Hello mes petits allocos ! Je suis si heureuse de vous annoncer que j’ai réussi ma 1ère année de master en marketing. Ceci est l’occasion idéale de revenir sur mon expérience de la reprise d’études à l’âge de 40 ans.
Si vous vous demandez le pourquoi de cet incroyable move dans ma carrière alors rendez-vous sur cet article publié lorsque je me suis lancé : reprendre ses études à 40 ans.
C’est au début du mois de septembre que j’ai validé l’année puisque je soutenais au rattrapage mon projet managérial (que j’appelais mémoire dans mes stories quotidiennes sur instagram) . Autant vous dire que j’ai passé l’été dans un tel état de stress sachant que j’avais réussi toutes les matières mais celle-ci était la plus importante pour être admise en Master 2.
Cette année a été rempplie d’apprentissages tant académiques que personnels. Je suis heureuse de partager avec vous mes pensées sur cette expérience. J’espère que cela vous aidera si jamais vous êtes dans cette démarche.
Le bilan
Disons que le début du parcours était excitant car j’apprenais pleins de nouvelles choses et découvrais tout un monde que je pensais connaître alors que ce n’était absolument pas le cas.
La dose d’adrénaline a été à son max entre les événements auxquels je devais assister, les voyages à l’étranger, la gestion quotidienne d’Ibilola.
Ma santé physique et mentale en ont d’ailleurs pris un coup comme je le racontais déjà dans mon bilan du 1er trimestre de l’année (lire l’article ici). Trouver un équilibre entre la vie privée, professionnelle et les études fut une mission quasi impossible.
Il faut dire aussi que le contexte économique et géopolitique n’ont pas du tout aidé. C’est difficile aussi bien pour les ménages que pour les entreprises, notamment les entrepreneurs comme moi.
Trouver un équilibre
La fin de l’année scolaire a été particulièrement pénible. D’abord parce que l’organisation des enseignements était bancale, que je devais sans cesse adapter mon agenda alors que j’avais pris des engagements pour Ibilola dont un voyage en Guadeloupe pour assister à la Sois belle et fais-toi, le salon de la mode éthique grande taille et le festival C’est qui la boss ? à Paris. Tout ceci en terminant le mémoire et la soutenance de celui-ci sans compter le lancement de nouvelles collections pour Ibilola. Non mais qui fait ça ?
En avril par exemple j’ai dû annuler la pool party body positive que je comptais organiser en Martinique. J’ai ainsi perdu les sous déjà investis car mon planning de cours n’était pas compatible. Et voilà que j’avais finalement 2 semaines complètes de libres ! Tout ceci à cause d’une partie de l’équipe pédagogique et administrative défaillante.
J’aurais pu sécher me direz-vous ! Sauf que c’est impératif pour moi d’assister aux cours pour retenir le maximum d’informations et prendre des notes.
Je suis d’ailleurs fière de n’avoir manqué aucun cours même lorsque j’étais à Cotonou ou Dakar.
Cette expérience m’a en fin de compte appris à véritablement gérer mon agenda, mes priorités et à savoir jongler entre plusieurs vies.
Réfléchissez bien avant de reprendre vos études mais ne réfléchissez pas trop non plus !
Le rapport avec mes professeurs et mes camarades
Étant très sociable, je pense pouvoir affirmer que j’ai été très appréciée des enseignants.
Je prenais des initiatives ceci parce que je suis d’un naturel leader. Bon c’est aussi ce qui m’agaçait parfois car je me suis rendu compte que certains de mes camarades se reposaient d’ailleurs sur moi !
Contrairement aux années fac lorsque j’étais plus jeune, le rapport aux enseignants n’était pas dans une certaine forme de domination. Le public ici est adulte et nous sommes pratiquement de la même génération.
C’était vraiment appréciable car eux aussi ont des histoires de vie et un parcours particulier qui les a menés à enseigner dans cette structure en particulier.
On sent néanmoins plus ou moins d’investissement selon les enseignants hein.
La raison pour laquelle je n’ai pas investi dans une formation en ligne était que je souhaitais du contact humain. Autant dire que j’étais bien soûlée par les vidéos préenregistrées que certains intervenants diffusaient pendant leur heure de cours.
J’ai besoin d’échanges et discussions moi !
C’est aussi en cela que les cours en vision étaient pratiques mais frustrants. Je me réjouissais de suivre les cours en présentiel le samedi. J’étais clairement surexcitée à l’idée de sortir de chez moi pour m’y rendre !
Concernant mes camarades de promotion, j’ai apprécié de faire de nouvelles rencontres. Retrouver une vie sociale hors de mon activité dans le digital m’a fait énormément de bien.
J’ai néanmoins détesté les travaux de groupe. Alors là non merci ! Le manque d’implication de certaines alors que d’autres se tuaient à la tâche m’a déstabilisée. Cela fait plus de 10 ans que je travaille à mon compte et je n’avais jamais vraiment eu de travail de groupe à l’université. C’était une sacrée découverte dont je me serais bien passé.
