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J’ai le plaisir de vous annoncer que je présenterai la nouvelle collection d’Ibilola à l’occasion du défilé virtuel de la Full Figured Fashion Week le samedi 27 juin.

Il s’agit de la semaine dédiée à la mode grande taille qui se tient chaque année à New York.

Il y a 10 ans, jour pour jour je me rendais à NYC pour assister à cette fashion Week. Si on m’avait dit à l’époque que j’y présenterais un jour ma marque en tant que créatrice de mode je ne l’aurais pas cru. Et puis c’est encore plus spécial car en ces temps de Covid-19, c’est encore le digital qui nous réunit.

Je me souviens que j’étais si émerveillée de découvrir des mannequins qui faisaient ma taille. Elles défilaient dans des vêtements qui épousaient parfaitement leurs formes sans jamais les cacher.

C’est lors de cette Fashion week, ponctuée par des conférences sur l’industrie de la mode grande taille que j’ai senti que ma mission se situait exactement là. Je souhaitais travailler à apporter une vision positive de la mode grande taille.
Autant dire que je suis particulièrement fière, émue et honorée d’y présenter Ibilola, la première ligne de mode grande taille en Wax.

Je me suis replongée dans mes souvenirs de cette fashion week qui est la première du genre. Je n’avais pas réalisé tout ce que j’y avais vécu.

Quelques influenceuses américaines : Nadia Aboulhosn , Marie Denee, Elann Zelie, Gwen Devoe organisatrice de la FFFWeek

J’ai entendu parler de la FFFWeek en mai 2009 lors de la première édition à travers une interview de Gwen DeVoe, organisatrice de l’événement. Je lui ai alors écrit en lui promettant d’être présente l’année d’après.

Je ne vous raconte pas les péripéties pour obtenir mon visa pour les Etats-Unis. Mon passeport quant à lui était retenu par le consulat du Sénégal qui ne souhaitait pas renouveler sans que je ne présente un certificat de nationalité. J’ai vraiment très mal vécu ce moment, sachant que je vivais par ailleurs des difficultés avec mon titre de séjour.

J’ai finalement réussi à me rendre à New York en 2010 pour la toute première fois. J’entrais dans un monde magique ! Je rencontrais mes blogueuses préférées, assistais à des conférences qui ont forgé ma vision de de la size acceptance, prémices du Body positive comme on l’entend aujourd’hui, j’ai échangé, noué des relations solides que j’ai encore aujourd’hui, rencontré des mannequins qui étaient au début de leur carrière. Coucou Ashley Graham !

Lors de ces événements, la programmation était folle. Croisière en blanc pour ouvrir les festivités, des concours de mannequins, concerts, séance shopping guidée à travers la ville, et évidemment des défilés de mode.

Je peux vous dire que je n’ai en fait jamais visité la ville de New York car très prise durant cette semaine.

J’étais la seule francophone pour cette édition. L’année d’après j’ai embarqué 3 copines avec moi pour un girls trip, l’année suivante nous étions une douzaine. Nous partagions un appartement à Brooklyn et vivions notre meilleure vie comme dans une série tv.

Entre temps, mes missions ont augmenté ! Tantôt reporter sur place pour des webzines français, tantôt blogueuse officielle de la Full Figured Fashion Week en charge de la création de contenus sur les différents événements. J’ai énormément appris sur le « business » du blogging par exemple en partageant ma chambre avec Marie Denee, alias The curvy fashionista. C’est d’ailleurs lors d’une conversation nocturne avec une collègue australienne que j’ai eu l’idée de créer le collectif French Curves. C’est aussi à ce moment là que j’ai imaginé mon projet de boutique éphémère avec la Curvy boutique – Dakar.

La Full Figured Fashion Week c’était une expérience stimulante dans l’expérience déjà particulière qu’est un voyage à New York.

Avec Gabifresh, Marie Denee, Chastity Valentine, d’autres collègues blogueuses

En voyant toutes ces photos je constate que je portais régulièrement du Wax pour la grande soirée de clôture. J’ai toujours considéré ces imprimés comme des tenues d’apparat ainsi qu’une façon d’emporter un peu d’Afrique avec moi jusqu’aux Etats-Unis. Cela me rassure de voir que je suis constante sur le sujet.

Une robe confectionnée à Dakar dans un Wax Vlisco sûrement subtilisé à ma maman.

Si jamais vous souhaitez suivre l’événement de ce week-end, les défilés, assister aux conférences en ligne, découvrir de nouvelles marques, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la Full Figured Fashion Week.

Pour ma part, je vous donne rendez-vous le dimanche 28 juin à 18 heures lors du live du Curves & Cocktails pour débriefer au sujet de mon défilé et de toutes les festivités.

