Hello mes petits allocos ! Je suis ravie de vous présenter les nouveautés printemps-été 2024 d’Ibilola, ma marque de mode made in Africa qui vous habille à partir de la taille 44.
Vous pouvez les découvrir chez Ibilola dès à présent en cliquant ici.
Votre étudiante entrepreneur préférée
Lors de mon entretien d’entrée en Master, il m’a été demandé si j’avais conscience des sacrifices et choix que ma volonté de reprendre mes études impliquerait. Je suis à mon compte depuis plusieurs années, gère mon agenda comme je l’entends et chéris particulièrement cette liberté pour voyager et créer mes collections. Je me souviens avoir répondu « oh oui ! Je gère ! » La réalité est tout autre. 6 mois après avoir repris mes études à 40 ans j’ai l’impression de vivre en apnée et de ne rien gérer ! Je sais juste que j’ai 2 objectifs : valider la 1 ère année de master et continuer à fournir du travail aux artisans qui créent mes collections pour habiller les Babes of Ibilola.
Autant dire que j’ai donc une affection particulière pour les nouveautés que je viens de lancer. Cette collection a été entièrement créée à distance avec les équipes à Cotonou. J’étais persuadée de sacrifier mes séjours alors que j’apprends surtout à m’adapter et à lâcher prise. Les tissus ont comme à chaque fois été sélectionnés sur sondage en stories par la communauté des Babes of Ibilola. Il ne restait plus qu’à organiser le shooting des échantillons. C’est le plus simple car mes collaboratrices ici à Paris représentent un véritable support system dans le succès d’Ibilola. Tout va bien en fait !!
Les nouveaux imprimés
Vous allez adorer ces 4 imprimés : Agadir, Kano bleu, Kano rouge et Podor.
Ils sont juste sublimes !
La collection permanente d’Ibilola est un vrai trésor de variété : des robes, une jupe, un kimono, un pantalon, un short, 2 crop tops et même un turban !
Et le meilleur dans tout ça ? Vous pouvez choisir la longueur de vos robes, jupes et kimonos : mini, midi ou maxi, selon vos envies.
Ne tardez pas à précommander votre tenue favorite dans l’imprimé qui vous fait craquer, car les stocks de tissus en provenance des marchés de Cotonou au Bénin sont toujours limités.
Ces nouveautés vous appartiennent désormais.
Notez que chaque modèle de la collection peut être confectionné dans les imprimés actuellement en stock à l’atelier.
La livraison est garantie pour fin juin si vous précommandez avant le 19 mai.
our aller plus loin Découvrir www.ibilola.com ma ligne de vêtements grande taille en Wax Commander mon livre Fière d’être moi-même, Ed. Leduc à la Fnac ou sur Amazon Me suivre sur Instagram Rejoins la communauté sur Facebook Discutons sur Twitter J’ai quelques vidéos sur YouTube
Cela fait maintenant 3 mois que j’ai repris mes études. Eh oui, à un peu plus de 40 ans je me suis lancée dans cette aventure qui peut soulever bien des questions et à juste titre.
Un constat d’échec
Je savais que j’avais fait un mauvais choix d’orientation dès mes premiers cours en faculté de droit après mon bac.
A l’époque, je venais d’avoir 18 ans, j’arrivais fraîchement de mon Sénégal natal, j’avais vu ma maman travailler à la sueur de son front pour financer mes études, honnêtement j’avais une pression énorme sur les épaules.
Je n’envisageais absolument pas de changer de filière d’études. J’étais bien trop jeune et bien trop angoissée pour réaliser que c’était une situation assez classique que de changer de voie en cours de formation. Je voyais cela comme un abandon et un constat d’échec.
J’ai donc subi. Réellement subi mes études de droit. Rattrapage, redoublement, refus à la porte du Master 2, dépression, la peur de l’échec, l’échec réel.
