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Ce billet est en partenariat avec Blooming, une marque française de culottes menstruelles. 
J’ai reçu les modèles Chloé, Clara et Emma que j’ai essayés lors de mes 2 derniers cycles juste avant et pendant le confinement.
Pour lire mon expérience avec ces culottes de règles je vous donne rendez-vous au paragraphe intitulé ‘Réinventer sa routine de règles avec aux culottes Blooming’. 

Avant la revue, je reviens avec vous sur mon histoire de règles et sur la façon dont j’ai peu à peu réussi à briser le tabou autour de ce sujet passionnant qui nous concerne presque toutes.

Mon histoire de règles entre préjugés et tabous

J’ai eu mes premières règles à l’âge de 12 ans. Le vendredi 4 août 1995 pour être précise. Le jour de l’anniversaire de Taj Jackson, l’un des 3T. Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que mon adolescence a tourné autour de ce groupe. Raison pour laquelle cette date est donc gravée dans ma mémoire.

Hello le « Bazooka »

Je me souviens que ce jour là, ma tante m’a appelée dans sa salle de bains.

Elle m’a alors tendu un paquet de “garnitures” alias “services hygiéniques” que j’appelais “bazooka” ainsi qu’un stock de tissus découpés dans une serviette de bain
Ma tante m’expliqua qu’il fallait que je porte ces 2 objets ensemble, que je jette le “bazooka” au bout de quelques heures et lave la serviette ainsi de suite jusqu’à ce que les saignements s’arrêtent. 

Elle m’a aussi dit “ Gaëlle, à partir d’aujourd’hui, si un garçon te dit “viens” tu refuses ! Tu as compris ?” mais ceci est une autre histoire. 

Je n’ai jamais aimé ce fameux “bazooka” car cette serviette était particulièrement épaisse et inconfortable. J’avais aussi en horreur de laver les carrés de serviette de bain car j’avais vraiment intégré le fait que les “les règles c’est sale”. Je ne supportais tellement pas de toucher cette matière qui sortait pourtant de mon corps que je pouvais d’ailleurs prendre plusieurs douches par jour durant cette période. 

C’était néanmoins un sujet central dès le début des années collège. 
Je voyais mes camarades de classe pleurer lorsqu’elles “voyaient leurs règles” et les garçons se moquer de celles qui se retrouvaient avec une tache sur leur blouse.

Un sujet central néanmoins entouré de mystères et qui rend les femmes “impures”. Tout un programme.

C’est seulement en classe de 4ème lors du cours de sciences de la vie et de la terre et grâce à la chronique de Catherine Solano dans OK Podium que j’ai appris et compris ce qu’il y avait à savoir sur le sujet. 

Ma routine menstruelle

C’est aussi dans OK Podium que j’ai découvert l’existence de serviettes périodiques beaucoup plus fines que le fameux “bazooka” car un échantillon était offert avec un numéro. 

Cela coïncidait avec la période à laquelle j’ai commencé à recevoir de l’argent de poche. Ni une, ni deux, j’ai investi mes finances dans l’achat de mes propres serviettes. Fini le “bazooka” ! 

C’est cette routine que j’ai adoptée depuis toutes ces années. A savoir porter des serviettes périodiques. Je n’utilise plus le terme “hygiénique” car je ne considère plus que les règles sont sales. 

Lorsqu’à 18 ans je quittais mon Sénégal natal pour vivre en France, j’ai voulu essayer le tampon car “émancipation t’as vu”.
J’ai vite déchanté. Je n’aimais pas l’idée d’avoir un corps étranger en moi. J’ai vraiment trouvé cela intrusif et désagréable (sans doute mal inséré au vu de mes aprioris sur la question).  

« Tampon, notre ennemi intime », le film choc

En novembre 2017, j’ai regardé comme beaucoup ce fameux reportage de France 5 intitulé « Tampon, notre ennemi intime » qui parlait du syndrome du choc toxique. Ce film sensibilisait aussi au sujet de la composition flou des protections périodiques type tampons et serviettes. 

Ce reportage m’a tellement marquée que j’ai commencé à me renseigner sur la coupe (cup) menstruelle car ma santé intime est devenue tout d’un coup un sujet important. 

A la rencontre de la coupe menstruelle

Je m’étais un peu réconciliée avec l’idée d’introduire un objet dans le vagin et de voir mon sang.

J’avais en outre quelques connaissances qui en utilisaient déjà depuis un certain nombre d’années. Sans compter que je commençais à sérieusement réfléchir à l’impact de mes actions sur la planète et donc tout naturellement à réduire mes déchets. 

Par chance : j’ai reçu une coupe menstruelle de la part d’une marque pour tester le produit. 

Comment vous dire ? Quelqu’un aurait pu me prévenir qu’il fallait être contorsionniste pour utiliser cette petite chose ! Je ne me voyais pas faire des acrobaties dans des toilettes publiques pour vider la cup à un moment de la journée. Sans compter que cette période du mois n’est pas ma préférée. No thank you. 

Veni, vidi, vici pas du tout. 

Cette expérience m’a néanmoins permis de voir POUR LA PREMIÈRE FOIS ce à quoi ressemblent réellement les règles ainsi que la quantité de sang et autres sécrétions qui peuvent s’écoulent en une nuit.

J’ai ainsi compris que j’ai un flux moyen. Ni léger, ni abondant. 
Mes règles durent en moyenne entre 3 et 5 jours. 
Mon cycle est régulier depuis toujours. La seule fois où il m’a fait défaut c’était à cette occasion.
Je ne souffre d’aucun dysfonctionnement ni douleurs. Juste un inconfort dû à la période. 
Un cycle somme toute idéal. J’ai conscience de ma chance. Cela car la parole s’est énormément libérée au sujet du corps des femmes. 

