week-end dernier, nous avons eu comme petit exercice de noter le mot avec lequel nous souhaitons commencer l’année.

Pour ma part c’est la « sérénité« . Je suis d’une nature stressée et j’ai enfin compris les raisons pour lesquelles je n’arrive pas à être zen lorsque j’ai un projet à mener.

Alors j’ai décidé de partager avec vous les défis que je me lance pour la rentrée de septembre 2016 :

– Rester concentrée sur moi dans le travail et pour prendre soin de moi

– Apprendre à faire du vélo

– Passer mon permis

– Continuer la lecture et reprendre l’écriture

– Organiser mes prochains évènements

Réussir à rester concentrée, focus est sans doute le plus grand challenge pour moi car c’est ce qui me fait défaut depuis mon enfance et me porte souvent préjudice dans la réalisation de certains projets. Comme je vous en parlais dans mon billet « faire le tri en douceur », j’apprends chaque jour et pour cette rentrée j’ai décidé de mettre les bouchées double ! Alors je continue à travailler d’arrache-pied pour que mon projet d’entreprise se concrétise notamment dans la tenue de mon site internet.

Ainsi que dans l’organisation de conférences axées sur l’estime de soi : cette partie est déjà en marche car je travaille sur la prochaine rencontre que j’organiserai. N’oubliez pas à vous inscrire à ma newsletter pour recevoir toute mon actualité ainsi que la date de notre prochain rendez-vous.

Pour rester concentrée je compte bien aussi continuer à prendre soin de moi et partagerai avec vous mon évolution au sujet de mon #GaelleHealthyChallenge d’ailleurs à travers d’autres marches sportives que j’organiserai. La prochaine aura d’ailleurs lieu ce samedi 3 septembre à 8h ! Tous les détails sont par ici. Et si vous ne vivez pas en région parisienne, n’hésitez pas à nous joindre à distance en utilisant le hashtag #GaelleHealthyChallenge !

Ça y est : c’est décidé ! Je vais apprendre à faire du vélo et c’est non négociable. Je le note ici pour que ce soit un contrat public et officiel avec moi.

Une phrase que je me répète désormais est « vroum vroum je m’au-torise ». M’autoriser dans le sens comprendre que j’ai le droit de prendre le volant d’une voiture et de partir toute seule comme une grande. Je sais conduire. J’ai déjà appris à maintes reprises mais tétanisée par cette peur sournoise je n’ai pas passé le permis. Ce sera chose faite avant la fin de l’année 2016.

Petit défi mais défi quand même : continuer la lecture. J’ai recommencé à lire des bouquins sur le développement personnel, des romans, des magasines au début de l’été. J’avais oublié à quel point la littéraire que je suis aime lire et écrire ! Alors je continue pour pouvoir embrayer sur mes projets de 2017.

Ah et vivre le moment présent. Encore et toujours. Continuer à profiter et kiffer comme disent les jeunes !! C’est primordial.

Et continuer à oser ! Oser sortir de ma zone de confort comme en portant cette jupe-culotte ! Je n’en avais pas mis depuis le collège. Grosse tendance de la saison estivale, elle est revenue en force dans les dressings cette année et je suis ravie d’avoir osé car j’aime beaucoup le rendu et son côté pratique car elle se porte quelque soit notre style. Elle est en plus hyper légère et facile à accessoiriser.

Et vous ? Comment envisagez-vous cette rentrée ? Vous êtes-vous lancé des défis ? Dites-moi tout !

Je porte : Body Missguided / Jupe culotte Asos Curve / Sandales Taillissime / Pochette H&M (sold out en ligne mais disponible en magasin) / Boucles d’oreilles New Look

Conseil stylisme : www.lydexperience.fr @lydexperience

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Mode 25 août 2016

Parlez-moi d’Amour …

Oh ! Suis-je vraiment sur le point de vous parler de mes histoires d’amour ? Oh que oui !

Il faut dire que ma tenue du jour illustre parfaitement le sujet. Existe-t-il un look plus romantique qu’une petite robe pastel en dentelle, une couronne de fleurs et des photos prises dans l’adorable rue parisienne que les modeuses affectionnent si particulièrement : la rue Crémieux ? En tous cas c’est bien là que je souhaitais immortaliser cette tenue.

Je ne me souviens pas avoir déjà porté une tenue aussi romantique que celle-ci alors que j’adore en voir sur les autres femmes. Je suis d’ailleurs particulièrement heureuse de partager ces photos avec vous aujourd’hui car elles représentent parfaitement mon état d’esprit du moment en ce qui concerne mes relations avec ces chers messieurs.