La seule fierté que j’en retire est d’avoir rédigé mon mémoire de droit du travail sur « le poids des apparences en milieu professionnel : l’obésité, source de discrimination ? »
Eh oui, je n’ai pas commencé à militer contre la grossophobie parce que c’est devenu une tendance sur les réseaux sociaux.
Les difficultés comme une opportunité
A chaque redoublement, je n’avais qu’une ou deux matières à rattraper et donc énormément de temps pour moi.
Cette période a été bénéfique pour mon expérience professionnelle grâce à des stages de longue durée qui plus est rémunérés qui m’ont permis d’avoir un pied en entreprise. ce qui manque cruellement à ceux qui suivent un cursus universitaire.
C’est aussi à ce moment là que j’ai séjourné durant quelques mois à Londres. J’y suivais des cours d’anglais. La graine des questions d’inclusivité a commencé à y germer en moi.
Aussitôt mes études terminées, j’ai trouvé un stage dans le recrutement et signé mon seul et unique contrat à durée indéterminée. Je serai toujours reconnaissante à Babychou Services d’avoir investi sur mon profil et tout mis en oeuvre pour procéder à mon changement de statut me faisant passer d’étudiante étrangère à salariée étrangère.
Le blogging, la professionnalisation
En parallèle je tenais déjà mon blog depuis plus de 2ans. Petit à petit je prenais conscience que j’aurais dû m’inscrire en communication/marketing plutôt qu’en droit !
Honnêtement : cela faisait plus de 20 ans que je rêvais de suivre ce cursus !
Dès lors je me renseignais sur des écoles, des formations mais ce n’était jamais le « bon moment« .
Lorsque j’étais au chômage il fallait absolument que je retrouve un emploi car l’isolement pesait sur mon moral et qu’il fallait survivre en fait. Aussi bien le budget que le temps me manquaient sans compter que les cursus que je trouvais nécessitaient des pré-requis que je n’avais pas pour intégrer certaines écoles.
Sans compter la confiance en soi qui me faisait défaut pour postuler malgré tout.
J’ai alors fait des missions pour subvenir à mes besoins, me nourrir et avoir une vie sociale. Honnêtement toute expérience a été bonne à prendre. Chaque poste que j’ai occupé me sert pleinement aujourd’hui dans les différents projets que j’entreprends.
En 2016 j’ai officiellement professionnalisé mon activité de blogueuse. Cet article est vraiment fondateur de ma démarche entrepreneuriale.
En 2017 j’ai créé Ibilola, ma marque dont l’ambition est d’être la référence en matière de mode grande taille.
En 2021, j’ai publié Fière d’être moi-même, mon premier livre paru aux Editions Leduc.
Organisation d’événements, interviews radio, tv, conférences par-ci par-là, couverture de magazines, campagnes d’influcence avec des marques incroyables, publicité tv jusqu’aux Etats-Unis…
Je pense avoir coché un certain nombre de cases et créé tout un écosystème autour de mon travail sur internet.
A ce stade de ma vie, je n’ai vraiment plus rien à prouver.
Pourquoi ai-je donc la vision si troublée ?
Néanmoins, j’étais frustrée. J’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose.
Ces fameuses études dont je rêvais revenaient sans cesse dans mon esprit.
2023 : j’ai 50% de contrats en moins en influence.
Je me concentre plus sur Ibilola et continue à développer ma marque.
Je fais appel à des consultants. J’enchaîne les rendez-vous. Je reçois des propositions d’accompagnement mais rien ne me convainc.
J’ai pourtant déjà été accompagnée, j’arrivais jusque là à passer à l’action, à foncer et à ne pas me poser de questions sauf que je ne m’y retrouvais plus.
Ma vision était comme troublée.
Entre temps j’ai fêté mes 40 ans
Je pense que j’ai eu une sorte de prise de conscience. C’était le moment pour moi de suivre encore plus ma joie.