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L’été est sans aucun doute ma saison préférée.

Celle durant laquelle je peux enfin me découvrir entièrement, revoir la mer et m’y baigner même si ce n’est pas encore gagné avec Corona. Je compte bien profiter de chaque instant de cet été 2020 quelque soit l’endroit où je serai.

Je suis super inspirée durant la saison estivale pour m’habiller notamment parce que je n’ai pas à porter des couches et des couches de vêtements.

Même si je n’arrête pas de porter de la couleur durant les temps froids, je me sens vraiment plus heureuse de porter de la couleur et certains accessoires entre mon anniversaire (début de l’été pour moi et la mi-septembre).

C’est malheureusement la période durant laquelle beaucoup de personnes grosses éprouvent des difficultés à profiter pleinement de ce moment car il fait chaud, que certain.e.s n’osent pas montrer leurs bras et/ou leurs cuisses, qu’on transpire beaucoup et que les cuisses brûlent à cause des frottements. J’ai d’ailleurs publié un billet à ce sujet avec quelques astuces et conseils pour bien traverser cette saison. N’hésitez pas à le consulter ici « Mes astuces pour profiter de l’été quand on est grosse« .

Ma démarche vis à vis de la mode

Ma consommation de vêtements a encore plus évolué ces 9 derniers mois.

Après mon craquage phénoménal aux USA l’été dernier j’ai encore plus réfléchi à ce que je souhaite porter et la façon dont j’ai envie de vivre la mode. De belles matières, une réflexion sur le pourquoi du comment de la fast fashion, la démarche d’inclusivité des marques chez lesquelles je consomme, etc etc.

Ayant créé ma propre marque il y a 3 ans et en adoptant par exemple le système de pré-commandes : je me sens encore plus concernée par une démarche de consommation raisonnée de la mode.

Chassez le naturel il revient au galop

A l’approche de l’été j’ai toujours envie de m’acheter de nouvelles sapes parce que bon avouons que j’aime vraiment ça !

Pour continuer dans mon choix de consommer différemment, j’ai pris le temps de trier le contenu de mon dressing, de donner, jeter, et vendre sur mon compte Vinted (lien ici) ce que je ne compte plus porter, ce qui est usé et ce qui ne me plait plus. Il y avait même des pièces jamais portées encore étiquetées. Come on gurl !

Mon dressing est un mix de pièces très fortes notamment avec ma collection de tenues de chez Ibilola, ma ligne de vêtements en Wax ainsi que des basiques. J’associe généralement ceux-ci pour une touche colorée plus ou moins prononcée.

Pour mon shopping de fin de confinement, début d’été, félicitations de mois sans faire de shopping, je me suis donc tournée vers des basiques ! Quelle originalité !

Mon look du jour en est la parfaite illustration de tout ce cheminement

Le pantalon fuselé déjà : une coupe que j’adore !! Je le porte avec TOUT. Du top blanc à l’imprimé, de l’escarpin aux baskets. C’est THE basique que j’ai adopté et surtout la coupe de pantalon qui me plaît réellement. Je m’y sens tellement bien c’est un truc de fou. J’avoue qu’il me fait un peu penser au confort d’un jogging. Après des mois passés à la maison : on adore les pièces fluides et légères.

Le caraco avec ses fameuses bretelles spaghetti. Un cauchemar pour certain.e.s car les bras nus tu connais. Et pourtant je trouve cette pièce tellement chic. Elle se porte seule, se glisse sous une veste en denim, un blazer et on c’est parti.

De l’inclusivité dans la mode

Trouver des basiques de qualité qui traversent les saisons reste néanmoins une réelle difficulté lorsqu’on dépasse une taille 44. Et pourtant ce sont les pièces qui devraient constituer la base de notre dressing comme leur nom l’indique.

Avoir des vêtements dans de belles matières, dans lesquelles nous nous sentons à l’aise, qui sont bien coupées et dans lesquelles nous ne souffrons pas de désagréments type transpiration et vêtements qui collent bizarrement devraient juste être un pré-requis en fait.

J’espère que l’industrie va évoluer dans ce sens. Je trouve que nous méritons des choses de valeur en fait autant que nous avons de la valeur.

Je sais que la réflexion sur la mode éthique au sens commun du terme est assez prématurée en ce qui concerne la mode grande taille. C’est vrai que nous en sommes encore à chercher LE tailleur super bien coupé qui prend en compte toutes les spécificités de nos différentes morphologies. Néanmoins je dépose ça ici histoire que planter une petite graine comme je le fais depuis from Mathusalem maintenant.

Avec la crise sanitaire et économique l’industrie de la mode a accéléré sa réflexion sur les questions d’éthique.

