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Beauté / Bien-être

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Je fais à nouveau face à une vague de commentaires sexistes, racistes et grossophobes sur les réseaux sociaux.
On m’annonce ou me souhaite une mort imminente du fait de mon obésité.

Comment je le vis ?

Ces messages là, j’en reçois régulièrement depuis plus de 15 ans que je crée du contenu sur internet.
Si cela changeait quelque chose à ma vie j’aurais arrêté d’exister sur internet depuis bien longtemps.
C’est grâce au mental que j’ai que je peux m’exprimer en ligne ainsi que dans différents médias.
Si je n’avais pas foi en mon message d’acceptation de soi je ne serais même pas celle que je suis.

J’ai conscience que ces messages ne sont en réalité pas dirigés contre moi en tant qu’individu.

C’est ce que je représente qui dérange.
Une femme, noire, grosse qui ne s’excuse pas d’être.

Je prends ma place, de la place et sans doute beaucoup trop de place à leurs yeux.

Est-ce que ça les rend fou de ne plus avoir de pouvoir ?

Vous savez ce pouvoir dans la cour d’école quand ils nous harcelaient et qu’on ne pouvait pas se défendre ?

Ma réponse

Eh bien la meilleure arme contre ces gens est de VIVRE, S’ACCEPTER , S’AIMER chaque jour un peu plus.

Je réponds rarement, je bloque souvent mais il est important de dénoncer.
Déjà dans un but éducatif.
Beaucoup de personnes ne savent pas identifier la grossophobie.
Ces messages sont de bons petits cas pratiques.
Sachez que tout le monde a des biais grossophobes.
Oui oui.
Nous pouvons ne serait-ce qu’essayer de faire de notre mieux pour y remédier.

Oh et dénoncer la grossophobie n’a rien à voir avec le fait de se victimiser hein.

Des dizaines de commentaires négatifs et à côté des centaines de nouvelles abonnées.

Mon message est donc arrivé positivement aux personnes auxquelles il était destiné.

On fait quoi maintenant ?

Alors je continue non ? Oui hein ! 16 ans de contenus body positive en octobre !

C’est donc officiellement ma rentrée. Je milite contre la grossophobie en continuant à publier du contenu body positive.

Ici nous apprenons à nous accepter quand on n’entre pas dans les normes de la société et c’est une belle aventure ! Croyez-moi.

Cette phrase est par ailleurs le sous-titre de mon livre Fière d’être moi-même paru aux Éditions Leduc.

Photo de Mélody MUNSCH.

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Photo de Mélody Munsch

Aujourd’hui j’ai 40 ans. Je suis heureuse de partager ici mon traditionnel shooting d’anniversaire ! Avant je reviens sur un moment particulier de ma vie qui a été un tournant dans mon estime personnelle.

« Pour mes 20 ans je veux être mince. »

C’est ce que j’avais déclaré en janvier 2003.

Je me suis alors inscrite aux réunions du célèbre programme de régime à points.

Je me suis appliquée pendant des heures, des jours, des semaines et des mois à suivre ce programme à la lettre, au point de développer une obsession pour les chiffres qui descendaient à une vitesse folle sur la balance.

Au 29 mai 2003 j’étais passée sous la barre des 100kg.

Je n’étais absolument pas mince, mais j’avais perdu suffisamment de poids pour recevoir des félicitations d’un côté et de l’inquiétude que je ne perde trop de poids de l’autre.

20 ans après, je sais que je ne ne me sentais absolument pas bien dans ma peau et que mon estime personnelle était au plus bas.

Je cachais mes gros bras flasques et couverts de vergetures que j’ai appris à découvrir et apprécier avec le temps (comme je le raconte ici).

J’ai compris mon poids ne devait pas déterminer ma valeur.

Dès lors, j’ai décidé d’apprendre à m’accepter. Je vous raconte ce parcours dans mon livre Fière d’être moi-même paru aux Editions Leduc.

Débloquer un nouveau niveau de bien-être

29 mai 2023 : j’ai 40 ans et j’ai le sentiment incroyable d’avoir débloqué un nouveau niveau de bien-être !

Bien au delà de la question du poids : j’ai fait et poursuis un travail profond sur la personne que je suis dans tous les sens du terme.

Lorsque je me réjouis de l’arrivée de mon anniversaire, beaucoup s’empressent de dire « oh non je ne veux pas vieillir ».

Eh bien je suis si heureuse de pouvoir célébrer un nouvel anniversaire.