Alors je me suis autorisée à poursuivre ce rêve là. Celui de reprendre des études.
Sachez que je ne me connais pas une passion particulière pour l’école hein mais j’ai ressenti une sorte de soif d’apprendre !
It’s tiiiime ! (Mariah Carey voice)
Etonnamment, là où je peinais il y a quelques années à trouver une formation adaptée à mon agenda (dont des voyages) et dans mes moyens financiers : tout se mettait en place de façon naturelle.
Tout s’alignait.
En moins de 3 jours j’avais la formation, participé à une réunion d’information, étudié la faisabilité financière, réuni les documents nécessaires pour poser ma candidature.
J’ai par ailleurs pris rendez-vous avec Claire ma coach en développement professionnel.
Je voulais m’inscrire et me posais tant de questions à la fois !
J’avais peur de me disperser ou d’avoir une nouvelle lubie ou même de fuir dans une direction qui ne me correspondait pas.
Alors Claire m’a aidée à clarifier mes pensées, ma vision et mes désirs.
« L’avis des autres, c’est la vie des autres »
J’ai parlé de ma démarche à quelques personnes qui avaient naturellement un avis sur la question.
Certaines ont tout de suite exprimé leur enthousiasme, d’autres m’ont encouragée, j’ai aussi entendu « j’ai fait des études de marketing ça ne sert à rien » « non mais tu n’en as pas besoin ! Tu fais déjà du marketing ! Tu pourrais même donner des cours toi ! » sans oublier les projections des peurs des unes et des autres.
Autant dire que c’était une formidable expérience sociale que de partager ma volonté de reprendre mes études.
Un rythme t’as peur
Nous y sommes ! Je suis officiellement étudiante en « Master de marketing dans un monde digital ».
Début octobre 2023, j’assistais au premier cours. Cette même semaine là j’introduisais une demande de prêt pour le développement d’Ibilola.
J’ai principalement des cours du soir en visioconférence 3 jours par semaine ainsi que le samedi toute la journée en présenciel.
Pourquoi un tel choix ?
J’aurais pu acheter une formation en ligne qui garantit de devenir une tueuse du e-commerce ou autre promesse hasardeuse mais ce n’était vraiment ce qui m’excitait. Sans compter que je n’arrive pas à tenir devant une vidéo pré-enregistrée. J’ai besoin d’interactions.
Là je suis gâtée !
Nous sommes une petite promotion composée d’une dizaine de personnes. Il n’y a que des adultes puisque c’est de la formation continue hors temps de travail (contrairement à la formation initiale à temps plein pour les petits jeunes sans expérience professionnelle).
La moyenne d’age est de 35 ans.
Nous venons tous d‘univers différents avec des aspirations tout aussi variées.
Certaines sont salariées, d’autres en recherche d’emploi, des entrepreneurs ou en pleine exploration.
La reprise d’études quand on est une tantine de 40 ans
Aujourd’hui, avec plusieurs semaines de recul, je peux enfin me poser pour un premier retour d’expérience sur la question.
D’abord et avant tout : je réalise à quel point j’avais besoin de changer d’air.
J’avais l’impression d’évoluer en vase clos, de stagner et de perdre ma liberté surtout dans le milieu de l’influence dans lequel je ne me reconnais plus. Est-ce que je m’y suis déjà reconnue d’ailleurs ?
Là je sors de mes écrans et me confronte à d’autres vécus.
J’avais aussi soif de connaissances ! D’accord je fais du marketing de façon intuitive mais je n’y connaissais rien en fait ! Guys ! Je réalise à quel point je voulais me nourrir de la culture du marketing !
Je peux vous dire que je n’aime pas l’ensemble des enseignements hein !
C’est parfois très technique et ce n’est pas évident pour moi de me concentrer car je suis assez distraite.
J’ai en revanche bien intégré le fait que j’ai une mémoire auditive alors il est plus que primordial pour moi d’assister à tous les cours. Je ne peux pas me permettre de sécher d’autant plus que je paie avec l’argent que je gagne durement hein !