Il est grand temps de penser l’inclusivité comme une grande part de la mode éthique et du développement durable.

On parle écho-responsabilité à tout va. Et si le fait de proposer une meilleure offre aux rayons grande taille mais pas que : aux personnes non-blanches, à celles vivant avec un handicap, à une vision moins genrée du vêtement pouvait limiter la consommation de fast fashion ? Hein ?

Stop l’hypocrisie dans ce sens car oui on parle de diversité avec 2-3 mannequins qui sortent des standards beauté érigés par la mode mais ce n’est pas suffisant ! We want more !

Je me dis qu’il faudrait carrément une sorte de « label inclusif » comme pour les matières, conditions de travail, conditions de production.

En tant que consommACTEUR c’est aussi important de dépenser notre argent là où sommes valorisé.e.s et où nous sommes accueilli.e.s à bras ouverts ainsi que notre porte-monnaie.

C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’achète pas de vêtements auprès de certaines enseignes qui n’étendent pas leurs tailles mais jouent sur tous les codes du discours body positive. Et puis sérieusement la mode de l’oversize m’exaspère car j’attends un certain rendu, une certaine attention portée à la confection du vêtement. Pas un habit au rabais niveau technicité et que je peux porter juste parce qu’il est oversize.

Gars mon argent compte en fait ! Donc je décide de le mettre là il est vaut la peine d’être dépensé et là où je me sens respectée. Ce serait cool de réussir à ne plus se contenter de ce qu’on nous donne mais d’aller plus loin encore. Je pense que c’est vraiment ce qui m’a poussée à créer ma propre marque en fait.

Le numéro sur l’étiquette ne compte certes pas dans ma vision de la mode mais l’investissement apporté par une marque pour inclure le plus de monde si en fait.

En fin de compte : scander qu’on se sent concerné par l’humain, les conditions de fabrication d’un vêtement et exclure toute une frange de la population c’est un sacré concept quand même !

Qu’en pensez-vous ? Comment vivez-vous la mode ? Avez-vous remarqué que vos habitudes de consommation évoluent ?

Je vous laisse avec les photos de ce look que j’adore avec ces basiques qui me plaisent tant et que vous croiserez par-ci par-là au détour des looks des prochaines semaines portés différemment.

Voici les liens de ce qui est encore en ligne : pantalon / caraco / chaussures (offertes par la marque) / le sac vient d’une boutique à Lagos /Pour le sautoir vous trouverez votre bonheur sur Afrikrea / J’ai trouvé les boucles d’oreilles en magasin chez Hema. Mes mèches viennent de chez Mama Rose Beauty, une marque de mèches black owned dont je vous ai parlé dans le billet ici.

Pour sortir de chez j’ajoute un masque en Wax de chez Ibilola et on est bon ! Ils sont en vente en édition limitée sur l’e-shop ici.

Un grand big Up à mon équipe pour la mise en beauté de ce shooting maison. Je devrais peut-être leur consacrer un billet spécial car les femmes avec lesquelles je travaille sont vraiment merveilleuses et investies dans leur mission à mes côtés.

Maquillage Nallah Sangare – Coiffure à domicile avec tout le salon de coiffure Chan-tra Bin – Photographe Capucine De Chocqueuse – Assistante Saaro.

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Hello mes beautés ! Comment vous portez-vous ? Cela fait désormais 1 mois que le déconfinement a commencé en France. Comment le vivez-vous ?

De mon côté : j’y vais step by step. Je suis très peu sortie de chez moi. Il faut dire que je travaille à mon compte et hors événements reste habituellement à la maison. J’ai néanmoins recommencé à travailler en équipe notamment pour les shootings et lancement de la nouvelle collection d’Ibilola en vente actuellement sur ibilola.com

Avec la team composée de la photographe, maquilleuse, coiffeuse et de mon assistante, nous nous sommes adaptées en faisant par exemple une bonne partie des photos chez moi et dans le voisinage.

Exit les hôtels et le fast parisiens, on fait avec ce qu’on a et commençons où nous sommes. C’est d’ailleurs ainsi que l’aventure d’Ibilola a débutée. J’ai négocié des tissus auprès de ma maman pour lancer ma première production. J’ai ensuite choisi le modèle économique de la pré-commande faute de fonds à avancer pour du stock. Finalement ce choix s’est avéré le meilleur pour éviter tout gaspillage de tissus et produire de façon résonnée.

Tout ceci pour dire que les circonstances peuvent ne pas être favorables, nous avons toujours des ressources insoupçonnées en nous.