Autant je vous parlais de mon exaspération au sujet de l’injonction faite aux femmes d’être obligatoirement mariées et mamans avant un certain âge (ici) autant j’aime le jeu de la séduction, la spontanéité des premiers moments partagés ensemble, les messages échangés durant des heures, mon coeur qui palpite avant le premier rendez-vous, le tourbillon qui s’empare de moi avant le premier baiser. Oui je suis romantique comme ça.

Et une romantique entreprenante avec ça !

A l’adolescence, j’ai tout de suite compris que je ne vivrais pas forcément le schéma classique du garçon qui me draguerait pour diverses raisons notamment le fait que je n’ai jamais croisé de garçon qui « assumait » entretenir une relation avec une fille ronde. J’ai alors appris à prendre les devants et envoyais parfois des déclarations d’amour par copines interposées, achetais des bonbons à la récréation pour mon crush du moment, chantais « I was born to make you happy » de Britney Spears dans le micro de la fête du lycée à l’intention d’un certain jeune homme. Oui j’ai fait ça et j’étais parfaitement sobre ! Pas très subtile mais parfois ça marchait ! Parfois eh bien cela tournait aux moqueries de la part de certains camarades de classe mais vous savez quoi ? Je l’avais fait ! J’avais réussi à oser et c’était important pour la jeune fille pas très à l’aise dans ses baskets que j’étais à l’époque.

Entre temps, 15 années ont passé : j’ai eu quelques histoires d’amour qui m’ont toujours laissé un goût amer car mon côté romantique en prenait chaque fois un coup. Je rêvais d’un idéal que personne n’est en mesure de m’apporter si je ne suis pas en accord avec moi-même.

En revanche je fais toujours des rencontres, ce qui a changé c’est que comme beaucoup de trentenaires célibataires je suis inscrite sur des sites de dating et franchement pour le côté romantique de la première rencontre on repassera !

J’ai connu plusieurs phases avec les rencontres sur Internet : parfois partante pour différents rendez-vous qui finalement se révélaient inintéressants, parfois motivée par la jolie histoire d’amour d’une amie je me laissais à nouveau tentée et déchantais au bout de quelques minutes. D’autant plus que les évolutions technologiques se font dans tous les domaines et celui des rencontres en ligne n’y a pas échappé ! J’ai moi aussi succombé à l’attrait des applications de dating et en ai téléchargé une (bon allez c’est Tinder !). Au début je trouvais cela amusant de glisser mon doigt de gauche à droite pour faire mon choix et attendre que ça « match » avec l’un de ces jeunes hommes sauf qu’au bout de quelques jours je me suis demandé si cela me plaisait vraiment de faire mon « marché » de cette façon et qu’en plus de l’autre côté je sois aussi considérée comme un produit de consommation. J’ai ainsi laissé l’application dormir sur mon téléphone, recevant une notification de temps à autres mais n’y prêtant pas attention.

Puis au bout de quelques semaines, j’ai reçu une énième notification en me faisant la réflexion qu’il fallait que je désinstalle cette application. J’ai relevé mes messages, et se trouvait là celui d’un jeune homme très sympathique (sympathique avec moi signifie mignon, pas mal, à creuser). Un message qui dormait là depuis des jours. Mais pourquoi n’avais-je pas reçu la notification avant ?

J’ai donc répondu à ce message. Il m’a alors dit qu’il aime bien les femmes avec des formes. Cela m’a franchement refroidie et lui ai répondu que je préfère les hommes qui aiment juste les femmes quelque soit leur physique. Les Fat admirer ce n’est pas mon truc.

Il a alors répondu que je ne pouvais pas le réduire à une seule phrase. Ouais d’accord. Je veux bien voir.

Suivirent des dizaines de messages. Nous avons échangé nos numéros. J’ai baissé ma garde. J’ai accepté de le rencontrer.

Et nous en sommes aux premiers balbutiements d’une histoire que je vis sereinement principalement parce je me sens réellement bien dans ma peau. Le fait d’être à l’aise avec moi et avec mon corps contribue au fait que je ne me pose pas trop de questions.

Je vis le moment présent et je trouve cela précieux parce que je profite de chaque instant. Une chose à la fois. Je trouve cela agréable de baisser la garde pour une fois, de faire confiance parce que de l’autre côté je vis une véritable histoire d’amour avec moi et celle-ci j’entends bien la vivre pour l’éternité et même au delà si c’est possible.