Dans ce sens, je trouve que reprendre ses études à l’âge adulte est une démarche bien plus en conscience qu’au sortir du lycée.
C’est mon choix dans tous les sens du terme alors je n’ai pas ce sentiment de subir les cours.
J’ai des examens, un travail de groupe à rendre ainsi qu’un projet sur une entreprise. Ibilola en ce qui me concerne. Je vais pouvoir aussitôt appliquer les enseignements dans mon quotidien. C’est royal !
Les cadeaux de la vie
Le plus difficile pour l’instant est encore de trouver un équilibre entre mon entreprise et les exigences des études.
J’ai néanmoins réussi à me rendre à Cotonou pendant quelques jours pour finaliser ma collection tout en étant connectée à l’heure pour les cours en visio. C’était excitant bien qu’intense !
Ma vie sociale est par ailleurs inexistante puisque mes samedis sont pris et que le dimanche je me repose ou travaille sur Ibilola. Je me dis que c’est la période qui veut ça aussi vu que la fin d’année est une phase important pour tout commerce.
Je dis toujours « trust the process ! »
Est-ce que j’imaginais que j’en serais là en décembre 2023 ? Absolument pas !
Est-ce que j’aurais pu penser que je retournerais aux études lorsque je faisais des crises d’angoisse à 3h du matin pendant mes révisions pour les partiels en fac de droit ? Sûrement pas !
A cet instant précis, je tiens à rappeler cette expression empruntée à ma psy « il n’y a pas d’échecs. Il n’y a que des victoires retardées. »
Mon diplôme étant sur 2 ans, je reviendrai régulièrement ici pour vous raconter cette aventure que je suis heureuse de partager comme tout ce que je fais depuis plus de 15 ans maintenant !
En attendant, sur instagram je poste régulièrement des stories notamment mes looks d’étudiante puisque cette formation est l’occasion rêvée de porter tous ces vêtements qui dorment dans mon dressing sachant que mon canapé est mon bureau !
Le look du jour
Parlant de sapes ! Je porte une nouveauté de chez Ibilola, le bombers Winston.
En septembre je vous présentais ici cette pièce qui a été retravaillée avec un super atelier qui se trouve en Côte d’Ivoire.
Il est actuellement en pré-commande sur ma boutique en ligne avec une livraison en janvier.
Pour ce drop j’ai sélectionné de nouveaux tissus. Celui-ci intitulé Bambey rose est votre coup de coeur si j’en crois les premières commandes !
Les photos ont été prises par Capucine de Chocqueuse et la maquilleuse est Sandra Têvi.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire jusqu’ici ! J’espère avoir répondu à toutes les questions que vous vous posiez sur cette démarche.
Avez-vous repris vos études à 30 ans et plus ? Comment cela s’est passé pour vous ? Est-ce aussi comme pour moi un rêve que vous nourrissez ? Qu’est-ce qui vous empêche de vous lancer ?
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Cette rentrée marque le lancement d’un projet qui me tient à coeur : la réédition du bombers grande taille en Wax Winston.
Repartir sur de nouvelles bases
Après une première expérience qui a été un succès niveau ventes, malgré une expérience qui ne m’a pas laissée indemne, j’ai pris le temps de la réflexion pour répondre à la demande grandissante autour de cette pièce.
J’ai donc tout changé. Direction Abidjan en Côte d’Ivoire dans un atelier spécialisé dans la confection de bombers. Avec en son sein une styliste-modéliste qui a répondu à mon cahier des charges. J’étais forte de la première expérience pleine d’enseignements.
Au terme de cette première semaine de ventes, les babes of Ibilola sont déjà nombreuses à m’avoir fait confiance sur cette nouveauté.
Attention : la pré-commande est ouverte jusqu’au 20 septembre 2023 dans la limite des stocks de tissus disponibles.