Je considère que c’est une bénédiction immense. Sans doute que j’ai compris la valeur de mon souffle de vie avec le décès prématuré de ma soeur et de ma cousine. Je pense particulièrement à elles en cette journée.

Le perso

Ma vie à cet instant précis est bien différente de celle que j’imaginais ou dont je rêvais à 20 ans !

J’ai 40 ans, célibataire, sans enfant ni voiture, ni investissements immobiliers.

Cela représente l’idée que je me faisais de la vie à cet âge car la société m’enseignait que ces choses là étaient des signes de réussite.

Et pourtant ! Je regarde dans le rétroviseur et réalise à quel point cette vision de la réussite est erronée. En tous cas elle ne s’applique absolument pas à moi. C’est sans doute ce qui m’a permis de me préparer réellement à entrer dans cette nouvelle décennie

D’abord en travaillant plus que jamais à préserver ma santé mentale

Mes séances de psy et de coaching sportif ont contribué à ce que je me sente mieux pour appréhender tous les challenges de ma vie professionnelle.

Prêter plus attention à mon entourage et aux personnes que je laisse entrer dans mon cercle m’est désormais nécessaire. En amitié comme en amour je ne rigole plus et ne me contente plus de ce qu’on me donne. Assez.

Voyager : notamment à Montréal pour vous rencontrer et l’accueil incroyable que j’ai reçu m’a tellement motivée dans la réalisation de mes projets.

Je dis à nouveau OUI à tout un tas de sorties. Ces 2 derniers jours j’ai dansé, chanté (hurlé) durant les concerts de Beyoncé et Aya Nakamura. Un bonheur d’être témoin du succès de ces 2 femmes noires qui règne sur les charts.

Côté professionnel

Je me suis concentrée sur ce qui m’anime et participe réellement à mon épanouissement : Ibilola, ma ligne de mode grande taille en Wax. Dans quelques jours nous serons présents pour la première fois dans la Shopping Zone du salon Natural Hair Academy !

Mon objectif de l’année : aller à votre rencontre pour rendre votre expérience shopping encore plus agréable.

J’ai par ailleurs rompu le contrat de réprésentation qui me liait avec l’agence Soeurette Productions. Je souhaite désormais mener mes projets dans le marketing d’influence avec une vision plus globale de mon travail on et offline.

Ceci ne présage que du bon !

La célébration de soi

J’aimerais dire à la Gaëlle de 20 ans que je suis fière d’elle.

Je suis fière du parcours de cette Gaëlle dans ses choix de vie envers et contre tout.

J’en suis à ce stade de ma vie où je n’ai plus le sentiment de sans cesse me battre pour arriver à un résultat et quel résultat d’ailleurs !

Je prends le temps de m’écouter et de plus que jamais suivre ma joie !

J’apprends aussi le lâcher-prise dans ma vie personnelle comme professionnelle.

A titre d’exemple : en décembre dernier j’étais épuisée.

Le 29 décembre j’ai eu l’idée saugrenue de créer un groupe whatsapp intitulé « Surprise 40 ans Gaëlle ».

Une sorte d’appel à l’aide qui en substance disait « Coucou j’aimerais fêter mon anniversaire (comme chaque année d’ailleurs) mais je ne me sens pas la force d’organiser cela.

C’est un incroyable exercice de lâcher-prise pour moi que de confier mon jour préféré de l’année à d’autres !

Dans quelques heures je me laisserais donc porter pour découvrir ce que ma famille et mes amies auront préparé pour célébrer la commémoration de ma naissance (ou pas hahaha !!).

Parce qu’il est bien question de cela : la célébration de soi une fois l’estime personnelle rétablie.

Quelle est la dernière fois que vous vous êtes célébré ? Vous, juste la personne que vous êtes et qui mérite des félicitations ?

Je vous souhaite de vous autoriser à vous célébrer et à en faire des tonnes s’il le faut !

Un shooting de qualité

Valoriser le travail des coiffeuse afro est l’une de mes passions.

Je n’ai donc pas résisté à cette envie de célébrer mon anniversaire avec cette structure capillaire telle une couronne qui trône fièrement sur mes cheveux. C’est Vivi Jo qui m’a coiffée.

Sandra Têvi est la maquilleuse sur ce shooting.

Capucine De Chocqueuse à la photo et Mélody l’assistante.

Je porte cette robe piquée à ma pote Nelly qui la portait elle-même pour son anniversaire.

Les boucles d’oreilles en forme d’Amazone du Dahomey m’ont été offertes par AbaRings.

Nous avons réalisé les photos dans le cadre unique et artistique de l’hôtel de Drawing House dont toute l’équipe a été aux petits soins avec nous.

