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Suis-je encore dans les temps pour vous souhaiter une belle nouvelle année ?

Je considère que le mois de janvier est une sorte de transition avant le début des choses sérieuses !

2024 commence à peine en ce qui me concerne.

A la fin de l’année dernière, je m’engageais à reprendre la rédaction d’articles de blogs car je commence sérieusement à ressentir les limites de la création de contenus à consommation rapide.

J’aime l’idée que ces articles bénéficient d’une certaine longévité.

Me revoici donc avec la suite de mon bilan de l’année 2023.

L’équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle étant clairement inexistant, ce bilan porte sur tout l’éco-système Gaëlle Prudencio.

Il s’agit de

  • Ibilola, ma ligne de vêtements grande taille en Wax
  • Gaëlle Prudencio en tant que créatrice de contenus sur les réseaux sociaux
  • Fière d’être moi-même, mon livre paru il y a 3 ans aux Editions Leduc avec des prises de parole en public du type conférences, talk sur les questions body positive, anti-grossophobie, entrepreneuriat
  • Les événements Curves & Cocktails notamment la pool party body positive qui réunit des membres de ma communauté pour envoyer valser les injonctions au summer body.

A cela nous ajouterons ma reprise d’études en master de marketing auquel j’ai consacré tout un article (reprendre ses études à 40 ans).

Une année pas ouf

En 2023 j’ai clairement foiré beaucoup de choses. J’ai même voulu abandonner plus de fois que nécessaire.

J’établis des objectifs et un plan d’actions au début de chaque année. Autant dire que relire celui de l’an dernier me laisse un goût amer car je n’ai pas atteint mes objectifs aussi bien côté chiffre d’affaires que sur les actions à mener.

C’est comme si toutes les portes se fermaient à chaque fois que j’étais près du but.

Pour Ibilola par exemple il était prévu que j’ouvre une boutique éphémère durant 4 jours au cœur de Paris. J’avais prévu des ateliers et animations pour vous proposer une véritable expérience shopping comme celles qui me redonnaient tant confiance en moi lorsque j’allais aux États-Unis.

L’inflation, on en parle ?

Soyons réalistes. Le contexte économique est compliqué pour beaucoup de ménages en ce moment alors acheter des vêtements n’est pas vraiment une priorité. J’en ai bien conscience. Certains de mes partenaires ont augmenté leurs prix mais que je n’ai pas répercuté cette hausse sur mes collections.

N’étant ni une marque de fast fashion ni une marque de luxe : cette période est vraiment challengeante pour nous.

Du côté collaboration avec les marques ce fut une année particulièrement laborieuse.

Contrats annulés au dernier moment pour certains, foutage de gueule pour d’autres alors forcément je ne me suis pas laissée faire … jamais.

Un nouveau départ

J’ai par ailleurs pris la décision de mettre fin au contrat avec l’agence qui me représentait.

Après réflexion, je me suis demandé s’il était préférable de rejoindre une autre agence ou non, en tenant compte des défis liés à ce métier qui est désormais très concurrentiel.

Je me suis alors orientée vers une toute petite structure dans laquelle je ne suis pas considérée uniquement comme un nombre d’abonnées mais où mon travail a de la valeur.

Au mois de septembre j’étais démotivée avec une vision troublée.

Il a fallut que j’aille puiser au plus profond de mes ressources pour me souvenir de qui je suis. Bon concrètement j’ai rappelé ma psy en fait.

Je trouve qu’on ne parle pas assez de la solitude de l’entrepreneur et du support system absolument nécessaire pour se souvenir qu’on a le droit de ne pas y arriver.

En fin de compte, je suis une vraie drama queen quand je déclarer que « de dire que « j’ai tout foiré » alors que ce n’est pas exactement le cas !

Une année orientée « communauté »

2023 a vraiment été une année orientée « communauté ». Je n’atais jamais autant sortie des écrans pour vous rencontrer que durant cette année !

En février déja j’organisais un brunch sur le thème de l’amour, durant l’été c’était une séance de sport gratuite avec mon coach sportif. Je me suis par ailleurs rendu jusqu’à Montréal pour rencontrer mes abonnées canadiennes. C’était incroyable !

Avec Ibilola nous avons effectué 2 voyages au Bénin pour développer de nouveaux produits.

Il y a eu la capsule soyeuse puis nous avons participé à 2 salons dont le 1er salon de la mode éthique grande taille.