En gros la vente peut fermer avant cette date faute de tissu pour assurer toute la production.
C’est frustrant mais malheureusement Ibilola n’a pas encore le budget pour sécuriser une quantité importante de tissus.
Comptez une livraison début octobre.
Je vous invite à suivre le compte Ibilola sur Instagram ici où je partage les coulisses de la marque et réponds à vos questions au quotidien.
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J’entends souvent dire : « Fais tes projets en silence, ta réussite se chargera du bruit ! »
Eh bien je suis convaincue qu’il suffit parfois de parler de ses projets pour que certaines opportunités nous apparaissent, que de l’aide arrive, que des portes s’ouvrent et que tout puisse s’éclairer.
Le contexte
J’en tiens pour preuve les circonstances du lancement d’Ibilola, ma ligne de mode grande taille en Wax. J’étais alors en CDD chez feue Mim. J’y occupais le poste d’assistante juridique au service sociale sur les derniers mois avant la liquidation judiciaire de l’entreprise il y a 6 ans.
J’étais auparavant passée par différents services de la paye au marketing pour revenir au droit du travail que j’ai étudié.
J’avais noué des relations avec mes collègues qui vivaient un moment difficile dans leur carrière. La perte imminente de leur emploi.
Au détour d’une conversation, je leur raconte que j’avais fait coudre quelques jupes en Wax (au Sénégal à l’époque) et que j’aurais aimé commercialiser mais que j’avais peur de me lancer.
Elles ont alors proposé de m’aider !
La sororité
Il n’y avait déjà plus de séances photos pour le site e-commerce alors nous avons profité des pauses déjeuner pour travailler sur mon projet et organiser le tout premier shooting d’Ibilola.
Je bénéficiais par la même occasion des conseils de professionnelles de la communication et du marketing alors même qu’elles vivaient cette crise. C’était sans doute le seul moment de joie dans ces journées lourdes où elles attendaient de savoir quel sort leur était réservé.
J’ai bénéficié d’un tel élan de solidarité parce que je n’ai pas gardé le silence sur mon projet. C’est d’ailleurs toujours ainsi que je fonctionne. J’interroge, je demande conseil.
Avoir confiance et lâcher prise
Je n’ai surtout pas peur qu’on me « vole » mes idées.
Des vêtements en Wax par exemple ce n’est pas ce qui manque. Néanmoins l’histoire de sororité derrière Ibilola est unique. Chaque vêtement que je crée et que les Babes of Ibilola portent est unique !
Alors parlez-vous de vos projets ou sont-ils classés « secret défense » ? Qu’est-ce qui pourrait arriver si vous le faisiez ? Des coups bas ou des pas de géant ?
Le look du jour
Kimono long Safy issu de la collection capsule soyeuse sur Ibilola.
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Je vous écris depuis Cotonou au Bénin où je finalise mes prochaines collections !
J’aurai le plaisir de vous présenter ces nouveautés le dimanche 2 avril 2023 dès 12h au coeur de Paris !
En effet, Ibilola se réjouit de participer au 1er salon de la mode éthique grande taille organisé par La grosse asso !
Il s’agit d’une journée de célébration de notre industrie. Vous comme moi êtes les actrices principales de cette grosse rencontre !
J’espère donc que vous serez nombreuses à nous rejoindre au Ground Control 81 Rue du Charolais, 75012 Paris, France (métro Gare de Lyon / Montgallet).
L’entrée est libre !
Que retrouver lors de cette journée ?
Essayer les modèles et vous faire une idée précise des coupes et des tailles si vous n’êtes pas encore une fidèle Babe of Ibilola !
Découvrir et pré-commander ma nouvelle collection en exclusivité
Assister à des conférences, ateliers sur la mode plus size
Danser lors du concert 100% curvy !!!