Je suis tellement spéciale que mon anniversaire est un jour férié ! Je vous souhaite donc un bon lundi de Pentecôte !

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Convaincue qu’en tant que créatrice de contenus, ma présence en ligne est absolument nécessaire et primordiale, envisager de faire une pause de plusieurs semaines me semblait irréalisable ! J’ai pourtant senti à la fin du mois de juillet que j’avais absolument besoin de me déconnecter des réseaux sociaux pour mieux me reconnecter à moi-même ! Me voici donc de retour en ligne après avoir tenté une détox digitale au mois d’août.

Partir sur une île déserte sans téléphone ni ordinateur, ni connexion internet pour méditer, c’est ça la vraie déconnexion. Autant vous dire dès à présent qu’il n’en était rien pour moi ! 

Besoin d’appuyer sur pause

Pourquoi ? Comment ? Ce qui s’est passé ? Les effets ? L’avenir ? 

Le pourquoi

L’épuisement. J’étais fatiguée, irritée, j’avais perdu ma joie de vivre, je ne sentais plus « Gaëlle ». 

J’étais angoissée dès que je recevais un mail ou qu’il y avait un imprévu dans mon travail. 

Je sentais souvent des larmes monter pour tout et n’importe quelle raison sans pour autant réussir à pleurer. Ceci est problématique lorsqu’on est titulaire d’un doctorat en pleurs quand même ! 

A la mi-juillet déjà j’étais au bout du rouleau. Sans compter un épisode sous Covid-19 comme j’en parlais dans ce billet ainsi que ma thyroïde encore déréglée. Bref plus rien n’allait. 

Je me suis obligée à prendre quelques jours au bord de la mer. Là où je me sens le mieux. C’était comme une fuite.

Je laissais alors mon téléphone dans la chambre d’hôtel pour me promener et me forcer à vivre hors de mon écran. 

Respirer à plein poumons et sortir de mon téléphone était salutaire. Le concept de payer cher pour avoir l’opportunité de profiter de l’air marin et passer son temps à scroller indéfiniment sur internet ce n’était plus possible ! 

C’est fou à quel point vivre le moment présent est simple mais nous aimons nous compliquer l’existence. 

Je me sentais mieux mais pas vraiment. 

J’avais encore des échéances en juillet. J’ai alors « attrapé mon coeur » et me suis appliquée à gérer tant bien que mal. Toujours avec cette boule au ventre et ces larmes qui montaient mais restaient coincées au bord des yeux. 

Envisager de faire une pause digitale devrait être assez facile pour tout le monde sauf que dans mon cas, le digital fait partie intégrante de mon activité professionnelle et comme qui dirait de ma vie. 

Les questions non existentielles

Plusieurs questions se posaient alors : 

Puis-je me le permettre ? A savoir financièrement. 

Comme beaucoup d’entrepreneurs si je ne fais pas tourner ma boîte je n’ai pas de revenus. C’est clair, net et précis. Cela ne se ressent pas tout de suite vu qu’il y a un décalage de facturation mais il y aura inévitablement un moment où je pourrais être dans le creux de la vague.

Heureusement que j’ai suffisamment bien (trop) travaillé ces derniers mois pour avoir un filet de sécurité et assurer mes arrières. Et puis l’argent c’est une énergie. Je ne m’inquiète plus pour ça. Ceci pourrait faire l’objet d’un billet à part entière d’ailleurs car j’ai énormément travaillé sur cette question.

L’algorithme d’Instagram ne va-t-il pas me le faire payer ? 

Une absence semble envoyer un message de désintérêt à la plateforme. La conséquence ? Moins de visibilité pour les contenus que je créerais dans l’avenir. Il s’agit tout de même de mon travail. 

Ok j’entends bien mais concrètement : suis-je vraiment en train de me poser la question de faire fi de ma santé mentale pour une histoire d’algorithmes ?! 

Ne vais-je pas rater des publications importantes ? Le fameux FOMO : fear of missing out

Ne suis-je pas en train de rater des choses plus importantes ? Quand ai-je réussi à lire un livre en entier pour la dernière fois ? A répondre à une invitation à sortir ? Attendez je n’ai même plus le temps de tomber amoureuse ! C’est quoi cette sorcellerie là ? 

Et la communauté ? Ne va-t-elle pas m’oublier ? 

Oh je ne m’inquiète pas pour ça. Les abonné.e.s ça va ça vient. Certain.e.s restent. D’autres partent. Personne n’appartient à personne. Je suis assez au clair avec ça. 