J’ai relancé la création du bombers Winston avec un atelier en Côte d’Ivoire. Ce sont les Babes qui ont régulièrement réclamé ce produit tout au long de l’année !

On n’oublie naturellement pas la pool party en juillet sponsorisé pour la première fois !

Galvanisée par toutes ces rencontres j’ai décidé d’organiser une édition de la pool party en Martinique au printemps 2024. J’ai déjà loué la villa et commencé la prospection des partenaires.

Ce projet est pour l’instant en suspend à cause de mes cours ! J’ai des examens qui tombent durant cette période.

Eh oui il y a des sacrifices à faire.

Lâcher prise ! C’est vraiment ce dont il sera de plus en plus question pour moi en 2024 mais pas que ça !

Je reviens bientôt pour partager avec vous mes intentions puisque l’année vient officiellement de commencer.

Et vous ? Que retenez-vous de l’année 2023 ?

Le look du jour

Je mets encore plus de paillettes dans ma vie cette année !

Cette robe pull H&M vient du vide dressing de ma chère Patylicious. La seconde main est un mode de consommation assez classique dans la mode grande taille. Ceci principalement par nécessité.

J’ai reproduit ce look pour le brunch de noël avec mes camarades de cours.

Naturellement : j’étais la seule à jouer le jeu et respecter le dress code que j’avais suggéré !

Les photos sont de Capucine de Chocqueuse et c’est Sandra Têvi qui m’a maquillée.

Pour aller plus loin
Découvrir www.ibilola.com ma ligne de vêtements grande taille en Wax
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Cela fait maintenant 3 mois que j’ai repris mes études. Eh oui, à un peu plus de 40 ans je me suis lancée dans cette aventure qui peut soulever bien des questions et à juste titre.

Un constat d’échec

Je savais que j’avais fait un mauvais choix d’orientation dès mes premiers cours en faculté de droit après mon bac.

A l’époque, je venais d’avoir 18 ans, j’arrivais fraîchement de mon Sénégal natal, j’avais vu ma maman travailler à la sueur de son front pour financer mes études, honnêtement j’avais une pression énorme sur les épaules.

Je n’envisageais absolument pas de changer de filière d’études. J’étais bien trop jeune et bien trop angoissée pour réaliser que c’était une situation assez classique que de changer de voie en cours de formation. Je voyais cela comme un abandon et un constat d’échec.

J’ai donc subi. Réellement subi mes études de droit. Rattrapage, redoublement, refus à la porte du Master 2, dépression, la peur de l’échec, l’échec réel.

La seule fierté que j’en retire est d’avoir rédigé mon mémoire de droit du travail sur « le poids des apparences en milieu professionnel : l’obésité, source de discrimination ? » 

Eh oui, je n’ai pas commencé à militer contre la grossophobie parce que c’est devenu une tendance sur les réseaux sociaux.

Les difficultés comme une opportunité

A chaque redoublement, je n’avais qu’une ou deux matières à rattraper et donc énormément de temps pour moi.

Cette période a été bénéfique pour mon expérience professionnelle grâce à des stages de longue durée qui plus est rémunérés qui m’ont permis d’avoir un pied en entreprise. ce qui manque cruellement à ceux qui suivent un cursus universitaire.

C’est aussi à ce moment là que j’ai séjourné durant quelques mois à Londres. J’y suivais des cours d’anglais. La graine des questions d’inclusivité a commencé à y germer en moi.

Aussitôt mes études terminées, j’ai trouvé un stage dans le recrutement et signé mon seul et unique contrat à durée indéterminée. Je serai toujours reconnaissante à Babychou Services d’avoir investi sur mon profil et tout mis en oeuvre pour procéder à mon changement de statut me faisant passer d’étudiante étrangère à salariée étrangère.

Le blogging, la professionnalisation

En parallèle je tenais déjà mon blog depuis plus de 2ans. Petit à petit je prenais conscience que j’aurais dû m’inscrire en communication/marketing plutôt qu’en droit !

Honnêtement : cela faisait plus de 20 ans que je rêvais de suivre ce cursus !

Dès lors je me renseignais sur des écoles, des formations mais ce n’était jamais le « bon moment« .

Lorsque j’étais au chômage il fallait absolument que je retrouve un emploi car l’isolement pesait sur mon moral et qu’il fallait survivre en fait. Aussi bien le budget que le temps me manquaient sans compter que les cursus que je trouvais nécessitaient des pré-requis que je n’avais pas pour intégrer certaines écoles.