Postuler à notre gros casting ! Il suffit de vous inscrire pour avoir une chance de devenir une babe of Ibilola et poser pour une prochaine collection !
Le voyage au Bénin se poursuit !
Je partage les coulisses via Instagram alors clique ici pour suivre l’aventure !
Comment soutenir Ibilola gratuitement ?
Rien de plus simple !
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Je souhaite une bonne fête à tous mes compatriotes béninois en ce 1er août !
J’avais adoré parler ce qui me rend fière d’être sénégalaise (à relire ici). Aujourd’hui c’est la fête nationale du Bénin qui est le pays d’origine de mes parents alors je me lance avec ce qui me rend heureuse lorsque je suis au Bénin.
Si on m’avait dit que je renouerais à ce point avec l’ex Dahomey honnêtement je ne l’aurais pas cru une seule seconde !
Beignets vie
Nous sommes en mars 2022 et je commence ces lignes en étant assise dans la cour de la Maison Ifè. C’est la maison d’hôte dans laquelle je loge lorsque je suis à Cotonou. C’est mon second séjour dans cette résidence et c’est toujours aussi agréable.
La première chose qui me rend d’ailleurs heureuse lorsque je suis au Bénin se trouve dans cette maison.
Il s’agit du petit déjeuner !
Celui-ci est composé de beignets appelés yovô-dokô, de patés (une version salée des beignets si je peux illustrer ainsi), de fruits frais produits localement ananas, mangues, papayes) et d’une bouillie bien chaude.
Ah la bouillie ! Notamment le aklui à base de grains de maïs.
C’est mon bonheur dans une tasse. Ma madeleine de Proust !
Ceci me ramène loin à l’âge de 8 ans lors de vacances mémorables entre le Bénin et le Togo avec ma défunte soeur Ibilola, mon grand frère Mika, ma cousine Aïcha et ma tante TaAdé.
J’étais déjà venue au Bénin vers l’âge de 2 ans mais je n’en ai aucun souvenir. Seules des photos peuvent en attester.
Je me souviens que durant tout cet été là, nous attendions avec impatience l’arrivée de la vendeuse de bouillie ! Celle-ci arrivait avec son énorme thermos sur la tête et nous servait un aklui fumant, sucré et parfumé à la citronnelle.
C’est l’un de mes plus beaux souvenirs d’enfance.
Vous comprendrez donc aisément à quel point le premier repas de la journée est sacré pour moi lorsque j’arrive à Cotonou.
J’aime aussi l’idée que je suis chez moi tout en étant étrangère. C’est à la fois vivifiant et surprenant comme sensation.
Je rencontre toujours un nouveau membre de ma famille que ce soit du côté paternel ou maternel.
Je ressemble physiquement aux personnes. Ce qui n’est absolument pas le cas au Sénégal puisque ben génétiquement parlant je ne suis pas sénégalaise n’est-ce-pas !
J’adore toutes les découvertes que je fais ici notamment culturelles. J’ai d’ailleurs une tant qui travaille à mettre le Bénin sur la carte touristique avec son concept « ma culture mon futur« . Elle organise des dîners-spectacles à thème autour des cultures béninoises.
J’essaie de mon côté de réserver au moins une journée à des visites touristiques durant mes voyages malgré la tonne de travail que j’ai ici.
j’ai ainsi pu me rendre à Ouidah la ville de ma famille paternelle, au village lacustre de Ganviè et même traverser la frontière pour me rendre à Lomé au Togo.
Cette fois-ci je suis restée à Cotonou et j’ai fait un tour à l’exposition des trésors du Bénin qui ont été récemment restitués par la France qui conserve encore des centaines d’oeuvres pillées lors de la colonisation. I said what I said.
J’ai profité de cette visite avec mon papa.
Revenir à Cotonou c’est aussi l’occasion pour moi de passer un moment avec mon père.
Je n’ai pas grandit avec lui. Le temps qui passe et la pandémie me rappellent inexorablement à quel point la vie est courte alors autant profiter de ces instants.