Mais surtout : suis-je capable de faire une pause dans ma présence sur internet. 

En étant tout à fait honnête, je me demandais si je réussirais à ne pas publier sur les réseaux. 

J’ai déjà envisagé de ne pas le faire sur instagram pendant 10 jours, en parallèle j’étais néanmoins active sur Twitter ne serait-ce qu’en retwittant certains drama, Facebook pour commenter une actualité, Linkedin, etc. 

Le mois d’août est propice à la détox digitale notamment pour les créateurs de contenus car beaucoup de campagnes sont en pause alors autant en profiter non ? 

J’ai échangé avec quelques collègues influenceuses sur la façon dont elles abordaient cette pause. 

Pour certaines, c’était une sorte de soulagement de ne pas être présente en ligne ! Wahoo je n’aurais jamais imaginé cela ! Elles m’ont confié carrément supprimer les applications de leur téléphone. 

Cette technique m’a semblé tellement radicale ! Et puis mon expérience des régimes m’a prouvé que se priver de quelque chose a souvent pour conséquence de s’en gaver de nouveau à en perdre la tête

Allez ! J’ai arrêté de me poser des questions. 

Le lundi 1er août, j’ai publié une storie annonçant ma pause internet. 

Je pensais sincèrement tenir 3-4 jours ! Me revoilà 5 semaines après ! 

Ce qui s’est passé pendant ces congés

La première semaine j’avais toujours mes réflexes à savoir ingurgiter beaucoup, énormément de contenu. Passer du temps la tête baissée sur le téléphone sans pour autant être à l’initiative de quelque publication.

J’avais beaucoup, énormément d’heures de sommeil à rattraper alors j’ai dormi. Tout simplement.

Je me souviens avoir été en boucle sur cette phrase depuis des semaines « je suis fatiguée ». Je n’avais pourtant pas réalisé à quel point j’étais épuisée.

Il fut un temps où j’aurais culpabilisé de dormir. Vous savez cette absence de productivité et de performance alors qu’il est impératif de se reposer !

Résumer de la semaine : dormir, envoyer les commandes d’Ibilola , me familiariser avec la comptabilité de ma société nouvellement créée, des commandes sur UberEats et Deliveroo, beaucoup de vidéos vues sur Youtube, mettre en jour mon compte sur Vinted.

J’étais aussi énormément « dans ma tête » à réfléchir.

Je me revois le dimanche de cette semaine là entrain de scroller sur Tiktok sans but, sans rien apprendre, sans n’avoir rien gagné de plus dans ma vie.

C’est à ce moment précis que je me suis dit « stop ». J’ai supprimé toutes les applications telle une addiction dont il fallait se sevrer.

Sortir du téléphone

Mon souhait était de profiter du calme de Paris au mois d’août.

J’ai rédigé une liste de toutes les activités que je souhaitais faire à savoir telle ou telle expo, une soirée sur un rooftop, un moment à Paris-plage, un week-end dans un super hôtel parisien, et surtout revoir mes amis !

En somme : retrouver une vie sociale.

J’ai pratiquement coché toutes les cases de cette liste sans pour autant être pro-active sur la question. L’Univers a décidé pour moi que je n’aurais pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour cela.

Différentes personnes m’envoyaient des messages sur whatsapp pour une sortie et j’acceptais. Comme par hasard ces sorties étaient dans ma liste !

Le plus drôle a été la visite de l’Hôtel Mahfouf, le concept store de l’influenceuse Léna Mahfouf. Je m’étais dit « je veux y aller mais je suis trop une tantine pour faire la queue pendant des heures ! » C’est là que j’ai reçu une invitation de Bumble pour assister à une soirée privée dans ce lieu ! Magique ? Vous savez que je crois à la loi d’attraction !

Comme dit plus haut j’ai supprimé toutes les applications de réseaux sociaux. Je retournais dessus de temps en temps depuis le navigateur de mon téléphone. L’expérience est tellement désagréable que cela ne m’encourageait pas à m’éterniser dessus. Merveilleux. Je recommande.

J’en ai profité pour reprendre la lecture. Après avoir rangé ma bibliothèque, j’ai fait le point sur les livres que je n’avais jamais ouverts alors même que je les avais achetés depuis des années. J’ai finalement lu 4 livres ces dernières semaines. Je reviendrai peut-être dessus dans un prochain billet si vous me le souhaitez.

Sortir de sa zone de confort

Will, le coach sportif dont je vous parlais dans ce billet, est plus régulièrement à Paris. Je lui ai spontanément proposé de faire les séances en présentiel à l’extérieur.