Briser le tabou des règles 

Ces dernières années il y a en effet une véritable évolution des mentalités et toute une déconstruction autour du corps des femmes.

La couleur rouge (à la place du bleu) représente désormais le sang dans la publicité. La consommatrice s’interroge de plus en plus sur la composition des tampons et serviettes . Chacun.e réfléchit à agir à son échelle pour préserver notre planète et être dans démarche durable. 

Le féminisme s’exprime de plus en plus en plus à travers des mouvements comme le body positivism ou encore le #nobras (hey on en parle du confinement et des soutien-gorge oubliés ?).

Ainsi, grâce aux réseaux sociaux, nous avons enfin la possibilité de parler ouvertement de nos règles et de la façon dont chacun.e se sent dans son utérus.
Coeur sur mes sis qui souffrent d’endomériose, du syndrome des ovaires polykystiques dit SOPK ou encore de fibromes.

Nous commençons à l’intégrer l’idée qu’en fait les règles c’est normal même s’il demeure de réelles inégalités en la matière selon les pays et cultures. 

C’est donc le moment idéal pour revenir à des choses simples et entamer une révolution dans nos culottes.

Tampons, serviettes, coupe menstruelle, serviettes lavables, flux instinctif libre, culotte menstruelle : mon corps, mes règles, mes choix. Toujours. 

La culotte menstruelle : mais késako en fait ? 

C’est là qu’on parle de “culotte de règles”. La première fois que j’en ai entendu parler c’était en 2014. Une marque américaine m’avait envoyé un exemplaire qui coûtait 118$. Cette marque était clairement en avance mais n’a malheureusement pas fait long feu. 

Néanmoins, depuis 3-4 ans je vois “culottes menstruelles” partout sur la toile. 
Je me suis de nouveau intéressée à la question au vu du choix impressionnant qui existe. 

L’épopée de la culotte menstruelle grande taille

La promesse : une culotte avec une technologie innovante qui permet une absorption de l’équivalent de 3 tampons. Pas de fuite. Jusqu’à 12 heures de protection. Une démarche éco-responsable car génère peu de déchets avec un achat rentabilisé au bout de quelques mois. 

Vivant en France, j’ai d’abord et avant tout voulu consommer au plus près et tester une marque française. Pas forcément made in France mais au moins une marque française quoi. 

Ah Lalala ! J’ai vite déchanté pour la simple et bonne raison que je suis une femme grosse. 

Si je m’habille au rayon grande taille des magasins c’est que c’est aussi le cas de mon fessier en fait. Elémentaire. 

A l’époque toutes les marques françaises de culottes menstruelles s’arrêtaient systématiquement à la taille 48. A croire que nous n’avons pas nos règles au delà de cette taille. Once again. 

Nous pouvons noter une multitude de choix pour tailles 34 à 48. Celui-ci se réduit de la taille 48 à 52 et finit par être quasi inexistant quand on dépasse une taille 52 

Il aurait fallu que je commande à l’étranger pour trouver mon bonheur. Par souci d’économie, et par peur de me tromper et d’être déçue j’en suis restée là. C’était en janvier 2019. 

La réalité, lorsqu’on est une femme grosse est qu’avant d’entrer dans des considérations du type : est-ce que la composition est clean ? Est-ce qu’il y a des fuites ? Quid du flux ? Est-ce qu’il y a des odeurs ? Il me semble qu’il y a une grande question à laquelle répondre : où trouver des culottes menstruelles en grande taille ? 

Culotte menstruelle Clara de la marque Blooming jusqu’à la taille 52

Réinventer sa routine de règles avec les culottes menstruelles Blooming

C’est là que Blooming entre dans la danse.

Il y a quelques semaines, soit plus d’un an après ma tentative d’essayer les culottes menstruelles, j’ai été contactée par la marque Blooming qui me proposait de tester leurs si jolies culottes. 

Ma première réflexion : hum ? Est-ce que mes fesses y entreront ?

La marque propose différents modèles de culottes de règles de la taille 14 ans (32/34) à 52. 
Ma taille de confection est le 54. 

J’ai néanmoins voulu donner sa chance à Blooming tout simplement parce qu’elle va au delà de la taille 48 Soit un éventail de tailles plus étendu que la majorité des marques de lingerie menstruelle qu’on peut trouver dans le commerce.
J’apprécie aussi le positionnement body positive avec les visuels de sa campagne qui mettent en évidence des femmes aux silhouettes différentes et aux corps pas forcément  normés. 

C’est par ailleurs primordial pour moi de pouvoir aborder un sujet qui nous concerne presque tous.tes. 

Parler de culottes menstruelles c’est proposer une alternative aux solutions qui existent déjà tout en respectant la liberté de chacune de choisir sa protection. Nous avons aussi le droit d’avoir des réflexions sur le développement durable lorsque nous nous habillons au rayon grande taille.

Et ce test alors ? 

J’ai dans un premier temps reçu les modèles Emma et Chloé au début du mois de mars qui coïncidait avec le début de mon cycle. 

J’ai essayé Chloé (la culotte rouge) durant toute une journée. J’avais une sortie. 

Au départ je n’étais pas tranquille et me demandais à tout moment si je n’avais pas une fuite, une tâche, tout ce qu’on peut craindre. Tout s’est plutôt bien passé. J’ai eu une sensation d’être mouillée au début car je guettais justement l’humidité à tout moment. Cela s’est finalement estompé lorsque j’ai lâché prise. Je n’ai par ailleurs remarqué aucune odeur. Chloé est néanmoins un peu juste pour moi. 