C’est d’ailleurs ce dont il est question dans le podcast féministe Nouveau Modèle dans lequel j’ai été interviewée durant le confinement. J’y parle de business, de mes engagements avec Ibilola et de ma vision de la mode inclusive. Cliquez ici pour écouter cet épisode.

J’ai pris énormément de plaisir à prendre les photos qui illustrent ce billet d’abord parce que je suis habillée en Ibilola et surtout parce que la jupe patineuse en Wax avec des poches et la première pièce que j’ai pensée pour lancer ma ligne de vêtements.

C’est un modèle de jupe qui s’intègre à tout type de style que ce soit du casual, du chic ou même du workwear. Le tout est de se sentir bien dans ce que vous portez et de marcher la tête haute.

Si vous me croisez dans les rues de Paris, ce sera probablement avec ce type de look. Je suis souvent en baskets puisque je cours tout le temps entre le RER et le métro et souvent avec une pièce forte et colorée issue de ma marque.

Cette jupe s’intitule Ngoné. C’était le prénom sénégalais de Marie Yvonne qui nous a quittés en mars 2018. J’ai écrit au sujet de la façon dont je gérais ce deuil dans le billet intitulé « Show must go on » .

Comme je l’évoquais dans mon précédent billet : cette nouvelle collection s’intitule « Njaboot » qui fait référence à la famille. J’ai ainsi tenu à donner le prénom de certains membres de ma famille aux différents modèles.

Les imprimés portent le prénom d’une ville d’Afrique qui fait aussi référence à la famille. Celui-ci par exemple se nomme « Tabou ». C’est déjà le best-seller de la saison !

Tabou est une ville de Côte d’Ivoire dans laquelle ma maman a travaillé durant quelques années. Je n’ai malheureusement pas pu m’y rendre pour différentes raisons mais je sais que c’est une ville dans laquelle elle était heureuse de vivre. Et puis bon : vous commencez à connaître mon amour pour la Côte d’Ivoire n’est-ce-pas ? Alors autant en profiter !

Les détails du look

Jupe Ibilola / Crop top / Veste en jean / Boucles d’oreilles / Baskets

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Hello mes beautés !

Je vous présente la robe « Aïcha » de ma nouvelle collection chez Ibilola (en vente ici). Ici, je la porte dans l’imprimé « Cové » plus connu sous le nom de « Chéri ne me tourne pas le dos ».

Puissante et capable de déplacer des montagnes : c’est ainsi que je m’y sens.

Ceci aujourd’hui tout comme le jour où j’ai décidé d’aller plus loin dans mon engagement envers la mode grande taille en créant ma propre ligne de vêtements.

Nous vivons une période particulièrement intense niveau émotions entre la crise sanitaire, la crise économique et les violences policières et racistes qui gangrènent notre société. C’est un moment difficile pour beaucoup de personnes et c’est compréhensible.

J’ai dans ce contexte décidé de travailler sur ma force intérieur et sur ma capacité à m’adapter à toutes les situations en continuant à suivre ma joie.

Je travaille sur moi, je m’exprime et crée des bulles de bonheur malgré les moments de tristesse et de colère.

C’est je pense primordial pour réussir à traverser ces périodes et transformer nos épreuves en force.

C’est ce que je fais constamment avec Ibilola, notamment lorsque j’organise le shooting et réunis mon équipe pour créer ces images qui vont exprimer une émotion, un temps suspendu et une projection vers des jours heureux. Exemple les vacances !!

Je vous encourage donc à vous créer des bulles de bonheur. Celles où vous vous sentez puissant.e.s, apaisé.e.s, prêt.e à déplacement des montagnes.

L’imprimé de cette robe est très classique et historique parmi les tissus Wax. Il se décline en différentes teintes comme celui-ci issu d’une précédente collection d’Ibilola.

J’adore tous les noms que portent les différents tissus. Ce sont généralement les vendeuses de pagnes sur les marchés de Cotonou ou d’Abidjan qui les baptisent.

Celui-ci en particulier serait le « cadeau idéal » des maris lorsque leur femme est en colère et qu’ils souhaitent se faire pardonner et ainsi ne pas être privé d’ébats amoureux. Tout un programme !

Pour ma part, j’ai décidé de renommer ce tissu comme tous ceux des collections d’Ibilola, d’abord pour me simplifier la tâche, ensuite pour les personnaliser.

La nouvelle collection s’intitule « Njaboot » qui signifie « la famille » en Wolof. J’ai donc souhaité donner des noms de villes africaines qui ont un rapport avec ma famille pour ces tissus.

« Cové » est la ville dont ma grand-mère Yvonne est originaire. Je n’ai pas encore eu l’occasion de m’y rendre lors de mes séjours au Bénin. J’aimerais beaucoup découvrir ses terres.