Sans compter la confiance en soi qui me faisait défaut pour postuler malgré tout.

J’ai alors fait des missions pour subvenir à mes besoins, me nourrir et avoir une vie sociale. Honnêtement toute expérience a été bonne à prendre. Chaque poste que j’ai occupé me sert pleinement aujourd’hui dans les différents projets que j’entreprends.

En 2016 j’ai officiellement professionnalisé mon activité de blogueuse. Cet article est vraiment fondateur de ma démarche entrepreneuriale.

En 2017 j’ai créé Ibilola, ma marque dont l’ambition est d’être la référence en matière de mode grande taille.

En 2021, j’ai publié Fière d’être moi-même, mon premier livre paru aux Editions Leduc.

Organisation d’événements, interviews radio, tv, conférences par-ci par-là, couverture de magazines, campagnes d’influcence avec des marques incroyables, publicité tv jusqu’aux Etats-Unis…

Je pense avoir coché un certain nombre de cases et créé tout un écosystème autour de mon travail sur internet.

A ce stade de ma vie, je n’ai vraiment plus rien à prouver.

Pourquoi ai-je donc la vision si troublée ?

Néanmoins, j’étais frustrée. J’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose.

Ces fameuses études dont je rêvais revenaient sans cesse dans mon esprit.

2023 : j’ai 50% de contrats en moins en influence.

Je me concentre plus sur Ibilola et continue à développer ma marque.

Je fais appel à des consultants. J’enchaîne les rendez-vous. Je reçois des propositions d’accompagnement mais rien ne me convainc.

J’ai pourtant déjà été accompagnée, j’arrivais jusque là à passer à l’action, à foncer et à ne pas me poser de questions sauf que je ne m’y retrouvais plus.

Ma vision était comme troublée.

Entre temps j’ai fêté mes 40 ans

Je pense que j’ai eu une sorte de prise de conscience. C’était le moment pour moi de suivre encore plus ma joie.

Alors je me suis autorisée à poursuivre ce rêve là. Celui de reprendre des études.

Sachez que je ne me connais pas une passion particulière pour l’école hein mais j’ai ressenti une sorte de soif d’apprendre !

It’s tiiiime ! (Mariah Carey voice)

Etonnamment, là où je peinais il y a quelques années à trouver une formation adaptée à mon agenda (dont des voyages) et dans mes moyens financiers : tout se mettait en place de façon naturelle.

Tout s’alignait.

En moins de 3 jours j’avais la formation, participé à une réunion d’information, étudié la faisabilité financière, réuni les documents nécessaires pour poser ma candidature.

J’ai par ailleurs pris rendez-vous avec Claire ma coach en développement professionnel.

Je voulais m’inscrire et me posais tant de questions à la fois !

J’avais peur de me disperser ou d’avoir une nouvelle lubie ou même de fuir dans une direction qui ne me correspondait pas.

Alors Claire m’a aidée à clarifier mes pensées, ma vision et mes désirs.

« L’avis des autres, c’est la vie des autres »

J’ai parlé de ma démarche à quelques personnes qui avaient naturellement un avis sur la question.

Certaines ont tout de suite exprimé leur enthousiasme, d’autres m’ont encouragée, j’ai aussi entendu « j’ai fait des études de marketing ça ne sert à rien » « non mais tu n’en as pas besoin ! Tu fais déjà du marketing ! Tu pourrais même donner des cours toi ! » sans oublier les projections des peurs des unes et des autres.

Je vous rappelle que je déteste l’expression « fais tes projets en silence ta réussite se chargera du bruit.

Autant dire que c’était une formidable expérience sociale que de partager ma volonté de reprendre mes études.

Un rythme t’as peur

Nous y sommes ! Je suis officiellement étudiante en « Master de marketing dans un monde digital ».

Début octobre 2023, j’assistais au premier cours. Cette même semaine là j’introduisais une demande de prêt pour le développement d’Ibilola.

J’ai principalement des cours du soir en visioconférence 3 jours par semaine ainsi que le samedi toute la journée en présenciel.

Pourquoi un tel choix ?

J’aurais pu acheter une formation en ligne qui garantit de devenir une tueuse du e-commerce ou autre promesse hasardeuse mais ce n’était vraiment ce qui m’excitait. Sans compter que je n’arrive pas à tenir devant une vidéo pré-enregistrée. J’ai besoin d’interactions.