Suis-je la seule fille romantique qui fait des rencontres sur le net ? Quel type de tenue privilégiez-vous pour un dîner romantique ?

Je vous retrouverai dimanche 28 août pour notre meet up Body Positive pour la rentrée ! Êtes-vous inscrite ? J’ai mis tous les détails ici. Et à demain 8h pour notre marche sportive au métro Porte dorée !

Je porte : robe Junarose / Sandales Taillissime / Pochette Mango / Headband H&M

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Beauté / Bien-être 24 août 2016

Prendre position avec mes choix vestimentaires

Me voici me baladant le long du Canal de l’Ourcq, un samedi après-midi, cheveux au vent, en short, insouciante et je me pose tout de même une question : « comment se fait-il que je vive aussi bien ce moment ?«

Comment se fait-il qu’à ce moment précis où je pose pour des photos en occupant clairement l’espace, je ne ressente aucune peur par rapport au regard et au jugement des inconnus, en allant complètement à l’encontre des diktats de l’industrie de la mode ?

J’aurais beau penser le contraire, mais cela n’est pas anodin de se promener en portant un short, qui plus est un short rayé avec un body moulant blanc et perchée sur des talons.

Preuve en est que certaines femmes autour de moi : toutes morphologies confondues me disent souvent « ah non mais moi c’est impossible de me balader comme ça dans la rue ». Cela pour différentes raisons : elles se sentent épiées, jugées et critiquées pour leur physique. Ne serait-ce qu’en tant que femmes, sont harcelées dans la rue dès qu’un bout de peau est visible, ont l’impression que toutes leurs « imperfections » sont exposées. Elles sont en perte totale de confiance en elles.

Cette perte de confiance je l’ai connue, il y a quelques années en vivant constamment des épisodes de body-shaming qui ont consisté à m’humilier du fait de ma corpulence. Il m’a fallut du temps pour en sortir. Pour réapprendre à m’aimer, à m’accepter telle que je suis et à prendre confiance en moi.

Et j’ai appris à me défendre. Il y a quelques années, en recevant des remarques désobligeantes au sujet de mon corps ou de mes vêtements, je pleurais systématiquement alors que j’étais en colère ou me murais dans un mutisme qui me frustrait.

J’ai au fil du temps appris à exprimer mes émotions par exemple et à répondre à mon interlocuteur que sa remarque ne me plait pas, enfin, ça c’est lorsque j’estime la personne suffisamment intelligente pour avoir une conversation sur le sujet. Sinon je l’envoie sur les roses.

Mais ce qui a le plus marché pour combattre le body-shaming est que j’ai décidé de prendre position avec mes vêtements. « Tu n’as pas le droit de porter un short par ce que tu es grosse ! » « Oh vraiment ? Eh bien je vais te montrer que c’est tout à fait possible ».

Je vous livre ici quelques astuces qui ont rendu cet exercice plus facile.

La première chose a été de me convaincre que « oui en étant grosse j’ai le droit de porter un short ». J’ai commencé par me découvrir les mollets en portant un bermuda. Trouvant la sensation agréable, je suis passée au plus court.

J’ai aussi appris à connaître ma morphologie et à accepter qu’il y a des vêtements qui mettent plus en valeur ma silhouette en 8 que d’autres. Pour les shorts par exemple, je sais que cette forme évasée dans des tissus fluides contribue à structurer ma silhouette alors j’en profite et n’ai pas peur de pimenter la chose en choisissant des pièces à rayures comme aujourd’hui ou imprimées comme pour la combi-short que je portais lorsque je vous parlais du Body Positive (ici).

Je prends par ailleurs le soin de porter des vêtements dans lesquels je me sens bien : si je dois tirer sur le short durant toute la journée, j’essaie d’autres modèles. C’est en réalité la même chose pour tout ce que je porte. Je dois me sentir à l’aise.

Je porte une gaine. Je suis à fond Body Positive mais j’aime aussi que tout soit bien maintenu, bien en place et que le résultat soit au top.

Je prends enfin le temps de me mirer. Je fais un tour sur moi même, si JE ME plais : c’est vendu !

Vous savez c’est lorsque j’immortalise ce type de looks, ces tenues qui pourraient « choquer » que je me sens la plus heureuse car elles ont tendance à provoquer instantanément un certain nombre de réactions.

Lorsque je n’avais pas assez confiance en moi et n’étais pas à l’aise dans mes vêtements, je ne voyais que les réactions négatives.