J’avais détesté l’expérience la fois dernière mais mon objectif est de sortir de l’écran n’est-ce-pas ?

Ces séances de sport sont vraiment devenues nécessaires à ma santé mentale. Sans compter que c’est un sacré exercice de confiance en soi de faire du sport dans l’espace public quand on est une personne grosse. Encore une idée d’article de blog à développer non ?

Dans cette même dynamique de bien-être, je me suis inscrite au stage de Booty Therapy de ma chère Maïmouna Coulibaly.

Je n’avais pas pu y retourner depuis 2018 car : trop de travail, douleurs dans les articulations et la peur de ne pas arriver à bouger « comme avant », jamais de disponibilité.

Cette fois-ci c’est comme si tous les clignotants étaient au vert ! Ou alors me suis je donné les moyens d’être présente ?

C’était incroyable.

J’ai pleuré. Incroyable.

Les larmes étaient coincées dans ma gorge depuis des semaines.

J’ai réussi à pleurer. Et ça y est j’ai encore les larmes qui montent en écrivant ces lignes.

C’est merveilleux. Un truc c’est débloqué en bougeant les fesses au sens propre !

Enfin j’ai jardiné ! Remporter les plantes toute seule sans attendre la visite de ma voisine, les arroser, les observer, me documenter sur elles, en acheter de nouvelles (on va se calmer sur ça d’ailleurs). Je trouve ça hyper gratifiant. Jamais je n’aurais imaginé m’intéresser à une activité « aussi lente » que jardiner ! Ceci tout simplement parce que je veux que tout soit toujours rapide ! Alors imaginez le temps qu’il faut pour voir un avocatier fleurir !

Comment je me sens ?

Ce billet devrait constituer l’introduction de mon seconde livre non ? J’ai tant à dire !

Ne faites pas comme moi. 

N’attendez pas d’être au max de l’épuisement pour faire une pause, prendre des congés et vous remettre au centre de vos priorités. Ceci sous aucun prétexte !

Je me sens mieux. Je ne vous cache pas que j’appréhende d’être à nouveau active sur les réseaux sociaux.

Ce qui me pèse est cette injonction d’Instagram à sans cesse produire plus et surtout produire des Reels pour que mon travail soit plus visible.

Lorsque j’ai commencé à me raconter sur internet c’était d’abord dans un but thérapeutique, puis parce que je me suis rendu compte que me mission me dépassait.

Mais pas comme ça. Pas en produisant juste pour produire et avoir des likes.

Le fait de trier en moi et chez moi m’a vraiment aidée à identifier les tâches que j’apprécie réellement comme créer du contenu pour Ibilola, vendre et communiquer sur le produit.

J’ai donc mis en place un certain nombre de choses pour m’aider à mieux travailler, être efficace et surtout réussir à me ménager des moments de pause pour moi et moi seule.

Mon objectif aujourd’hui est de réellement me dégager du temps pour être plus présente pour moi, reprendre du plaisir dans mon travail ainsi que ma créativité.

J’ai lancé la recherche d’une assistante pour déléguer principalement sur différentes tâches d’Ibilola.

Continuer à apporter de la valeur

Je ne sais plus qui disait que « faire une pause est aussi une forme de création ». Cette pause a été bénéfique !

J’ai fait le point sur la façon dont j’ai envie de continuer à partager ce fabuleux chemin vers l’acceptation de soi. Ma foi, se sentir en situation de vulnérabilité est sans doute l’un des meilleurs outils pour travailler dessus !

J’ai toujours pensé ma présence en ligne avec une expérience hors des écrans. C’est la raison pour laquelle je suis attachée à l’organisation d’événements et de rencontres avec vous.

Imaginez donc à quel point vous croiser à chaque fois que je mets le nez dehors et d’entendre vos témoignages concernant ce que mon travail vous apporte est un booster incroyable pour moi !

Alors merci. Tout simplement. C’est un travail collectif !

Je m’arrête là pour ce billet que j’avais besoin d’écrire avec le plus de transparence possible pour démarrer cette rentrée dans un état d’esprit positif. Always !

Le look du jour

Les photos qui illustrent cet article sont de Gaël Rapon avec Nallah Sangaré au maquillage et à la coiffure.

Je porte un ensemble PLT : la chemise est ici et le pantalon là. Il y a différents coloris.

Le body c’est le fameux Martha de chez Make my Lemonade. C’est le 3ème sur lequel je craque ! Je porte la taille 52 sur mon 56. Je vois qu’il en reste encore ici !