J’avais envie ici de lui rendre hommage et en quelque sorte l’impliquer dans l’aventure Ibilola.

Une affaire de famille. C’est aussi le cas pour le nom de chaque modèle.

La robe « Aïcha » pour le prénom de l’une de mes cousines. Les inconnus ont longtemps cru que nous étions soeurs car toujours fourrées ensemble et qu’elle ressemble énormément à ma maman.

Aïcha est une jeune femme très douce avec beaucoup de caractère. Méfiez-vous de l’eau qui dort comme on dit ! Je l’aime tant.

Pour le look, j’ai associé la robe avec les lunettes « Flex » issues de la collaboration entre la chanteuse Lizzo et la marque Quay Australia en vente ici.

Je verrais bien ce look pour un événement type mariage ou baptême. Ceci lorsque nous pourrons de nouveau nous réunir n’est-ce-pas ! Oh et puis je rappelle qu’elle a des poches parce que les poches : c’est la vie.

Je vous laisse avec quelques photos du shooting réalisé post-confinement avec ma super équipe.

Nous étions sur le parking derrière mon immeuble avec les voisins qui étaient comme au spectacle. On adore.

Rendez-vous sur ibilola.com pour pré-commander ma nouvelle collection avant le 10 juin 2020.

Photos : Capucine de Chocqueuse – Maquillage Nallah Sangaré – Coiffure Chan-tre Bin – Assistante Saaro Diagouraga.

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Ce jour de mai tant attendu est de retour : il s’agit de la fameuse commémoration de ma naissance alias anniversaire.

Je ne sais que dire à part que je suis pleine de gratitude pour cette nouvelle bougie que je souffle aujourd’hui.

En cette période inédite où il est question de distanciation sociale, je suis reconnaissante d’être si bien entourée malgré les kilomètres qui me séparent de celleux que j’aime. Je ne cesserai jamais de louer l’existence d’internet !! Souvenez-vous que je parlais de « remettre de l’humain au cœur des relations virtuelles ». Grâce à ce formidable outil je peux célébrer cet anniversaire comme il se doit avec tout le monde à distance.

Cette année j’ouvre un tout nouveau chapitre de ma vie : au sens figuré comme au sens propre… J’ai hâte de vous du nouveau projet qui occupe toutes mes pensées.

« The more you praise and celebrate your life, the more there is in life to celebrate. » traduire par  » Plus vous louez et célébrez votre vie, plus il y a de choses à célébrer dans la vie. » C’est définitivement ma philosophie.

Oprah Winfrey :

Merci la vie pour ces 37 printemps.

Les 2 mois de confinement que nous avons vécus ont eu des allures de voyage initiatique pour moi. Je suis donc d’autant plus reconnaissante d’être bel et bien présente aujourd’hui pour continuer à profiter de chaque présent.

Je n’ai pas grand chose à rajouter par rapport à mes billets des années précédentes dont celui-ci où je vous racontais à quel point « apprendre à être MOI et à m’affirmer a profondément contribué à mon bien-être ». Cette année j’ai continué sur cette lancée. Je me suis aussi mise en « position de recevoir » comme j’en parlais à la fin du mois de février.

Merci pour toutes vos ondes positives et cette belle énergie que nous cultivons à travers ce blog et les différents réseaux sociaux.

Je vous laisse avec quelques photos de mon shooting d’anniversaire. Les festivités avaient déjà commencé à ce moment là. Ma super équipe y a fortement contribué.

Je porte une robe (ici) et des sandales (sold out) offertes par Asos / Des boucles d’oreilles Parfois (ici) / Le ballons viennent de chez The popcase et Hema.

Les photos ont été réalisées par Capucine De Chocqueuse avec Nallah Sangaré à la coiffure et Chan-Tra à la coiffure. Tout ceci sous la supervision de ma merveilleuse assistante Saaro.

Je vous souhaite un très bon week-end de Pentecôte.

PS : je vous donne rendez-vous ce dimanche 31 mai à 18 heures sur mon compte instagram pour un live du Curves & Cocktails à l’occasion duquel je vous présenterai la nouvelle collection d’Ibilola.

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Ce billet est en partenariat avec Blooming, une marque française de culottes menstruelles. 
J’ai reçu les modèles Chloé, Clara et Emma que j’ai essayés lors de mes 2 derniers cycles juste avant et pendant le confinement.
Pour lire mon expérience avec ces culottes de règles je vous donne rendez-vous au paragraphe intitulé ‘Réinventer sa routine de règles avec aux culottes Blooming’. 

Avant la revue, je reviens avec vous sur mon histoire de règles et sur la façon dont j’ai peu à peu réussi à briser le tabou autour de ce sujet passionnant qui nous concerne presque toutes.