Mes matières préférées
J’ai adoré les cours de marketing digital évidemment parce que c’est ce qui m’avait menée dans cette formation mais aussi parce que l’enseignement était vraiment qualitatif.
J’ai aussi découvert des notions de CRM (gestion de la relation client) que je compte approfondir et qui me serviront pour Ibilola.
Cerise sur le gâteau : mon vocabulaire en anglais s’est enrichi de nouveaux mots grâce au cours de business communication.
J’avais naturellement des facilités dans certains domaines et j’ai globalement approfondi mes connaissances dans toutes les matières.
En revanche j’ai complément pataugé et même décroché sur tout ce qui concernait la stratégie et le management commercial.
C’est même grâce à ma formation que j’ai réalisé que ces sujets sont intimement liés pour la vente d’un produit.
Plus armée pour la suite avec ma marque Ibilola
Dès les premiers cours j’ai compris que j’avais fait un excellent choix !
Mon but était de servir Ibilola et c’est exactement ce qui est arrivé.
L’avantage d’être à son compte est que je peux appliquer les enseignements au fur et à mesure d’autant plus que j’ai une petite structure dans laquelle je peux m’adapter et rebondir à tout moment.
C’est d’ailleurs ce que je retiens réellement de cette première année de master : j’ai trouvé ce que je recherchais.
Je comprends enfin le langage des marketeux. J’en suis même une ! Je comprends ce que les actions que j’effectuais de façon intuitive impliquent désormais pour mon entreprise.
L’apprentissage c’est aussi d’observer et analyser les données en ma possession. Et des données j’en ai à la pelle !
C’est en rédigeant mon projet managérial que j’ai pris la mesure de tout ce que j’ai réussi à créer toute seule avec Ibilola.
Vous savez j’ai commencé ma marque uniquement avec mes envies et une communauté engagée qui m’a fait confiance.
Aujourd’hui je me sens comme sur un plateau et dans une zone de confort dont il m’est nécessaire mais difficile de sortir pour mener Ibilola encore plus loin.
Grâce à cette formation je me sens armée d’une vision plus claire pour le futur.
J’estime que la réussite de cette première année de master est le fruit d’un travail collectif aussi bien avec les enseignements que j’ai reçus que grâce à vous qui me suivez depuis si longtemps et qui avez pris le temps de répondre à mes différents sondages.
Et maintenant ? Qu’est-ce qu’on fait ?
Alors master 2 ou pas master 2 ?
Eh bien j’arrête. Il n’y aura pas de Master 2 pour moi cette année. Je ne dis pas que je n’y retournerai jamais hein. Maintenant que je me sais capable de reprendre des études, de continuer à apprendre et persévérer, j’ai en fait tout un boulevard devant moi !
Néanmoins, oui j’ai réussi haut la main et ça a mis du baume au coeur à la Gaëlle de 20 ans qui avait si mal vécu ses années fac, oui j’ai énormément appris et rempli ma mission de servir Ibilola mais les raisons pour lesquelles j’en suis arrivée à prendre cette décision sont le fruit d’une profonde introspection.
Alors je vous donne rendez-vous dans le prochain billet pour partager avec vous ces réflexions ainsi que mes projets pour cette rentrée.
Le look du jour est composé de pièces issues de la dernière capsule soyeuse pour Ibilola. Il s’agit de tenues fluides et légères qui en précommande sur ibilola.com de la taille 36 à 62.
Je porte précisément le kimono mousseline Sally ainsi que le pantalon Sitoé.
Le top rose est un prototype du crop top Mia dans une matière que je teste actuellement pour les saisons à venir.
Les photos ont été prises à Dakar au Sénégal par Khalil
Pour aller plus loin
Découvrir www.ibilola.com ma ligne de vêtements grande taille en Wax
Commander mon livre Fière d’être moi-même, Ed. Leduc à la Fnac ou sur Amazon
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1 Comment
Ma chère Gaelle,
Merci pour ce retour concernant le reprise de tes études.
Je te suis également sur Instagram et j’avoue que j’admire la personne que tu es, tes engagements professionnels à travers ta marque !
Il y a tellement de choses à dire tellement tu es inspirante !
Et me voilà, décidée à reprendre mes études à 55 ans en Octobre, après avoir travaillé pendant plus de 30 ans en Bureau d’études en tant qu’assistante administrative et commerciale en gestion de projets.
J’ai envie de concrétiser un projet qui me tient à cœur : l’accompagnement à la personne.
J’avais besoin d’écrire un nouveau chapitre de ma vie, personnelle et professionnelle, tourné vers l’Humain et je voulais formaliser mon engagement , mon investissement par l’apprentissage et un diplôme!
🤗😊
Te lire me montre combien il faudra composer avec les aléas de la vie, son organisation, les personnes avec qui nous serons amenés à étudier,… 😁😆😉🙃
Mon histoire de vie m’aidera sûrement durant cette première année d’études et j’espère bien trouver ce que je suis venue chercher 🙏🙏🙏
Belle continuation Gaelle !
Avec toute ma considération,
Sabine