J’ai ensuite essayé le modèle Emma (noir) durant une nuit. L’expérience était meilleure car la culotte m’allait parfaitement. Aucune fuite au réveil. Nada. 

J’ai par la suite demandé à recevoir le modèle Clara qui avec sa taille haute était mon coup de coeur mais était en rupture de stock au moment de la commande. 

Je l’ai finalement reçue durant la confinement. 

C’est celle que je porte sur les photos et j’en suis entièrement satisfaite. Je recommande particulièrement ce modèle par rapport à mon expérience. 

Pour l’instant, je porte la culotte en journée et une serviette la nuit. Je pense que cela me rassure encore un peu.

La culotte est agréable et confortable. J’avais peur de l’effet “bazooka” de mon adolescence avec ce fond de culotte qui peut sembler épais mais que nenni. Elle est même particulièrement fine et douce. 

Au niveau de l’entretien : il faut savoir que la culotte menstruelle se rince à la main. On doit ensuite la laver à la main ou à la machine à 30° en évitant d’utiliser un assouplissant. Plus d’informations ici https://blooming.rocks/blogs/news/comment-laver-votre-culotte-menstruelle 

Pour ma part quitte à rincer la culotte, autant la laver en même temps pour qu’elle sèche durant la nuit et que je puisse la réutiliser rapidement. Cela m’évite aussi d’attendre une prochaine machine même si cela ne me dérange pas de la laver avec mes vêtements.

Le prix

Entre 26€ et 29,85€ selon le modèle.

Je me suis amusée à calculer le montant de tout ce que j’ai acheté comme serviettes périodiques depuis le 4 août 1995. Une fortune. Je ne sais pas pourquoi j’aime me faire du mal. 

Où trouver les culottes menstruelles Blooming ?

Sur l’e-shop de la marque en cliquant ici Notez que vous avez 25% de réduction avec le code GAELLEPRUDENCIO (hors promo déjà en cours) jusqu’au 31 mai 2020.

Depuis peu chez Auchan et Monoprix (voici la liste des points de vente).

Mon conseil

Essayez car vous seule pourrez savoir ce qui vous convient. 
Mettez vos craintes et vos idées reçues sur les règles de côté et tentez le coup. Vous en aurez ainsi le coeur net. 

Ma recommandation à la marque

Les femmes qui s’habillent au delà de la taille 52 ont aussi leur règles et savent soutenir et rester fidèles à une marque lorsqu’elles se sentent incluses et respectées. La balle est désormais dans votre camp.

Culottes menstruelles Blooming

Et vous ? Quelles protections périodiques portez-vous ? Avez-vous déjà testé les culottes menstruelles ? Lesquelles ?

N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires. C’est ensemble que nous avancerons dans la conversation d’autant plus que Blooming lira vos réactions.

Je m’arrête ici pour l’instant. Ce sujet m’a passionnée. Je ne pensais pas avoir autant de choses à écrire dessus. J’ai adoré écrire ce billet et échanger en amont avec vous sur Instagram. A suivre donc !

J’ai réalisé les photos. Capucine De Chocqueuse les a éditées. 

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Ça y est c’est la rentrée. J’espère que vous avez passé de bonnes vacances que vous soyez parties ou pas. 

Pour ma part, comme je l’ai déjà dit ici j’ai passé plusieurs semaines entre Dakar et Atlanta dans ma famille. Depuis je lutte pour me remettre du décalage horaire mais It’s okay car j’ai quand même réussi à mettre à profit la deuxième partie du mois d’août pour préparer la rentrée notamment les photos que je publierai tout au long du mois de septembre. 

Prendre son temps pour mener à bien ses nouveaux projets

La rentrée c’est la fin de la saison estivale, des défis à relever et surtout de nouvelles chances de réaliser ses rêves à son rythme et sans pression. Je pense que c’est important de le préciser car nous avons tendance (moi la première) à nous mettre une pression de malade alors qu’il est important de respecter son rythme aussi et d’avancer à petits pas. C’est ce que je m’efforce désormais à faire dans ma vie.

C’est dans cet état d’esprit que j’ai préparé les looks que je posterai ici ces prochaines semaines avec un lookbook que j’ai intitulé « the september issue ».

Le mois de septembre dans la mode est le mois le plus important avec les Fashion weeks de New York à Milan en passant par Paris et Londres. C’est aussi le mois où paraissent les numéros spéciaux dédiés à la mode dans les magazines avec des stars en couverture et des édito époustouflants. C’est vraiment un mois hyper inspirant qui me stimule déjà par rapport à Ibilola, ma ligne de vêtements grande taille en Wax mais aussi dans les looks qui peuvent être recréés dans ma taille. 

The september issue ici c’est une série de looks avec toutes les pièces indispensables pour un dressing de rentrée à la fois fonctionnel et original. 

Préparer son shopping pour ne pas se laisser déborder

Aujourd’hui c’est mon look de rentrée idéal avec LA pièce que nous avons toutes dans notre dressing : la paire de jeans.

Comme vous vous en doutez j’ai profité de mon séjour aux Etats-Unis pour faire mon shopping de la rentrée niveau mode grande taille. Mais attention j’ai réussi à me canaliser (d’abord parce que les vêtements ne vont pas payer mes charges) mais aussi parce que depuis que je suis de l’autre côté du business de la mode ma façon de consommer le vêtement a changé.