Aujourd’hui je remarque le petit regard appréciateur et non pas lubrique du jeune homme qui passe par là, j’entends le compliment de la petite dame qui m’envoie un signe avec son pouce, le sourire en coin des jeunes filles en crop-top et short qui se retournent sur mon passage. Je n’ai certes pas besoin de l’approbation extérieure mais ce type de compliment augmente mon capital estime de soi.

Parlant d’estime de soi, comment préparez-vous la rentrée ? Vous sentez-vous au top ? Je vous propose un coup de boost le dimanche 28 août prochain pour commencer la rentrée en mode Body Positive. J’ai prévu différents créneaux horaires tout au long de la journée pour vous livrer mes astuces, que nous puissions échanger en petit comité avec en prime un coaching motivation dispensé par Lydexperience. Retrouvez tous les détails ici.

Je porte : Body Missguided chez Asos / Short Asos Curve / Peep toe Yoursclothing / Sac Mango (sold out !!!)

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Mode 23 août 2016

Légèreté et sérénité

L’idéal pour moi en pleine canicule comme annoncée cette semaine est de porter des tenues légères, notamment des robes qui ne nécessitent pas d’effort particulier niveau accessoires. Des robes avec un détail spécial comme ici avec le décolleté drapé de ma robe Lovedrobe, sa forme porte-feuille, sa ceinture, et ce vert que je n’ai pas l’habitude de porter. Et d’ailleurs je me demande pour quelle raison je ne porte pas plus souvent de vert !

C’est pourtant la couleur qui représente le plus mon état d’esprit du moment : la sérénité, l’harmonie, la légèreté.

C’est en voyant les photos de ma tenue du jour que je me suis rendu compte que cet été 2016 est le premier que je passe en étant complètement en harmonie avec moi et sereine par rapport aux fortes chaleurs et températures estivales.

Durant les 8 années qui viennent de s’écouler, souffrant d’hyperthyroïdie, la saison estivale se résumait pour moi à avoir les jambes, les chevilles et les doigts enflés et à être irritable au possible. Qu’est-ce que je faisais pour palier tout cela ? Je me refermais sur moi, étais particulièrement irritable et n’acceptais aucun conseil ! La double peine !

Aujourd’hui tout est tellement différent. 3 mois après mon opération qui consistait à retirer toute ma thyroïde, je profite enfin pleinement de l’été. La chaleur n’est plus étouffante. Elle n’est plus un poids. Mais je ne pense pas que c’est la médecine qui a fait tout le travail. Je réalise que c’est moi qui ai changé d’état d’esprit.

Ma façon d’appréhender le problème est différente. Le fait de prendre du temps pour moi, pour mon bien-être, d’être beaucoup plus active en marchant tous les jours, de boire beaucoup plus d’eau et d’opter pour un mode de vie plus sain m’aide à me faire du bien tout simplement. J’apprends aussi à m’aérer l’esprit lorsqu’un problème ne semble pas trouver de solution. Je fais les choses étape par étape. Parfois j’y arrive et parfois je n’y arrive pas, alors je patiente, je fais autre chose, je profite du positif du moment présent et je fais de mon mieux. C’est d’ailleurs ce que j’ai appris avec mes récentes lectures mais cela fera l’objet d’un autre billet. Enfin si vous voulez en savoir plus ? Dites-le moi 🙂

Et vous ? Comment vivez-vous la canicule ou les fortes chaleurs ? Quelles sont vos astuces pour profiter des dernières semaines de l’été en toute sérénité ?

Et si nous poursuivions cette conversation ensemble loin de l’ordinateur ?

Rencontrons-nous cette semaine pour 2 évènements que j’organise :

Une marche sportive (ici) que j’organiser le vendredi 26 août 2016 de 8H à 10H au Bois de Vincennes
Une rencontre Body Positive le 28 août 2016 sur 3 créneaux horaires (ici) pour être au top de notre forme et de notre style pour la rentrée.

N’hésitez pas à me contacter sur contact (at) gaelleprudencio.com pour toute question et pour vous inscrire.

Je porte : Robe Lovedrobe / Peep Toe Yoursclothing (offerts par la marque) / Sac bonprix (offert par la marque) / Choker H&M

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Mode 22 août 2016

Libérée ! Délivrée !

Je tiens à présenter mes plus plates excuses à ceux et celles qui ne pourront s’empêcher de fredonner le refrain du générique de La reine des neiges pour le reste de la journée. En même temps, autant commencer la semaine sur une note positive non ?