Mon histoire de règles entre préjugés et tabous

J’ai eu mes premières règles à l’âge de 12 ans. Le vendredi 4 août 1995 pour être précise. Le jour de l’anniversaire de Taj Jackson, l’un des 3T. Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que mon adolescence a tourné autour de ce groupe. Raison pour laquelle cette date est donc gravée dans ma mémoire.

Hello le « Bazooka »

Je me souviens que ce jour là, ma tante m’a appelée dans sa salle de bains.

Elle m’a alors tendu un paquet de “garnitures” alias “services hygiéniques” que j’appelais “bazooka” ainsi qu’un stock de tissus découpés dans une serviette de bain
Ma tante m’expliqua qu’il fallait que je porte ces 2 objets ensemble, que je jette le “bazooka” au bout de quelques heures et lave la serviette ainsi de suite jusqu’à ce que les saignements s’arrêtent. 

Elle m’a aussi dit “ Gaëlle, à partir d’aujourd’hui, si un garçon te dit “viens” tu refuses ! Tu as compris ?” mais ceci est une autre histoire. 

Je n’ai jamais aimé ce fameux “bazooka” car cette serviette était particulièrement épaisse et inconfortable. J’avais aussi en horreur de laver les carrés de serviette de bain car j’avais vraiment intégré le fait que les “les règles c’est sale”. Je ne supportais tellement pas de toucher cette matière qui sortait pourtant de mon corps que je pouvais d’ailleurs prendre plusieurs douches par jour durant cette période. 

C’était néanmoins un sujet central dès le début des années collège. 
Je voyais mes camarades de classe pleurer lorsqu’elles “voyaient leurs règles” et les garçons se moquer de celles qui se retrouvaient avec une tache sur leur blouse.

Un sujet central néanmoins entouré de mystères et qui rend les femmes “impures”. Tout un programme.

C’est seulement en classe de 4ème lors du cours de sciences de la vie et de la terre et grâce à la chronique de Catherine Solano dans OK Podium que j’ai appris et compris ce qu’il y avait à savoir sur le sujet. 

Ma routine menstruelle

C’est aussi dans OK Podium que j’ai découvert l’existence de serviettes périodiques beaucoup plus fines que le fameux “bazooka” car un échantillon était offert avec un numéro. 

Cela coïncidait avec la période à laquelle j’ai commencé à recevoir de l’argent de poche. Ni une, ni deux, j’ai investi mes finances dans l’achat de mes propres serviettes. Fini le “bazooka” ! 

C’est cette routine que j’ai adoptée depuis toutes ces années. A savoir porter des serviettes périodiques. Je n’utilise plus le terme “hygiénique” car je ne considère plus que les règles sont sales. 

Lorsqu’à 18 ans je quittais mon Sénégal natal pour vivre en France, j’ai voulu essayer le tampon car “émancipation t’as vu”.
J’ai vite déchanté. Je n’aimais pas l’idée d’avoir un corps étranger en moi. J’ai vraiment trouvé cela intrusif et désagréable (sans doute mal inséré au vu de mes aprioris sur la question).  

« Tampon, notre ennemi intime », le film choc

En novembre 2017, j’ai regardé comme beaucoup ce fameux reportage de France 5 intitulé « Tampon, notre ennemi intime » qui parlait du syndrome du choc toxique. Ce film sensibilisait aussi au sujet de la composition flou des protections périodiques type tampons et serviettes. 

Ce reportage m’a tellement marquée que j’ai commencé à me renseigner sur la coupe (cup) menstruelle car ma santé intime est devenue tout d’un coup un sujet important. 

A la rencontre de la coupe menstruelle

Je m’étais un peu réconciliée avec l’idée d’introduire un objet dans le vagin et de voir mon sang.

J’avais en outre quelques connaissances qui en utilisaient déjà depuis un certain nombre d’années. Sans compter que je commençais à sérieusement réfléchir à l’impact de mes actions sur la planète et donc tout naturellement à réduire mes déchets. 

Par chance : j’ai reçu une coupe menstruelle de la part d’une marque pour tester le produit. 

Comment vous dire ? Quelqu’un aurait pu me prévenir qu’il fallait être contorsionniste pour utiliser cette petite chose ! Je ne me voyais pas faire des acrobaties dans des toilettes publiques pour vider la cup à un moment de la journée. Sans compter que cette période du mois n’est pas ma préférée. No thank you. 

Veni, vidi, vici pas du tout. 

Cette expérience m’a néanmoins permis de voir POUR LA PREMIÈRE FOIS ce à quoi ressemblent réellement les règles ainsi que la quantité de sang et autres sécrétions qui peuvent s’écoulent en une nuit.