Là je suis gâtée !

Nous sommes une petite promotion composée d’une dizaine de personnes. Il n’y a que des adultes puisque c’est de la formation continue hors temps de travail (contrairement à la formation initiale à temps plein pour les petits jeunes sans expérience professionnelle).

La moyenne d’age est de 35 ans.

Nous venons tous d‘univers différents avec des aspirations tout aussi variées.

Certaines sont salariées, d’autres en recherche d’emploi, des entrepreneurs ou en pleine exploration.

La reprise d’études quand on est une tantine de 40 ans

Aujourd’hui, avec plusieurs semaines de recul, je peux enfin me poser pour un premier retour d’expérience sur la question.

D’abord et avant tout : je réalise à quel point j’avais besoin de changer d’air.

J’avais l’impression d’évoluer en vase clos, de stagner et de perdre ma liberté surtout dans le milieu de l’influence dans lequel je ne me reconnais plus. Est-ce que je m’y suis déjà reconnue d’ailleurs ?

Là je sors de mes écrans et me confronte à d’autres vécus.

J’avais aussi soif de connaissances ! D’accord je fais du marketing de façon intuitive mais je n’y connaissais rien en fait ! Guys ! Je réalise à quel point je voulais me nourrir de la culture du marketing !

Je peux vous dire que je n’aime pas l’ensemble des enseignements hein !

C’est parfois très technique et ce n’est pas évident pour moi de me concentrer car je suis assez distraite.

J’ai en revanche bien intégré le fait que j’ai une mémoire auditive alors il est plus que primordial pour moi d’assister à tous les cours. Je ne peux pas me permettre de sécher d’autant plus que je paie avec l’argent que je gagne durement hein !

Dans ce sens, je trouve que reprendre ses études à l’âge adulte est une démarche bien plus en conscience qu’au sortir du lycée.

C’est mon choix dans tous les sens du terme alors je n’ai pas ce sentiment de subir les cours.

J’ai des examens, un travail de groupe à rendre ainsi qu’un projet sur une entreprise. Ibilola en ce qui me concerne. Je vais pouvoir aussitôt appliquer les enseignements dans mon quotidien. C’est royal !

Les cadeaux de la vie

Le plus difficile pour l’instant est encore de trouver un équilibre entre mon entreprise et les exigences des études.

J’ai néanmoins réussi à me rendre à Cotonou pendant quelques jours pour finaliser ma collection tout en étant connectée à l’heure pour les cours en visio. C’était excitant bien qu’intense !

Ma vie sociale est par ailleurs inexistante puisque mes samedis sont pris et que le dimanche je me repose ou travaille sur Ibilola. Je me dis que c’est la période qui veut ça aussi vu que la fin d’année est une phase important pour tout commerce.

Je dis toujours « trust the process ! »

Est-ce que j’imaginais que j’en serais là en décembre 2023 ? Absolument pas !

Est-ce que j’aurais pu penser que je retournerais aux études lorsque je faisais des crises d’angoisse à 3h du matin pendant mes révisions pour les partiels en fac de droit ? Sûrement pas !

A cet instant précis, je tiens à rappeler cette expression empruntée à ma psy « il n’y a pas d’échecs. Il n’y a que des victoires retardées. »

Mon diplôme étant sur 2 ans, je reviendrai régulièrement ici pour vous raconter cette aventure que je suis heureuse de partager comme tout ce que je fais depuis plus de 15 ans maintenant !

En attendant, sur instagram je poste régulièrement des stories notamment mes looks d’étudiante puisque cette formation est l’occasion rêvée de porter tous ces vêtements qui dorment dans mon dressing sachant que mon canapé est mon bureau !

Le look du jour

Parlant de sapes ! Je porte une nouveauté de chez Ibilola, le bombers Winston.

En septembre je vous présentais ici cette pièce qui a été retravaillée avec un super atelier qui se trouve en Côte d’Ivoire.

Il est actuellement en pré-commande sur ma boutique en ligne avec une livraison en janvier.

Pour ce drop j’ai sélectionné de nouveaux tissus. Celui-ci intitulé Bambey rose est votre coup de coeur si j’en crois les premières commandes !

Les photos ont été prises par Capucine de Chocqueuse et la maquilleuse est Sandra Têvi.

Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire jusqu’ici ! J’espère avoir répondu à toutes les questions que vous vous posiez sur cette démarche.