J’ai d’ailleurs décidé de ne plus faire faire de shopping jusqu’à la fin de l’année et de porter exclusivement des vêtements que j’ai soit déjà dans mon dressing soit ceux que je recevrai dans le cadre de mes collaborations avec différentes marques sans oublier mes créations chez Ibilola évidemment.

L’avantage aux États-Unis est que le choix est impressionnant. Tellement impressionnant qu’on peut vite se laisser déborder et notre CB avec. J’ai donc essayé énormément de vêtements pour le plaisir et réussi à respecter mon budget shopping ainsi que le cahier des charges que je m’étais fixé.

Ma vision Body positive de la mode

Ayant pris une voire 2 tailles de vêtements ces derniers mois, j’ai pris le soin de vider mon dressing avant de partir pour me séparer de tout ce qui était serré. J’ai aussi fait l’inventaire de ce qui manquait à ma garde-robes et accepté que oui j’ai pris du poids et oui je dois donc monter niveau taille. Je préfère être à l’aise dans des vêtements qui tombent bien plutôt que serrée dans des pièces juste pour ne passer un seuil psychologique niveau étiquette. 

J’ai donc pris le soin de faire une liste et dans celle-ci il était primordial que je retrouve un jean. 

Mon idéal c’est le jean taille haute. J’aime aussi beaucoup les skinny car j’aime être moulée dans mes fringues. J’ai usé celui que je porte dans ce billet jusqu’à la porte. Il est d’ailleurs devenu un short durant l’été. mais lorsque j’ai vu ce modèle de patte d’eff qu’on ne fait plus et que je porte sur les photos j’ai su que nous étions faits l’un pour l’autre.

Je l’ai acheté sur le site d’Eloquii que je suis au regret de vous rappeler qu’on ne peut plas y accéder facilement depuis l’Europe. Je vous propose ici ma sélection de jeans en grande taille pour votre shopping de la rentrée.

Le jean : basique incontournable de la rentrée

Ce qui est génial avec la paire de jeans c’est qu’on peut l’intégrer à tout type de looks : du classique au casual en passant par le plus habillé. C’est vraiment une pièce indispensable quelque soit notre style.

Pour ce look de rentrée, j’ai choisi d’associer mon jeans avec une belle chemise aux imprimés originaux.

La chemise est aussi un basique qui peut s’avérer un réel casse-tête lorsqu’on est grosse notamment à cause des bras qui selon notre morphologie peuvent être plus ou moins gros. J’ai vraiment été souvent découragée pour trouver une simple chemise à ma taille notamment lorsque je travaillais en entreprise. Vous vous rendez compte ?

J’ai trouvé celle-ci chez Chatherine’s, la grande soeur de la fameuse enseigne Lane Bryant. C’est une enseigne dont la cible est plutôt sur les femmes de 50 ans et plus. Il y a souvent des pépites. En tous cas moi j’aime entrer partout. Et parce que leur cible est particulière, je trouve que le travail de morphologie va plus loin d’où la prise en compte systématique de la prise en compte des bras dans leurs modèles à manches longues. Catherine’s livre en Europe et les frais de douane sont calculés au moment de votre commande.

Niveau accessoires je porte des sandales de chez Evans. Elles sont actuellement en soldes ici. des boucles d’oreilles et un sac Steve Madden. Les boucles via Asos et le sac chez Burlington, une chaîne de magasins de destockage que vous trouverez un peu partout aux Etats-Unis.

Je vous laisse découvrir tous les photos de ce look de rentrée ! Et vous ? Qu’avez-vous porté ? Où trouvez-vous des jeans grande taille ?

Retrouvez ma sélection shopping à la fin du billet.

Les photos sont prises par Capucine de Chocqueuse et la maquilleuse et coiffeuse est Nallah Sangaré.

Shop the look

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Ibilola est ma ligne de vêtements grande taille en wax et je suis ravie de vous présenter ma nouvelle collection intitulée « Kitoko ».

« Kitoko » signifie « joli, belle / beau » en Lingala, une langue bantoue parlée en République démocratique du Congo et en République du Congo.

J’ai passé une partie de mon adolescence au Congo. Le Lingala est une langue que j’aime beaucoup entendre aussi bien en conversation qu’en musique. C’est au Congo qu’est né mon amour pour le pagne et les jolis imprimés de tissus wax. J’accompagnais souvent ma maman dans ses virées shopping dans les grands magasins de Kinshasa qui regorgeaient de tissus du sol au plafond. J’y voyais des dames avec un port de tête royal déambuler dans les allées de ces magasins. Elles étaient toujours élégantes et apprêtées avec des tailleurs en pagne et leurs robes qui épousaient merveilleusement leurs formes.

Cette nouvelle collection et ses imprimés « Kitoko » , c’est donc ma façon de rendre hommage à ces femmes et à l’affection que je porte au Congo.

Vous pourrez faire votre shopping sur www.ibilola.com du 4 au 11 juillet. 

Ce sont des pré-commandes sur une durée limitée comme à chaque session de vente. 

Votre pièce sera confectionnée pour vous dans mon atelier à Cotonou au Bénin.
La livraison des articles est prévue pour la fin du mois d’août. 

Les modèles vont de la taille 44 à 62. 

Je mesure 1m72 et porte une taille 52/54.

Les prix vont de 45€ à 120€.

Il y a principalement des robes, des jupes et des tops dont le crop top OF COURSE.

On me pose souvent la question. Sachez qu’Ibilola livre PARTOUT dans le monde depuis Paris.

Alors cette collection ? 