Libérée ! Délivrée ! C’est ce qui m’a traversé l’esprit lorsque j’ai enfilé cette superbe robe de chez Asos Curve, fait le tour de mon dressing et mon shoesing pour décider des pièces avec lesquelles je la porterais. J’ai jeté mon dévolu sur ce sac rose trop mignon déniché chez Asos durant les soldes et mes premiers escarpins qui m’ont été offerts par bonprix.

Ma tenue du jour représente à elle seule toutes les barrières vestimentaires que j’ai réussi à franchir en 10 ans et j’en suis tellement fière.

D’abord au niveau des couleurs : j’avais intégré le fait que si je souhaitais en porter, il fallait impérativement qu’elles soient unies. Du jaune, du marron , du rouge, du bleu d’accord mais sans mix et toujours avec une touche de noir. C’était sans compter le fait que les imprimés, notamment les rayures étaient proscrits. En gros, il fallait que je sois discrète.

Cela fait un petit moment que j’ai réussi à changer mon point de vue mais c’est vraiment récemment que j’ai pris conscience de ce nouvel état d’esprit notamment lorsque j’ai renouvelé toute ma garde-robes. C’est une sensation étrange mais en même temps agréable de réaliser que je ne m’interdis plus rien et que je n’ai plus peur d’oser.

Je vous parlais hier de mon complexe lié à mes bras que j’ai réussi à dépasser (ici), mais j’aurais pu aussi vous parler d’un autre complexe celui de mes chevilles et mes pieds. J’aurais pu vous parler du fait que durant des années, je m’étais purement et simplement désintéressée de cet élément qui apporte une touche particulière à une tenue tout en habillant joliment le pied : les chaussures.

J’estime que chausser du 43 ne représente plus le parcours du combattant que c’était il y a quelques années car de plus en plus d’enseignes étendent désormais leur offre. En revanche : chausser du 43, avoir des pieds et des chevilles extra larges peut conduire à des déconvenues et des déceptions durant les virées shopping.

A force de découragement, je m’étais même désintéressée des jolies chaussures au point d’être convaincue que les talons ne m’étaient pas réservés. La fan de Sex and the City et de Carrie Bradshaw que je suis a pourtant bavé comme beaucoup de jeunes femmes devant son dressing et son shoesing mais je me disais juste que ce n’était pas pour moi. Que je n’y avais pas droit. Alors je me contentais de baver et restais bien à l’aise dans ma zone de confort.

C’est seulement récemment que j’ai accepté l’idée que j’ai moi aussi le droit de prendre du plaisir à me chausser, de m’amuser avec les modèles, les tendances, les couleurs, les formes et la hauteur. Je ne compte pas le nombre d’heures qu’il m’a fallut pour chercher, trouver, essayer des chaussures à ma pointure qui apporteraient aussi cette touche féminine et moderne à mes tenues. C’est durant cette quête que j’ai vraiment compris que c’est moi qui m’empêchais ce plaisir là. Je ne dis pas que cela a été facile. Franchement il y a des moments où je me suis dit « tout ça pour des chaussures ?! » mais une fois certains modèles trouvés et adoptés, j’ai eu l’impression de prendre plus confiance en moi et d’enfin passer outre la forme et la largeur de mes pieds.

Je suis libérée et délivrée ! A moi les escarpins, sandales à talons, compensés, hum cuissardes l’hiver prochain ?

Que pensez-vous de mon look du jour ? Quels sont vos relations avec les chaussures ? Est-ce-que votre shoesing est plein à craquer ? Quels sont vos bons plans shopping chaussures si vous portez une grande pointure ?

Retrouvons-nous ce dimanche 28 août pour une rencontre motivante en vue d’être Body positive pour la rentrée ! Retrouvez tous les détails sur la photo et inscrivez-vous sur contact@gaelleprudencio.com

Je porte : Robe Asos Curve / Escarpins Bonprix (offerts par la marque – sold out) / Sac New Look / Boucles d’oreilles New Look

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Mode 21 août 2016

(Re) Découvrir mes bras

Un jour, j’ai juste arrêté de cacher mes bras. J’ai juste arrêté de complexer à leur sujet. J’ai juste arrêté de me priver de porter certains vêtements parce que mes bras sont gros, ont des vergetures et de la cellulite.

Un jour j’ai réalisé que mes bras sont le témoignage d’une partie de mon histoire mais qu’ils ne définissent pas la personne que je suis. Ce qui me définit c’est mon état d’esprit, mon âme, mes actions et non pas le corps dans lequel tout ceci est emballé.