Avez-vous repris vos études à 30 ans et plus ? Comment cela s’est passé pour vous ? Est-ce aussi comme pour moi un rêve que vous nourrissez ? Qu’est-ce qui vous empêche de vous lancer ?

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C’est le moment où bon nombre de personnes commencent à regarder dans le rétroviseur des mois qui viennent de s’écouler. Le fameux bilan de fin d’année !

Quelles étaient les résolutions du début de l’année ? Ai-je réussi à les tenir ? A quel point suis-je une grosse merde d’avoir tout raté encore une fois ?

Suis-je différente ? Suis-je fière de moi ? Ou alors est-ce que je ressens de la culpabilité à l’idée de n’avoir pas réussi ? De ne pas être devenue la meilleure version de moi-même ? (Je déteste cette expression !)

Avouons que ce sont des phrases que nous avons déjà eu à prononcer ou penser !

J’aime faire ces bilans annuels car je passe l’année en revue et que c’est une bonne démarche rien que pour mon ego ! Cela contribue à me rappeler à quel point je suis une sacrée madame.

Effectivement je n’ai pas tout réussi !

Rien qu’à penser au fait que le chiffre d’affaires de mon entreprise est en baisse j’ai envie de tout casser ! Mais la réalité est que la situation n’est absolument pas aussi catastrophique qu’en 2020 alors je me calme.

Ce que je demandais en janvier

J’ai pris le temps de lire ce billet dans lequel je consignais mes voeux et rêves en début d’année puisque je ne prends pas de résolutions.

Je souhaitais alors avoir plus de joie, de sérénité et d’amour dans ma vie.

Cette année a été remplie de joie et d’amour.

De la joie grâce aux petits et grands bonheurs.

J’ai eu la chance de voyager au Bénin à 2 reprises pour Ibilola. Même si ce sont des voyages d’affaires, les conditions de travail sont particulièrement idylliques puisque je suis sur la terre mère et que j’en profite à chaque fois pour renouer avec mes racines béninoises. Je parle d’ailleurs de ce qui me rend heureuse au Bénin dans cet article.

J’ai eu la chance de passer de précieux moments en famille en partie lors de mon séjour à Atlanta aux Etats-Unis à l’occasion de la première communion de mes nièces, les Prudencielles.

Mon grand frère et l’une de mes tantes m’ont aussi rendu visite pendant quelques semaines. Ceci durant des périodes très intenses de travail. Ils ont été d’un grand soutien lorsque j’en avais le plus besoin.

En mai dernier, j’ai profité de mon séjour Outre-Atlantique pour me rendre à Montréal au Canada pour la première fois. J’ai a-do-ré ce séjour ! J’y ai revu et rencontré des membres de ma famille ainsi que mes abonnées canadiennes lors d’un meet-up de qualité. Je reviendrai ! C’est promis.

De l’amour, beaucoup d’amour

Comment parler du mois de mai sans évoquer THE DAY ? Celui de la commémoration de ma naissance ? J’ai soufflé ma quarantième bougie le 29 mai à l’occasion d’une fête surprise savamment orchestrée par ma personne. J’ai prévu de dédier un article de blog à cette journée. Ce sera fait d’ici à mon prochain anniversaire.

C’est d’ailleurs là qu’est le point culminant de l’amour que je souhaitais plus faire entrer dans ma vie. J’ai tellement pleuré ce jour-là. J’étais comblée !

2023 c’est aussi une année de concerts. Viviane Chidid avec l’ambiance sénégalaise qui me tient tant à coeur, Lizzo (oui je sais…), Beyoncé toujours grandiose, Aya Nakamura dans une ambiance incroyable que j’ai même préférée à celle de Beyoncé, oui oui ! Sans oublier Usher qui nous avait donné rendez-vous à Paris. C’était un spectacle inoubliable.

Je ne suis pas une fille de la nuit alors mes quelques sorties nocturnes sont vraiment de qualité. Je suis heureuse d’avoir pu profiter de la musique qui me fait tant vibrer et m’aide à avancer au quotidien dans une si belle ambiance.

Prendre le large

Entre août et septembre je me suis envolée pour l’une des destinations de mes rêves : l’île de Zanzibar ! J’ai eu un effet « instagram vs reality » que je voudrais vraiment prendre le temps de raconter dans un article de blog car cela a failli gâcher mon séjour et mon expérience !