  • Elle est composée de 4 imprimés : Banjul, Maputo, Matam et Tanger.
  • Au niveau des modèles : vous retrouverez la robe Linguère, le crop top Malika, la jupe Ibilola, le top Ndona, le top Olaïtan ainsi que 2 nouveautés : la robe Icheoluwa qui est un faux cache-coeur et la robe Oluwatobi qui est une robe porte-feuilles. (Ce sont les prénoms Yorouba de mes petites soeurs :-))
  • Certaines robes et les jupes sont disponibles en 3 longueurs : maxi, midi, mini.
  • Vous pouvez commander les robes dans les 3 imprimés.
  • Toutes les robes maxi ont une fente.

Avez-vous des questions ? N’hésitez pas à me les poser en commentaires.

La robe « Oluwatobi » dans l’imprimé « Tanger »

Robe « Icheoluwa » dans l’imprimé « Maputo »

Le crop top « Malika » et la jupe Ibilola longueur MIDI dans l’imprimé « Banjul »

Robe « Linguère » longueur MAXI dans l’imprimé « Matam »

La robe Linguère est de retour dans l’imprimé Praïa

Le top « Olaïtan » dans l’imprimé « Matam » 


Rendez-vous dès le 4 juillet sur www.ibilola.com


J’ai hâte de lire vos impressions sur la collection « Kitoko ».

J’espère que ces modèles vous plairont. Ils ont été conçus avec beaucoup d’amour et dans un esprit positif avec des couleurs vibrantes et empreintes de ma vision Body positive en dévoilant des détails de corps qui n’entrent pas dans les standards de beauté de la société.  


Les photos sont de Capucine de Chocqueuse et le maquillage de Adélie Balez .

Assistante Sandrine

Je remercie le concept store Saargale pour l’accueil . Notez que vous pouvez y shopper tous les accessoires que je porte sur les photos.

Merci à toutes les personnes qui contribuent de près ou de loin au succès d’Ibilola depuis le sourcing des tissus jusqu’à votre dressing.

Hello mes beautés ! N’est-ce-pas une merveilleuse semaine qui s’annonce ?

Dans ce billet je vous présente la collection printemps-été 2019 d’Ibilola sur les Babes of Ibilola.

Cette nouvelle vente est ouverte jusqu’au 9 mai 2019 sur www.ibilola.com 

Ibilola fonctionne sur un système de pré-commandes.

Attention : plus vous commandez en début de vente, plus le choix de tissus est important.

Votre article est spécialement confectionné pour vous dans notre atelier à Cotonou au Bénin.

Les délais de livraison sont de 5 semaines à compter de la fin de la vente soit pour mi-juin 2019. 

Vous avez un délai de rétractation légal de 14 jours à compter de la date de votre commande.

L’échange est possible dans la mesure des stocks de tissus disponibles sous 14 jours après la date de livraison de votre colis.

Il ne sera procédé à aucun remboursement. En cas de retour, votre compte sera créditée d’un avoir valable sur une prochaine commande.

Les tailles des vêtements vont du 44 au 62.

Je vous mets la taille de chaque mannequin sous les différentes photos. 

Les prix vont de 45€ à 120€.

Le tissu est du 100% coton que je recommande de laver à la main et de repasser à l’envers.

La livraison est internationale via La poste ou Mondial Relay.

Les jupes et robes sont disponibles dans les longueurs (MINI,MIDI ou MAXI). Elles ont toutes des poches et une fente pour les maxi. 

Aucune commande spéciale ne sera prise en compte.

Des questions : n’hésitez pas à les poser en commentaire de cet article pour que la réponse serve à tout le monde.


Alors ces Babes of Ibilola dans la collection Diongoma ?

Comme à chaque fois depuis 2 ans qu’Ibilola existe, je tiens à ce que les modèles phares de la collection soient présentées sur les femmes qui les porteront au quotidien.

Pour cette collection, j’ai organisé un casting via les réseaux sociaux. Je vous remercie d’avoir été si nombreuses à soumettre vos candidatures qui étaient vraiment de qualité.

J’ai sélectionné Steffie, Lucie, Mylène et Manon pour ce shooting et j’en suis ravie.

Chacune est venue avec sa personnalité, son flow et surtout ses good vibes. Merci mesdames pour votre professionnalisme et votre engagement envers Ibilola.

Nous avons investi tous les espaces possibles de l’hôtel XO qui a chaleureusement accueilli notre équipe pour cette merveilleuse journée.

Concernant la collection, « Diongoma », c’est le surnom qu’on donne aux femmes rondes au Sénégal. « Diongoma ya taaru » pour souligner sur la beauté de ces formes généreuses.

Les « Diongoma » avaient même une élection de reine de beauté dans mon enfance. Elles marchaient avec un tel port de tête et une telle assurance ! Elles étaient magnifiques, séduisantes et hyper fières d’elles. J’admirais la confiance en elles qu’elles dégageaient. Je les sentais tout simplement libres.

C’est cet état d’esprit que j’ai souhaité recréer à travers ces photos. Des femmes qui se sentent bien et libres dans leur peau et leurs formes.

J’ai encore eu le plaisir de travailler sur ce shooting avec Capucine de Chocqueuse pour la photo et Nallah B. Sangaré pour le maquillage.

Vous souhaitez voir ces vêtements en mouvement ? Rien de plus simple ! Il y a aussi une vidéo ici de campagne réalisée par le très talentueux Philippe Katan.

Merci à toutes les personnes qui contribuent de près ou de loin au succès d’Ibilola depuis le sourcing des tissus jusqu’à votre dressing.

Rendez-vous sur www.ibilola.com pour pré-commander ces modèles jusqu’au 9 mai 2019.

Allez ! Je vous laisse découvrir les photos et les détails à savoir.