J’ai ainsi compris que j’ai un flux moyen. Ni léger, ni abondant. 
Mes règles durent en moyenne entre 3 et 5 jours. 
Mon cycle est régulier depuis toujours. La seule fois où il m’a fait défaut c’était à cette occasion.
Je ne souffre d’aucun dysfonctionnement ni douleurs. Juste un inconfort dû à la période. 
Un cycle somme toute idéal. J’ai conscience de ma chance. Cela car la parole s’est énormément libérée au sujet du corps des femmes. 

Briser le tabou des règles 

Ces dernières années il y a en effet une véritable évolution des mentalités et toute une déconstruction autour du corps des femmes.

La couleur rouge (à la place du bleu) représente désormais le sang dans la publicité. La consommatrice s’interroge de plus en plus sur la composition des tampons et serviettes . Chacun.e réfléchit à agir à son échelle pour préserver notre planète et être dans démarche durable. 

Le féminisme s’exprime de plus en plus en plus à travers des mouvements comme le body positivism ou encore le #nobras (hey on en parle du confinement et des soutien-gorge oubliés ?).

Ainsi, grâce aux réseaux sociaux, nous avons enfin la possibilité de parler ouvertement de nos règles et de la façon dont chacun.e se sent dans son utérus.
Coeur sur mes sis qui souffrent d’endomériose, du syndrome des ovaires polykystiques dit SOPK ou encore de fibromes.

Nous commençons à l’intégrer l’idée qu’en fait les règles c’est normal même s’il demeure de réelles inégalités en la matière selon les pays et cultures. 

C’est donc le moment idéal pour revenir à des choses simples et entamer une révolution dans nos culottes.

Tampons, serviettes, coupe menstruelle, serviettes lavables, flux instinctif libre, culotte menstruelle : mon corps, mes règles, mes choix. Toujours. 

La culotte menstruelle : mais késako en fait ? 

C’est là qu’on parle de “culotte de règles”. La première fois que j’en ai entendu parler c’était en 2014. Une marque américaine m’avait envoyé un exemplaire qui coûtait 118$. Cette marque était clairement en avance mais n’a malheureusement pas fait long feu. 

Néanmoins, depuis 3-4 ans je vois “culottes menstruelles” partout sur la toile. 
Je me suis de nouveau intéressée à la question au vu du choix impressionnant qui existe. 

L’épopée de la culotte menstruelle grande taille

La promesse : une culotte avec une technologie innovante qui permet une absorption de l’équivalent de 3 tampons. Pas de fuite. Jusqu’à 12 heures de protection. Une démarche éco-responsable car génère peu de déchets avec un achat rentabilisé au bout de quelques mois. 

Vivant en France, j’ai d’abord et avant tout voulu consommer au plus près et tester une marque française. Pas forcément made in France mais au moins une marque française quoi. 

Ah Lalala ! J’ai vite déchanté pour la simple et bonne raison que je suis une femme grosse. 

Si je m’habille au rayon grande taille des magasins c’est que c’est aussi le cas de mon fessier en fait. Elémentaire. 

A l’époque toutes les marques françaises de culottes menstruelles s’arrêtaient systématiquement à la taille 48. A croire que nous n’avons pas nos règles au delà de cette taille. Once again. 

Nous pouvons noter une multitude de choix pour tailles 34 à 48. Celui-ci se réduit de la taille 48 à 52 et finit par être quasi inexistant quand on dépasse une taille 52 

Il aurait fallu que je commande à l’étranger pour trouver mon bonheur. Par souci d’économie, et par peur de me tromper et d’être déçue j’en suis restée là. C’était en janvier 2019. 

La réalité, lorsqu’on est une femme grosse est qu’avant d’entrer dans des considérations du type : est-ce que la composition est clean ? Est-ce qu’il y a des fuites ? Quid du flux ? Est-ce qu’il y a des odeurs ? Il me semble qu’il y a une grande question à laquelle répondre : où trouver des culottes menstruelles en grande taille ? 

Culotte menstruelle Clara de la marque Blooming jusqu’à la taille 52

Réinventer sa routine de règles avec les culottes menstruelles Blooming

C’est là que Blooming entre dans la danse.

Il y a quelques semaines, soit plus d’un an après ma tentative d’essayer les culottes menstruelles, j’ai été contactée par la marque Blooming qui me proposait de tester leurs si jolies culottes. 

Ma première réflexion : hum ? Est-ce que mes fesses y entreront ?

La marque propose différents modèles de culottes de règles de la taille 14 ans (32/34) à 52. 
Ma taille de confection est le 54. 