Cela fait donc déjà 2 articles de blog dans les brouillons pour l’année prochaine, n’est-ce-pas ?

A la rentrée de septembre j’étais dans un état un peu spécial.

Je prenais conscience de la précarité de ma vie d’entrepreneur. Étais-je donc dans le déni depuis tout ce temps ?

Il faut savoir que j’ai quitté l’agence qui me représentait au printemps. A ce stade, j’étais déjà dans une nouvelle dynamique par rapport à la monétisation de ma présence sur internet.

De nouvelles lois qui encadrent le métier d’influenceur, l’inflation, le fait de représenter la niche d’une niche dans mon secteur d’activité, le harcèlement dont je fais régulièrement l’objet sous mes publications, tout ceci m’a menée à une profonde réflexion sur mes aspirations et le développement de mon entreprise.

J’ai clarifié une bonne fois pour toute ma volonté de lever les yeux, sortir des écrans et évoluer hors d’internet.

C’est ainsi que le 7 octobre 2023 je réalisais un autre rêve : celui d’entamer des études de makerting.

Oui. J’ai repris mes études à l’âge de 40 ans.

Suivre sa joie

Me voici désormais en train de jongler entre la gestion d’une marque de mode entre la France, le Bénin et la Côte d’Ivoire; la création de contenus sur internet, l’organisation d’événements et ma santé mentale, physique, financière et même amoureuse !

Autant vous dire que nous sommes très loin de la sérénité que je souhaitais en début d’année.

Ceci est l’introduction (ou le résumé) de mon bilan de l’année 2023.

Je développerai certains points sur ce blog chéri ces prochaines semaines car j’en ai des choses à écrire : à commencer par cette folle démarche qu’est la reprise d’études à l’âge adulte.

Avez-vous des questions à ce sujet ? N’hésitez pas à me les poser en commentaires. Je serai ravie d’y répondre dans mon prochain billet.

Je reviendrai plus en profondeur sur Ibilola et la façon dont cette marque me fait chaque jour grandir un peu plus. Arrêtons de glamouriser la vie d’entrepreneur hein !

Dans le dernier opus de cette série d’articles de blog dignes d’une saga sur Netflix, je consignerai ici mes voeux pour l’année à venir !

Et vous ? Comment appréhendez-vous cette fin d’année ? Vous êtes de la team bilan ou plutôt team c’est du passé, on avance ?

Le look du jour

Un petit mot sur les photos qui illustrent ce billet.

Elles ont été prises à l’hôtel Drawing House qui m’a réservé un accueil chaleureux il y a quelques mois.

Je porte la jupe moulante Joumana de chez Ibilola, un crop top et une veste H&m*, des baskets asos (ancienne collection).

Photos Capucine De Chocqueuse – Maquilleuse Sandra Têvi – Coiffure Vv_Jo

*Lien affilié

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Comment vous sentez-vous à l’approche des vacances ? Porter un short, se découvrir les bras, enfiler un maillot de bain : une épreuve ? 

Et si nous envoyions valser les injonctions au summer body ensemble ? 

C’est pour cette raison que j’ai créé la Pool party body positive !

Cette rencontre me tient énormément à coeur car ensemble, nous sortons des écrans pour profiter d’un moment privilégié, échanger, boire des mocktails, chiller dans la piscine, enfin, passer un merveilleux moment quoi !

Découvrez l’édition précédente ci-dessous

Il y a d’ailleurs plus de photos en cliquant ici !

Je vous donne rendez-vous le dimanche 30 juillet 2023 à 14h pour la 3ème édition de cet événement festif et unique en France.

La billetterie est déjà ouverte en cliquant ici

Je vous recommande de prendre un billet DUO si vous souhaitez venir avec votre pote de bringue.

Vous êtes SOLO ? L’ambiance sera tellement chaleureuse que vous voudrez changer de potes !

Photo de Mélody Munsch

Aujourd’hui j’ai 40 ans. Je suis heureuse de partager ici mon traditionnel shooting d’anniversaire ! Avant je reviens sur un moment particulier de ma vie qui a été un tournant dans mon estime personnelle.

« Pour mes 20 ans je veux être mince. »

C’est ce que j’avais déclaré en janvier 2003.

Je me suis alors inscrite aux réunions du célèbre programme de régime à points.

Je me suis appliquée pendant des heures, des jours, des semaines et des mois à suivre ce programme à la lettre, au point de développer une obsession pour les chiffres qui descendaient à une vitesse folle sur la balance.