Work work work work
Voyager au Bénin c’est beaucoup de travail quand même. Si j’ai une journée de repos honnêtement je dors parce qu’en réalité je ne fais que courir ici.
J’espère avoir l’occasion de venir pour plus longtemps qu’une dizaine de jours prochainement car pour l’instant mes journées sont rythmées par le sourcing des tissus pour Ibilola, la visite des ateliers et le point sur les collections, shootings, inventaires de la production, départ pour la France. Et voilà !
Ce reste néanmoins ce que je préfère ici ! Revoir les partenaires avec lesquels je travaille !
Avec lae Covid je n’étais pas revenue depuis plus de 2 ans. Nous avons réussi à travailler à distance mais rien de tel que d’être au coeur de l’activité ! C’est une sensation unique de voir une robe naître sous mes yeux, la couturière qui coupe le tissu, les apprenties qui cousent les poches.
C’était pas trop mal aussi de s’absenter aussi longtemps car j’ai pris la mesure de tout ce qui a évolué et de ce qu’Ibilola contribue à créer comme emploi et concrètement nourrir des familles quoi !
Les talents
Au Bénin j’aime rencontrer et des créatifs. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je tiens à y organiser les shootings de mes collections.
Coiffeuse, maquilleuse ou encore photographe sont celleux avec qui je travaille en plus des tailleurs à l’atelier mais il y a encore beaucoup à découvrir ne serait-ce que d’un point de vue culinaire.
Ah la cuisine ! Je devrais peut-êtres lancer dans un voyage au cœur des cuisines béninoises !
Je vous recommande d’ailleurs l’épisode La part du Lion sur Netflix avec entre autre l’influenceuse culinaire Karelle Vignon Vullierme. Vous m’en direz des nouvelles !
La cuisine béninoise est sans doute ce qui m’a le plus liée à mes origines durant toute mon enfance.
Malgré qu’elles ne sont pas nées au Bénin, ma maman et ses sœurs ont toujours cuisiné des plats « du pays » comme on dit. Je suis d’ailleurs heureuse de voir que mon frère perpétue la tradition car mes nièces américaines citeront toujours la sauce gombo parmi leurs plats préférés ! Well done bro’ !
Il y a une forte communauté béninoise au Sénégal alors je peux vous dire que le pont se fait très bien grâce à l’ablo et la sauce feuilles !
Hey ça m’a mise en appétit tout ça !
J’espère vous avoir donné envie de découvrir le Bénin. Je m’arrête ici même si j’ai encore pleins de choses à raconter !
Rendez-vous bientôt au Bénin ?
Je vous laisse quelques informations pratiques pour vous rendre au Bénin.
Si vous n’êtes pas de la CEDEAO vous aurez besoin d’un visa. La demande se fait en ligne. Il vous sera délivré en moins de 48 heures.
Pour s’y rendre en vol direct : Air France ou Corsair depuis peu avec des prix super abordables !
Pour se loger : je recommande la maison Ifè qui est une antenne de la fondation Zinsou qui œuvre à valoriser la créativité béninoise.
Mon restaurant préféré : chez Tata Vivi pour goûter à la meilleure sauce gombos.
Pour se déplacer à Cotonou : l’application Gozem est pratique pour commander un VTC ou une moto-taxi, les célèbres Zémidjans.
Je porte du Ibilola évidemment ! Ces photos ont été prises à Porto Novo lors de mon dernier séjour.
Je suis ravie d’avoir travaillé avec Harry Johnson à la photo @afro_hair_addict à la coiffure et @drsoin_ au maquillage.
Mon turban a été noué par une adorable vendeuse de fruits au marché de Porto Novo !
Hey je vous souhaite un joli mois d’août ! Je coupe les réseaux pour quelques semaines et vous retrouverai à la rentrée.
portez-vous bien !
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