J’ai néanmoins voulu donner sa chance à Blooming tout simplement parce qu’elle va au delà de la taille 48 Soit un éventail de tailles plus étendu que la majorité des marques de lingerie menstruelle qu’on peut trouver dans le commerce.
J’apprécie aussi le positionnement body positive avec les visuels de sa campagne qui mettent en évidence des femmes aux silhouettes différentes et aux corps pas forcément  normés. 

C’est par ailleurs primordial pour moi de pouvoir aborder un sujet qui nous concerne presque tous.tes. 

Parler de culottes menstruelles c’est proposer une alternative aux solutions qui existent déjà tout en respectant la liberté de chacune de choisir sa protection. Nous avons aussi le droit d’avoir des réflexions sur le développement durable lorsque nous nous habillons au rayon grande taille.

Et ce test alors ? 

J’ai dans un premier temps reçu les modèles Emma et Chloé au début du mois de mars qui coïncidait avec le début de mon cycle. 

J’ai essayé Chloé (la culotte rouge) durant toute une journée. J’avais une sortie. 

Au départ je n’étais pas tranquille et me demandais à tout moment si je n’avais pas une fuite, une tâche, tout ce qu’on peut craindre. Tout s’est plutôt bien passé. J’ai eu une sensation d’être mouillée au début car je guettais justement l’humidité à tout moment. Cela s’est finalement estompé lorsque j’ai lâché prise. Je n’ai par ailleurs remarqué aucune odeur. Chloé est néanmoins un peu juste pour moi. 

J’ai ensuite essayé le modèle Emma (noir) durant une nuit. L’expérience était meilleure car la culotte m’allait parfaitement. Aucune fuite au réveil. Nada. 

J’ai par la suite demandé à recevoir le modèle Clara qui avec sa taille haute était mon coup de coeur mais était en rupture de stock au moment de la commande. 

Je l’ai finalement reçue durant la confinement. 

C’est celle que je porte sur les photos et j’en suis entièrement satisfaite. Je recommande particulièrement ce modèle par rapport à mon expérience. 

Pour l’instant, je porte la culotte en journée et une serviette la nuit. Je pense que cela me rassure encore un peu.

La culotte est agréable et confortable. J’avais peur de l’effet “bazooka” de mon adolescence avec ce fond de culotte qui peut sembler épais mais que nenni. Elle est même particulièrement fine et douce. 

Au niveau de l’entretien : il faut savoir que la culotte menstruelle se rince à la main. On doit ensuite la laver à la main ou à la machine à 30° en évitant d’utiliser un assouplissant. Plus d’informations ici https://blooming.rocks/blogs/news/comment-laver-votre-culotte-menstruelle 

Pour ma part quitte à rincer la culotte, autant la laver en même temps pour qu’elle sèche durant la nuit et que je puisse la réutiliser rapidement. Cela m’évite aussi d’attendre une prochaine machine même si cela ne me dérange pas de la laver avec mes vêtements.

Le prix

Entre 26€ et 29,85€ selon le modèle.

Je me suis amusée à calculer le montant de tout ce que j’ai acheté comme serviettes périodiques depuis le 4 août 1995. Une fortune. Je ne sais pas pourquoi j’aime me faire du mal. 

Où trouver les culottes menstruelles Blooming ?

Sur l’e-shop de la marque en cliquant ici Notez que vous avez 25% de réduction avec le code GAELLEPRUDENCIO (hors promo déjà en cours) jusqu’au 31 mai 2020.

Depuis peu chez Auchan et Monoprix (voici la liste des points de vente).

Mon conseil

Essayez car vous seule pourrez savoir ce qui vous convient. 
Mettez vos craintes et vos idées reçues sur les règles de côté et tentez le coup. Vous en aurez ainsi le coeur net. 

Ma recommandation à la marque

Les femmes qui s’habillent au delà de la taille 52 ont aussi leur règles et savent soutenir et rester fidèles à une marque lorsqu’elles se sentent incluses et respectées. La balle est désormais dans votre camp.

Culottes menstruelles Blooming

Et vous ? Quelles protections périodiques portez-vous ? Avez-vous déjà testé les culottes menstruelles ? Lesquelles ?

N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires. C’est ensemble que nous avancerons dans la conversation d’autant plus que Blooming lira vos réactions.

Je m’arrête ici pour l’instant. Ce sujet m’a passionnée. Je ne pensais pas avoir autant de choses à écrire dessus. J’ai adoré écrire ce billet et échanger en amont avec vous sur Instagram. A suivre donc !

J’ai réalisé les photos. Capucine De Chocqueuse les a éditées. 

Pour aller plus loin
Découvrir www.ibilola.com ma ligne de vêtements grande taille en Wax
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