Au 29 mai 2003 j’étais passée sous la barre des 100kg.

Je n’étais absolument pas mince, mais j’avais perdu suffisamment de poids pour recevoir des félicitations d’un côté et de l’inquiétude que je ne perde trop de poids de l’autre.

20 ans après, je sais que je ne ne me sentais absolument pas bien dans ma peau et que mon estime personnelle était au plus bas.

Je cachais mes gros bras flasques et couverts de vergetures que j’ai appris à découvrir et apprécier avec le temps (comme je le raconte ici).

J’ai compris mon poids ne devait pas déterminer ma valeur.

Dès lors, j’ai décidé d’apprendre à m’accepter. Je vous raconte ce parcours dans mon livre Fière d’être moi-même paru aux Editions Leduc.

Débloquer un nouveau niveau de bien-être

29 mai 2023 : j’ai 40 ans et j’ai le sentiment incroyable d’avoir débloqué un nouveau niveau de bien-être !

Bien au delà de la question du poids : j’ai fait et poursuis un travail profond sur la personne que je suis dans tous les sens du terme.

Lorsque je me réjouis de l’arrivée de mon anniversaire, beaucoup s’empressent de dire « oh non je ne veux pas vieillir ».

Eh bien je suis si heureuse de pouvoir célébrer un nouvel anniversaire.

Je considère que c’est une bénédiction immense. Sans doute que j’ai compris la valeur de mon souffle de vie avec le décès prématuré de ma soeur et de ma cousine. Je pense particulièrement à elles en cette journée.

Le perso

Ma vie à cet instant précis est bien différente de celle que j’imaginais ou dont je rêvais à 20 ans !

J’ai 40 ans, célibataire, sans enfant ni voiture, ni investissements immobiliers.

Cela représente l’idée que je me faisais de la vie à cet âge car la société m’enseignait que ces choses là étaient des signes de réussite.

Et pourtant ! Je regarde dans le rétroviseur et réalise à quel point cette vision de la réussite est erronée. En tous cas elle ne s’applique absolument pas à moi. C’est sans doute ce qui m’a permis de me préparer réellement à entrer dans cette nouvelle décennie

D’abord en travaillant plus que jamais à préserver ma santé mentale

Mes séances de psy et de coaching sportif ont contribué à ce que je me sente mieux pour appréhender tous les challenges de ma vie professionnelle.

Prêter plus attention à mon entourage et aux personnes que je laisse entrer dans mon cercle m’est désormais nécessaire. En amitié comme en amour je ne rigole plus et ne me contente plus de ce qu’on me donne. Assez.

Voyager : notamment à Montréal pour vous rencontrer et l’accueil incroyable que j’ai reçu m’a tellement motivée dans la réalisation de mes projets.

Je dis à nouveau OUI à tout un tas de sorties. Ces 2 derniers jours j’ai dansé, chanté (hurlé) durant les concerts de Beyoncé et Aya Nakamura. Un bonheur d’être témoin du succès de ces 2 femmes noires qui règne sur les charts.

Côté professionnel

Je me suis concentrée sur ce qui m’anime et participe réellement à mon épanouissement : Ibilola, ma ligne de mode grande taille en Wax. Dans quelques jours nous serons présents pour la première fois dans la Shopping Zone du salon Natural Hair Academy !

Mon objectif de l’année : aller à votre rencontre pour rendre votre expérience shopping encore plus agréable.

J’ai par ailleurs rompu le contrat de réprésentation qui me liait avec l’agence Soeurette Productions. Je souhaite désormais mener mes projets dans le marketing d’influence avec une vision plus globale de mon travail on et offline.

Ceci ne présage que du bon !

La célébration de soi

J’aimerais dire à la Gaëlle de 20 ans que je suis fière d’elle.

Je suis fière du parcours de cette Gaëlle dans ses choix de vie envers et contre tout.

J’en suis à ce stade de ma vie où je n’ai plus le sentiment de sans cesse me battre pour arriver à un résultat et quel résultat d’ailleurs !

Je prends le temps de m’écouter et de plus que jamais suivre ma joie !

J’apprends aussi le lâcher-prise dans ma vie personnelle comme professionnelle.

A titre d’exemple : en décembre dernier j’étais épuisée.

Le 29 décembre j’ai eu l’idée saugrenue de créer un groupe whatsapp intitulé « Surprise 40 ans Gaëlle ».