Mes bras, leur forme, leur aspect sont le résultat d’années de yo-yo avec des pertes et des prises de poids hallucinantes. D’un désordre intérieur qui a commencé quand j’avais 14 ans. A cet âge là, je perdais une dizaine de kilos avec un premier régime hyperprotéiné. Puis à 17 ans une quinzaine de kilos en 2 mois. Je m’endormais en classe tellement j’étais faible alors que je préparais mon BAC. A 20 ans une trentaine de kilos en 6 mois à force de compter des points pour m’alimenter, puis 40 kilos en 3 mois mais là parce que je présentais les premiers symptômes de mon hyperthyroïdie. A chaque fois, je reprenais le double de ce que j’avais perdu. A chaque fois. Autant dire que mes bras ont bien morflé.

Alors pendant des années, de mes 14 ans à mes 22 ans, je me suis évertuée à les cacher car ils représentaient tout ce que je détestais dans mon histoire et mon combat contre mon obésité. Je portais des boléros, des gilets, des pulls, et cela même durant l’été ! Je crevais de chaud mais plutôt mourir que de dévoiler cette partie là. J’en étais même arrivée à me dire qu’un jour je passerais sur le billard pour les faire liposucer et me débarrasser d’eux ! Pour couronner le tout, lorsqu’il s’agit de porter des manches longues je dois toujours choisir une, voire deux tailles au dessus de ma taille habituelle à cause de mes bras !

J’étais persuadée que le monde extérieur ne voyait que cela et me réduisait à cela. Il faut dire que je n’ai pas été aidée : outre les réflexions au sujet de mes prises ou pertes de poids, j’avais constamment des remarques au sujet de mes bras. « A ton âge ce n’est pas normal d’avoir des vergetures et des bras qui pendent ainsi ! ». « Il faut absolument apprendre à les cacher. Ça ne fait pas bien. »

STOP.

Un soir, j’ai pris le temps de me mirer, de me regarder réellement, et de m’apprécier. J’ai fait un état des lieux de ce que j’aimais et n’aimais pas chez moi. J’ai aussi pensé à toutes ces raisons pour lesquelles je n’aimais pas mes bras, et j’ai réalisé qu’ils faisaient partie de moi et de mon histoire. J’ai ainsi appris à les apprivoiser et à les accepter.

Je les ai redécouvert. J’ai pris le temps de les toucher, de les enduire de crème, de beurre de karité et découvrir leur douceur. Cela est d’ailleurs devenu un rituel beauté pour moi. Un moment d’affection comme on devrait prendre l’habitude d’en avoir avec soi.

Le fait de suivre différents blogs body positive et de voyager régulièrement aux Etats-Unis m’a aussi beaucoup aidée à relativiser par rapport à ce complexe. En voyant toutes ces femmes libres de leurs mouvements, surtout durant l’été, porter leurs tee-shirts sans manches, leurs petits tops aux bretelles spaghetti, je me suis dit » Gaëlle ! Respire un bon coup et profite ! » Je constatais qu’encore une fois, tout était dans ma tête et que c’est moi qui ne m’acceptais tout simplement pas et qui n’acceptais pas mon histoire avec mes kilos. J’ai ainsi décidé de ne plus jamais laisser personne me blesser par rapport à tout ou partie de mon corps. Des réflexions nous en aurons tout au long de notre vie, mais c’est à nous de décider de la façon dont elles vont influer sur nous.

Aujourd’hui, j’apprends aussi à ne plus me faire subir des pertes de poids faramineuses pour ensuite reprendre le double de ce que j’aurais perdu. Je prends mon temps. Je poursuis mes entraînements avec mon #GaelleHealthyChallenge et je vis différemment la perte de poids. Je n’angoisse d’ailleurs plus au sujet de l’aspect qu’auront mes bras car je les aime désormais inconditionnellement.

Et vous ? Avez-vous un complexe par rapport à vos bras ? Comment faites-vous pour les apprivoiser durant l’été ? Peut-être avez-vous des astuces pour les muscler ? N’hésitez pas à le partager dans les commentaires !

Je porte : top New Look Curves / Jupe Asos Curve / Sandales Taillissime / Bijoux H&M / Pochette Zara

Conseil stylisme : www.lydexperience.fr @lydexperience

Merci à Ninaah Bulles pour les photos !

Coiffure : crochet braids par Curlidole @Curlidole

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