La collection Diongoma x les Babes of Ibilola

L’imprimé Tunis 

Manon porte le top Olaïtan. Ceci est une taille 52/54 qu’elle a portée en robe sur sa taille 48/50.

Mylène porte le crop top Malika et la jupe Ibilola en longueur maxi en taille 48/50 . Elle mesure 1m73.

L’imprimé Lagos 

Je porte le kimono Adéniyi imprimé Lagos en taille 52-58

Mylène porte la robe Nandi sans manches imprimé Lagos en longueur midi (attention la couleur de la pièce que vous recevrez sera plus claire). Elle mesure 1m73. Ceci est une taille 48/50.

Steffie porte la robe Linguère imprimé Lagos longueur maxi

Manon porte la robe Nandi imprimé imprimé Lagos en longueur maxi

L’imprimé Kigali

Steffie, 2ème Dauphine miss ronde Paris porte la robe Linguère imprimé Kigali en longueur maxi et taille 56/58.

Lucie, Miss ronde Île de France porte la jupe Ibilola imprimé Kigali en longueur mini et taille 44/46. Lucie mesure 1m59.

L’imprimé Bamako

Lucie, Miss ronde Paris porte la jupe Ibilola en longueur Maxi imprimé Bamako et taille 44/46.

Je porte le kimono Adéniyi imprimé Bamako en taille 52/58

Rendez-vous sur www.ibilola.com pour shopper la collection jusqu’au 9 mai . La livraison est prévue pour la mi-juin.


 

Hello mes beautés !

Les photos qui illustrent ce billet me plaisent tant. Lorsque je les ai reçues, je me suis imaginée en tant qu’héroïne d’un film romantique qui a un date avec un total inconnu rencontré sur internet. A la fois mystérieuse, sensible et sûre d’elle.

Ce look est typiquement le genre de tenue que je pourrai porter pour un date car je m’y sens à l’aise, libre de mes mouvements et sans en faire des tonnes pour essayer de plaire. Je suis juste moi. Je vous donne tous les détails sur la tenue à la fin du billet. 

Ces photos m’inspirent tellement avec cette histoire de date que ça y est, je suis prête à partager au sujet de mon expérience sur les applications de rencontre.

Je précise que c’est mon expérience de femme de 35 ans qui vit très bien son célibat et qui a aussi envie de rencontrer un belle personne avec qui continuer cette merveilleuse aventure qu’est la vie. C’est aussi l’expérience d’une femme pour qui le mariage n’est pas une fin en soi et pour qui avoir des enfants nait du désir de donner encore plus de sens à la relation qu’on vit avec l’être aimé. 

Après une bonne année et demi loin des applications pour cause de dernière relation amoureuse en date difficile mais dont j’ai retiré énormément d’enseignements (Je remercie la vie pour cette expérience) ainsi que quelques épreuves de la vie que j’ai tentées de soigner en travaillant jour et nuit sur mes projets professionnels, j’étais purement et simplement sortie du game du dating.

Oh il y a aussi le fait que j’aimerais bien faire une « belle rencontre loin des écrans » parce que je vis littéralement sur internet. J’y travaille, j’y regarde des films, j’y fais mes courses, bref, en sortir plus souvent serait bien chouette.

Sauf qu’avec nos vies à 100 à l’heure et le fait que tout le monde soit tout le temps le nez vissé sur son écran, cela devient de moins en moins évident de faire des rencontres amoureuses loin du net. Je ne sais pas pour vous mais honnêtement je ne vois pas trop où faire des rencontres et puis bon cela reste un moyen comme un autre désormais classique que de rencontrer l’amour grâce à internet.

Je m’y suis donc remise au début de l’année avec l’idée de faire quelques rencontres « juste pour voir » sans rien attendre de spécial. 

Je fais des rencontres sur les applications depuis de très nombreuses années et avant cela c’était sur les tchats du type mIRC. Avez-vous connu ça ? ou encore voila.com qui n’existent plus d’ailleurs. Il y avait des salons où on discutait avec des inconnus puis on passait ensuite sur msn messenger. Ohlalala j’ai l’impression que c’était il y a une éternité. Quasiment 20 ans en fait.

Internet a très vite fait partie des moyens que j’utilisais pour communiquer, faire des rencontres d’un soir, de plusieurs soirs, des relations plus ou moins suivies, des amitiés en sont même nées et j’y ai carrément créé mon entreprise. C’est dire à quel point je fais énormément de choses en ligne.

Il y a quelques semaines, j’ai participé à une conversation autour des applications de rencontres via un live de Danielle. J’avais envie de partager mon expérience car même si les rencontres ne se sont pas terminées en « il se marièrent, eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux » je ne retiens que du bon de cette démarche. C’était très intéressant pour moi de voir que nombreuses sont les femmes qui nourrissent un certain nombre de craintes par rapport aux sites de rencontres et autres applications. Pourquoi donc ? Sachez que des psychopathes et des connards il y en a partout, des gars bien AUSSI.

Le maître-mot dans tout ce que je fais est « don’t settle for less« . « Ne te contente pas de moins que ce que tu vaux ». J’ai appris cela à la dure mais maintenant que je l’ai intégré, je l’applique à toutes les situations notamment quand il s’agit de rencontres amoureuse.

J’appréhende les rencontres en ligne comme une sorte d’outil de « mise en relation ». Ce qui rend ma vision de cette démarche hyper cool et sans prise de tête. 

Je ne donnerai pas de nom d’applications car j’estime que chacune et chacun devrait se faire sa propre expérience et ne pas avoir d’a priori sur telle ou telle application car on peut avoir des surprises en la matière.