Une sorte d’appel à l’aide qui en substance disait « Coucou j’aimerais fêter mon anniversaire (comme chaque année d’ailleurs) mais je ne me sens pas la force d’organiser cela.

C’est un incroyable exercice de lâcher-prise pour moi que de confier mon jour préféré de l’année à d’autres !

Dans quelques heures je me laisserais donc porter pour découvrir ce que ma famille et mes amies auront préparé pour célébrer la commémoration de ma naissance (ou pas hahaha !!).

Parce qu’il est bien question de cela : la célébration de soi une fois l’estime personnelle rétablie.

Quelle est la dernière fois que vous vous êtes célébré ? Vous, juste la personne que vous êtes et qui mérite des félicitations ?

Je vous souhaite de vous autoriser à vous célébrer et à en faire des tonnes s’il le faut !

Un shooting de qualité

Valoriser le travail des coiffeuse afro est l’une de mes passions.

Je n’ai donc pas résisté à cette envie de célébrer mon anniversaire avec cette structure capillaire telle une couronne qui trône fièrement sur mes cheveux. C’est Vivi Jo qui m’a coiffée.

Sandra Têvi est la maquilleuse sur ce shooting.

Capucine De Chocqueuse à la photo et Mélody l’assistante.

Je porte cette robe piquée à ma pote Nelly qui la portait elle-même pour son anniversaire.

Les boucles d’oreilles en forme d’Amazone du Dahomey m’ont été offertes par AbaRings.

Nous avons réalisé les photos dans le cadre unique et artistique de l’hôtel de Drawing House dont toute l’équipe a été aux petits soins avec nous.

Je suis tellement spéciale que mon anniversaire est un jour férié ! Je vous souhaite donc un bon lundi de Pentecôte !

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Vous savez à quel point j’aime célébrer les anniversaires ! En voici un qui ne déroge pas à la règle ! Cela fait désormais 10 ans que j’ai quitté mon CDI (contrat à durée indéterminée). C’était le 15 mars 2013 quelques semaines avant de fêter mes 30 ans.

Avant l’entrepreneuriat

J’étais à l’époque responsable recrutement chez Babychou Services. J’y recrutais des baby-sitters et des nounous à domicile. 

J’y étais entrée par un stage, au bout de 2 mois la boîte me proposait un CDI. Cela impliquait la procédure de changement de statut pour passer d’étudiante étrangère à salariée. 

Il fallait donc que l’entreprise verse une taxe à l’état français pour me recruter. 

J’y ai passé 4 ans. 

En parallèle j’avais déjà créé mon blog. 

Ma vie c’était : boulot / activités liées au blogging. 

Ce sont mes collègues qui me prenaient en photo à la pause déjeuner. 

J’ai toujours été fière d’être blogueuse pendant que pour certaines c’était une activité cachée presque honteuse ! 

Pour ma part cela figurait dans mon C.V. 

La prise de risque

Il y a 10 ans je ne savais pas où j’allais mais j’avais la certitude que je voulais faire de ma passion pour le digital et la mode grande taille (oui c’est vraiment la mode grande taille qui m’intéresse) mon métier. 

Je ne m’imaginais absolument pas que je créerais une marque de vêtements, écrirais mon premier livre Fière d’être moi-même, organiserais des Curves & Cocktails, etc etc.

J’ai pris un risque : celui de vivre ma vie dans tous les sens du terme  et selon mes propres termes. Cela a nécessité de la remise en question ainsi qu’une formation, sujet que j’abordais ici il y a quelques années.

Je suis toujours en chemin hein. Il y a hauts et des bas mais ce truc de me lever tous les matins avec la joie de faire ce que j’aime ça n’a pas de prix. 

Je vous souhaite de prendre des risques. Petits. Grands. On s’en fout. Prenez les juste. 

Il y a 10 ans en fait : ce n’était que le début. 

J’ai rédigé ces lignes sur mes réseaux sociaux et me suis dit que malgré la faible fréquentation de ce blog, quelqu’un qui a besoin de lire ces lignes tombera dessus un jour ou l’autre.

Le look du jour

Les photos qui illustrent ce billet sont les dernières de la série shootée en décembre dernier au Remix Hôtel. Un très joli souvenir.

Je porte une robe blazer H&M / Des collants Big Boutique / Des baskets Pum

Photos prises par Capucine De Chocqueuse / Maquillage Sandra Têvi .

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