Le sac vient de chez TheLohShop qui ne semble malheureusement plus en activité.

Les boucles d’oreilles m’ont été offerte à Dakar. Je vais essayer de retrouver la créatrice.

Ca y est ! Nous y sommes ! C’est reparti pour un tour !

Si vous savez lu jusqu’ici : que puis-je vous souhaiter pour cette rentrée ?

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Après le succès de la première édition, c’est avec beaucoup de joie que je vous donne rendez-vous le samedi 9 juillet 2022 dans une somptueuse villa proche de Paris avec une piscine pour la pool party body positive que j’organise !

Cet événement créé dans le cadre de mon concept Curves & Cocktails est unique en France. A travers cette journée, je vous invite à vivre un été dans un esprit 100% body positive ! 

Il s’agit d’un espace safe pour se rencontrer, faire péter votre summer body sans pression et sans jugement et sortir des écrans. Vous pouvez d’ailleurs lire le récap de la première édition en cliquant ici.

Vous pourrez évidemment accéder à la piscine pour se baigner alors pensez à apporter votre maillot de bain.

Voici d’ailleurs 5 raisons d’y participer

Habituer son regard à la diversité des corps est hyper bénéfique pour le moral.

Voir des personnes qui se sentent bien dans leur corps peut vous aider dans votre propre démarche d’acceptation de soi.

Vous pourrez faire de nouvelles connaissances qui partagent les mêmes valeurs d’inclusivité que vous.

Une pool party privée en région parisienne c’est si rare, original et fun !

Pourquoi ne pas profiter de ce moment entre copines ?! Sachez néanmoins que si aucune amie n’est partante pour vous accompagner , vous serez très bien accueillie par moi-même et les participantes.

Toutes ces raisons me rendent heureuse d’organiser ce moment unique et convivial.

C’est chill, gourmand et libérateur ! 

Vous verrez qu’il y a 2 tarifs

– Admission générale : pour accéder à l’événement, au brunch, la piscine, enfin tout. 
– Admission générale + livre dédicacé : pour la pool party et recevoir un exemplaire dédicacé de mon livre Fière d’être moi-même, Ed. Leduc

Les places sont vraiment limitées dans un souci de rester dans un cadre intimiste alors ne tardez pas à vous inscrire. 

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Si vous me suivez sur Instagram vous savez que je fais appel à un coach sportif avec lequel je travaille en ligne depuis plusieurs mois maintenant. 

Plus précisément depuis le 4 avril 2021. Je m’en souviens parce que c’était le jour de Pâques et de la fête nationale du Sénégal. 

Je suis si heureuse de revenir ici avec un article plein d’entrain après mon unique article du mois de mars ! J’ai été très occupée mais je vous raconterai ça plus tard.

Allez ! C’est parti pour mon aventure de future sportive de haut niveau !

Comment tout a commencé

Mon coach s’appelle Willy Molongo et j’ai pris contact avec lui sur les conseils de Stéphanie Zwicky dont je suivais les aventures sportives depuis quelques années. 

Si je dois faire un bilan personnel de ces derniers mois, je peux affirmer que démarrer ce coaching a été la meilleure décision que j’ai prise en 2021.

Pour en revenir à la genèse de ma démarche : fin mars 2021 j’étais épuisée moralement et physiquement.

Je venais de terminer près de 3 mois de promotion de mon livre Fière d’être moi-même, Ed. Leduc ainsi que de shootings notamment de longues journées de tournage avec Garnier. 

Honnêtement je n’étais pas en grande forme physique. Je me sentais rouillée et ressentais vraiment les effets des mois de confinement. 

J’étais douloureuse, ma sciatique qui allait et venait comme si elle avait pris un abonnement illimité dans mon corps me faisait souffrir. 

Je me suis rendue compte que je n’appliquais tout simplement pas les conseils que je partage avec vous ici. Je n’avais pas été très positive avec la relation que j’avais avec moi-même car je ne m’écoutais pas lorsque j’étais crevée. 

Fixer des objectifs clairs et précis

Je me souviens m’être posée, avoir pris mon carnet, un stylo et noté :

« Qu’est-ce que je veux pour moi ? » 

Il était nécessaire de poser cela car j’avais passé ces semaines en représentation pour faire plaisir à tout le monde et pas vraiment à moi-même, Gaëlle la personne, pas l’entrepreneur ni l’autrice. Juste Gaëlle. 

« Retrouver la forme » venait en tête de la liste. 

J’ai ainsi fini par prendre contact Willy dans un mail très formel comme j’en ai le secret. 