Je partage ici quelques « astuces », règles que j’ai adoptées pour passer un bon moment quoiqu’il arrive.

  • Je refuse de discuter durant des semaines avec quelqu’un. Si au bout d’une soirée d’échanges je sens que le courant passe, eh bien je propose un verre. Oui je suis du genre à prendre les devants. Selon les love coach il faut faire courir les hommes et blablabla mais pour moi quand on sait ce qu’on veut il faut aller le chercher comme ça on est fixé et puis c’est tout.

 

  • J’ai mes critères en tête et sais exactement ce que je veux et ce que je ne veux surtout pas attirer dans ma vie. Exemple : quelqu’un qui me demande mon tour de poitrine de but en blanc ben c’est niet. Dehors. Oust et cela même si je suis d’humeur à faire des coquineries avec quelqu’un. D’où l’intérêt de savoir ce qu’on veut. Est-ce une rencontre amoureuse ? Un plan cul ? Juste discuter, rencontrer de nouvelles personnes et advienne que pourra ? C’est à nous de décider. Notez que les plans cul ce n’est pas le mal ! Il n’y a pas de mal à se faire plaisir. Je vous invite d’ailleurs à lire ce billet qui me parle énormément sur la question « le mythe toxique du plan cul« .

 

  • J’ai confiance en mon potentiel de séduction. Je reçois souvent des remarques et questions sur le fait de plaire lorsqu’on est une femme ronde/grosse. Je m’aime. J’ai un long, très long chemin d’acceptation de moi, de mon corps et de tous les corps donc je suis tout à fait à même de dire que oui oui je plais et non non non ce n’est pas une question de physique. Tout est dans la personnalité. J’aime les rencontres de ce type parce que même si on a mis quelques photos sur notre profil, c’est notre personnalité qui s’exprime dans les échanges en ligne. Je vous invite à (re) lire mon billet intitulé « Passer la Saint-Valentin sans Valentin« . Je suis par ailleurs convaincue que nous sommes tous beaux et qu’il y a juste certaines personnes qui en ont moins conscience que d’autres. J’estime que ce n’est pas parce qu’on ne correspond pas aux standards de beauté admis par la société qu’on ne devrait pas avoir le choix ou qu’on devrait se contenter du premier venu uniquement parce qu’il s’intéresse à nous ! Si le gars ne nous plaît pas : next ! Nous sommes plus de 7 milliards sur cette planète.

 

  • Je pose un certain nombre de questions du type : es-tu célibataire ? En couple ? Marié ? Séparé ? Des enfants ? Etc etc. Il se pourrait que la personne en face ne soit pas transparente mais poser la question est important pour moi. Je me suis déjà retrouvée dans le cas de figure où je découvrais être le 2ème voire 3ème bureau de quelqu’un au bout de quelques mois de relation. Cela peut arriver. Ce n’est pas cool à vivre non donc autant poser la question et faire ses choix en connaissance de cause.

 

  • J’ai le choix. Le choix de rencontrer tel ou untel, du lieu de la rencontre et du type de rencontre. C’est moi qui mène la danse et si la personne ne me plaît pas je ne me force pas. Est-ce que j’ai déjà eu des réflexions grossophobes et/ou racistes ? Oui c’est arrivé mais c’est une minorité et je ne suis pas une adepte des généralités. Est-ce qu’il y a une forme de fétichisation des femmes rondes, des femmes noires ? Oui c’est vrai mais encore une fois tout dépend de ce qu’on cherche. Nous sommes des adultes. Encore une fois : nous avons le choix. 

 

  • Enfin, je porte des vêtements dans lesquels je me sens à l’aise, confiante et confortable. Je ne m’impose pas ce truc de porter des talons pour être une femme fatale et séduisante. Pourquoi accepter certains codes qui plus est témoignent d’une vision hyper sexiste de la séduction ?

Et vous ? Êtes-vous adeptes des rencontres online ? Comment avez-vous rencontré l’amour ? En ligne ou in real life ? Sur quelles applications faites-vous des rencontres ? Je serais ravie d’échanger plus avec vous sur le sujet ! 

Je vous laisse découvrir les photos de ma tenue.

Je porte une robe de chez Yoursclothing. Vous savez déjà que j’aime les imprimés en tous genres notamment les imprimés animaliers. Cette saison, exit l’imprimé léopard, c’est au tour de l’imprimé python de s’inviter dans les dressings des beaux jours et c’est une très bonne nouvelle.

Honnêtement, jusqu’à peu j’avais du mal avec cet imprimé en particulier. Disons que je l’ai souvent vu associé à des styles qui ne me plaisent pas. J’avais donc du mal à me projeter dedans. Etant dans une démarche de m’ouvrir l’esprit eh bien j’ai profité d’avoir l’occasion de sélectionner quelques pièces chez Yoursclothing pour jeter mon dévolu sur cette robe chemisier.

Je suis déjà une adepte des robes chemisiers. C’est mon grand plaisir notamment quand il fait beau à porter de façon décontractée ou habillée. J’ai choisi ici un look assez décontracté avec ces sandales confortables de chez Yoursclothing.  L’ensemble est assez élégant finalement.

C’est définitivement un look que je pourrais adopter sans problème pour un date, cheveux on fleek inclus ! 100% moi.

Ces photos ont été prises dans le cadre magnifique du bar de l’hôtel Montecristo à Paris par Capucine De Chocqueuse. J’ai été coiffée et maquillée par Nallah Sangaré.


Poursuivons la conversation sur Facebook / Twitter / Instagram / Youtube ainsi que sur le shop pour commander une pièce de ma collection Ibilola !