Nous avons ensuite échangé par téléphone. Il m’a expliqué sa façon de travailler et m’a demandé mon objectif.

Je lui ai précisé que « je souhaite retrouver la forme et de la mobilité. » 

Je précise que je nourrissais énormément d’a priori sur le coaching sportif car sur internet je vois trop d’encouragements à la culture des régimes or cela ne m’intéresse pas. 

J’ai été contactée par plusieurs coachs par le passé dont le but était de me faire perdre du poids et de pouvoir ajouter des photos « avant/après » de mon corps à leur palmarès ! 

No thank you. 

Nous sommes donc partis sur des bases claires et saines niveau objectifs. 

S’en remettre à l’autre

Le fameux 4 avril, lors de la séance « test », Willy a pu évaluer mon niveau, mon cardio et à quel point celui-ci était inexistant

Il m’a par ailleurs conseillé des séances de chiropraxie car je semblais avoir un souci à la hanche. 

Me voilà donc depuis cette date face à mon téléphone 1 fois par semaine pour ma séance. 

Willy commence toujours en me demandant comment je me porte. 

C’est la porte ouverte à la litanie des plaintes et de mes petits bonheurs. Cela lui permet d’orienter la séance, ceci toujours dans la bienveillance

Un jour où je pleurais car j’avais réussi des exercices sans m’arrêter, il m’a dit « tu peux avoir confiance, ce qui se passe en séance reste entre nous. » 

Je le trouve humain, jovial, encourageant et soucieux de mon bien-être. 

Ce que j’apprécie dans le coaching en ligne

1 an après mes première séances, j’ai enfin suffisamment de recul pour partager mon retour sur la question. 

  • Pas de contrainte de lieu. La séance se fait là où je me trouve. Chez moi en France ou quand je suis à Dakar, Atlanta et même Cotonou récemment ! 
  • Pas de matériel nécessaire : une chaise, des bouteilles d’eau. Il fallait néanmoins une tenue de sport dont une vraie brassière. 
  • Le flexibilité : le coach s’adapte à mon agenda pour prévoir la séance 
  • L’exclusivité : la séance m’est dédiée avec un programme adapté à mes capacités. Ce n’est pas une séance pré-enregistrée avec un rythme impossible à suivre.
  • La motivation : mon coach est mon best cheerleader !! 
  • L’ambiance : c’est vraiment important pour moi que le coach soit de bonne humeur et rigole à mes blagues hein 
  • L’écoute : comme je l’écrivais plus haut, c’est un véritable accompagnement. 

Comment je me sens ? 

Beaucoup mieux et FORTE. Je sens que j’ai de la FORCE. Oui je crie car je suis émue en écrivant ces mots.

Après la séance je ressens toujours un boost de motivation. 

J’ai aussi pris confiance en moi en ce qui concerne mes capacités physiques. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai accepté de participer aux différentes activités du festival Adidas Sisters dont les images sont ci-dessous.

Par ailleurs, j’ai assez vite ressenti moins de douleurs, une meilleure mobilité et un moral qui remontait en flèche ! 

Ne vous y méprenez pas : j’ai aussi des courbatures selon les séances hein ! 

Je n’ai pas non plus développé un amour particulier pour le sport. En revanche j’attends mes séances avec impatience car comme lorsque je vais chez ma psy, je sais que c’est mon moment À MOI

Je m’écoute beaucoup plus et arrive à identifier les points de douleur, ce qui se joue lorsque je ne bouge pas ou ne pense pas à m’étirer durant la journée.

Quand je travaille et que je suis concentrée, je suis capable de rester assise durant de longues heures. No bueno ! Je ne sais pas si cela vous arrive aussi mais l’effet kiss cool peut-être violent !

J’ai profité du passage à Paris de Willy il y a quelques mois pour une séance en présentiel. C’était sympa mais honnêtement la flexibilité que m’apportent les séances à distance convient plus à mon mode de vie.

Le look du jour

J’ai une jolie collection de vêtements pour le sport ! J’essaierai de les mettre en scène dans un Reels ou sur tiktok lorsque les températures seront plus agréables pour créer du contenu en extérieur.

Voici ce que je porte sur les photos :

Brassière de sport Grand Maintien Kate de la marque Ulla en vente ici.

Short legging Asos en vente ici

Baskets Adidas

Les photos ont été prises dans ma chambre de l’hôtel Pullman à Dakar par @i.k.t_photography.

Avez-vous déjà fait appel à un coach sportif ? testé le coaching en ligne ? Est-ce une démarche qui vous intéresse ? 

En tous cas moi je recommande ! 

Ceci peut être intéressant aussi pour les personnes qui aimeraient pratiquer une activité physique mais qui n’osent pas franchir la porte d’une salle : pour tout un tas de raison. Faire appel à un coach peut aider à y aller tout doucement et à préserver sa santé mentale. Il est vrai que cela peut être source d’angoisses de devoir se mouvoir dans l’espace public…

N’hésitez pas à laisser vos questions en commentaire ou à contacter Willy si vous souhaitez plus de renseignements ! Il est sympa vous verrez !

*Cet article n’est nullement une publication sponsorisée. Je paie mes séances de coaching.

Pour aller plus loin
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Je séchais un peu pour le titre de ce billet et finalement ce dicton trouvé en ligne correspond parfaitement à mon état d’esprit : veiller sur moi-même en toutes circonstances.

Self-care et célébration

Si vous me suivez depuis un moment et/ou avez lu mon livre Fière d’être moi-même, Ed. Leduc , vous savez que le mois de mars est assez compliqué pour moi.

J’ai perdu ma grande soeur et ma cousine durant ce mois. Ibilola le 1er mars et Myvonne le 27 mars.

Un mois durant lequel je suis plus ou moins angoissée selon les années.

Tantôt au bord des larmes, souvent revivant des flashs de ces moments sombres.

J’aimerais appréhender ce nouveau mois dans la célébration. Celle de la joie de les avoir connues, de pouvoir témoigner des merveilleuses âmes qu’elles sont et de sourire d’anecdotes à leur sujet.

L’actualité est assez angoissante comme ça. Je travaille donc à m’alléger moralement et à entrer dans ce mois de mars avec de la joie.

Cette célébration commence d’ailleurs maintenant !

Ibilola a 5 ans

Ibilola est la première ligne de mode grande taille en Wax et c’est ma plus grande fierté !

Je lui ai donné le prénom Yorouba de ma défunte grande sœur et j’ai le sentiment d’avoir fait le bon choix.

Ces 5 dernières années furent pour moi un temps de formation sur un métier passionnant !

5 années de rencontres enrichissantes !

De croquis en prototypes et d’essayages avec Mélody, de choix (et galères) de tissus avec Jeannine et Ousmane, de coutures entre les ateliers de Sidonie et Jean, de logistique avec Christian et Saaro, de photos entre Cotonou et Paris en passant par Dakar… de création de contenus.

5 années avec VOUS ! Mes Babes of Ibilola ! Paris, Tokyo, Helsinki, Los Angeles … come on !!!

Dire qu’au départ je voulais juste faire mes petites jupes en Wax tranquillement dans un coin ! Et voilà que vous avez porté cette marque avec moi jusqu’ici et au-delà de mes rêves.

Vous répondez présentes à chaque fois et je vous en remercie parce que gars !!! Ce n’est pas fun tous les jours hein !

Merci infiniment à chaque personne qui contribue au succès d’Ibilola (Ramata, Jessica…).

Sachez que je suis une vraie peureuse hein ! Chaque nouvelle étape me fait trembler mais j’y vais.

Je plonge même dedans car je sais qu’il n’y a pas d’échec, il n’y a que des victoires retardées.

On plonge ensemble pour les 5 prochaines années ?

Découvrez l’équipe d’Ibilola dans cette publication.

Look du jour featuring Ibilola

C’est sans doute l’un de mes looks préférés car il allie des pièces soit difficiles à trouver en grande taille soit tout simplement interdite au dressing des femmes rondes.

Evidemment, on envoie tout valser ici n’est-ce-pas ?

Mention spéciale à la nouveauté de chez Ibilola. L’imprimé SOYO que vous découvrez sur le kimono en longueur maxi.

Vous pouvez d’ailleurs pré-commander votre pièce préférée dans cet imprimé ou un autre sur l’e-shop d’Ibilola.

Comme toujours : les stocks de tissus sont limités et ce n’est pas une blague !

Le reste de la tenue vous connaissez non ? Mon fameux short déjà vu ici avec les collants d’ailleurs.

Le top merveilleux qui sort du col roulé basique est en rupture de stock chez asos et les baskets sont d’une ancienne collection de La Redoute.

Et voilà ! Vivement le printemps !

Je vous souhaite un joli mois de mars.

Le moral revient de mon côté (peut-être parce que j’ai acheté un billet d’avion il y a quelques heures ?)

Les photos sont de Lorna Dee avec Sandra Tèvi au maquillage.

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