Hello mes beautés !

Dans ce billet où je vous parle de ma peur devenue ma BFF (best friend forever), je porte mon mix de mes pièces préférées pour la saison printanière à l’image de mon état d’esprit : le pantalon qui allie style et confort, le body que j’adore et dont la couleur apporte du pep’s à ma tenue et un manteau léger car on dit bien « en avril ne te découvre pas d’un fil ». Vous retrouverez tous les détails pour shopper ma tenue à la fin du billet. 

Le printemps est ma saison préférée car il y a cet entre deux du climat où même si on ne sait jamais vraiment trop comment s’habiller permet quand même de s’alléger niveau couches de vêtements. Je n’arrête pas de porter de la couleur en hiver mais je suis toujours heureuse de retrouver les couleurs douces du printemps. C’est aussi ma période préférée car je me sens plus légère et ceci au sens propre comme au sens figuré comme j’avais commencé à vous en parler lors d’un billet précédent.

Je me sens aussi plus légère car j’ai eu plusieurs défis à relever ces dernières semaines pour mener à bien le lancement de ma nouvelle collection dont j’ai envie de partager un petit bout ici avec vous. Comme j’ai déjà eu à le dire : avec internet on a l’impression qu’entreprendre est un truc hyper glamour qui se résume à poster de jolies photos sur Internet puis à récolter des likes sans imaginer tout ce qui est réellement intéressant dans ce parcours comme dans d’autres dans la vie. J’aime aussi partager les petites victoires, ces moments où je suis super fière de moi parce que j’ai dépassé cette fameuse peur qui a tendance à me tétaniser. Ces moments de doutes et d’angoisses qui empêchent sûrement beaucoup d’avancer dans leur projet car on se sent souvent seul. 

Je tiens tout d’abord à vous remercier du fond du coeur pour l’accueil que vous avez réservé à Diongomas, cette collection printemps-été 2019. Merci pour vos commandes et pour toutes les ondes positives que vous nous avez envoyées. Les confections sont dors et déjà en cours dans notre atelier à Cotonou. Les livraisons sont prévues pour la mi-mai.

Je disais donc que j’ai eu plusieurs défis à relever avec cette collection, notamment en créant toute seule la nouvelle boutique en ligne. Ce n’était pas parfait au moment du lancement de la vente mais elle avait le mérite d’exister et de contenir l’essentiel de ce dont vous aviez besoin pour passer les commandes.

L’e-shop va évoluer au fur et à mesure et véritablement répondre aux exigences d’un site e-commerce dynamique comme j’en rêve depuis le tout début. Vous savez ce changement de plateforme de vente n’est pas de mon fait. Depuis le lancement d’Ibilola je passe par Tictail. Très bien et fonctionnel. Je n’avais qu’à insérer les produits, remplir quelques cases et voilà. Une boutique basique mais je n’avais pas besoin de beaucoup plus pour travailler.

Il y a un an, Ibilola devenait vraiment sérieux, j’ai donc acquis un nom de domaine. C’est là qu’est officiellement né www.ibilola.com et déposé le nom de la marque auprès de l’inpi . J’avais l’impression de faire un premier pas énorme mine de rien ! C’était un peu comme le titre de propriété lorsqu’on acquiert un bien immobilier.

Tout se déroulait bien, j’avais même créé une relation forte avec les services de Tictail qui permettaient d’offrir des réductions à mes clientes sans que cela n’affecte mon chiffre d’affaires. Une aubaine !

J’avais néanmoins en tête depuis un moment de créer un vrai e-shop qui m’offrait plus de possibilités pour faire vivre le site pour ce que ce soit agréable pour vous d’y venir comme ça l’est pour moi lorsque je vais sur mes e-boutiques préférées. Et puis Ibilola mérite bien ça non ?

Sauf que non. Niveau finances ce n’était pas le moment. Cette histoire des finances peut bloquer beaucoup d’entrepreneurs dans l’évolution et le développement de leur business. J’ai donc gardé cette idée en tête et pris le parti de continuer à travailler avec ce que j’avais déjà. Je suis convaincue que l’argent est une énergie. Que ça va ça vient et que ce n’est souvent pas notre besoin premier. Qu’il y aussi des moyens de contourner ce besoin d’argent, cela nécessite d’être plus créatif et de ne pas hésiter à demander conseil aussi. 

Tout est que, fin 2018, Tictail a annoncé son rachat par la plateforme Shopify. C’était la panique à bord car ma boutique allait purement et simplement disparaître.

Le rachat impliquait une offre découverte de 6 mois pour les anciens clients de Tictail (au lieu des 2 semaines habituelles qu’offre Shopify). Il y avait une date butoir pour transférer les données, les clients, les produits, recréer une boutique. J’ai laissé traîner durant des semaines à cause de ma peur : ma peur du changement, ma peur de l’inconnu. Je me suis fait une montagne de cette histoire ! N’en ai pas dormi la nuit car je stressais à l’idée de ne pas y arriver, de ne pas comprendre le processus, de perdre mes données, bref j’avais peur. 

Lorsque je travaillais dans les ressources humaines, j’ai vécu une expérience assez traumatisante du changement du système d’informations de ma boîte. Ce qui devait durer tout au plus 3 jours s’est transformé en 6 mois avec la perte de données importantes, des clients mécontents et agressifs, la découverte de nouveaux outils, des heures supplémentaires car en période hyper intense avec 2 congés maternités qui n’ont pas été remplacés et un employeur pas particulièrement compréhensif au vu de la situation. Tout le stress que j’avais eu durant cette période il y a quand même près de 8 ans est remonté à la surface. C’est fou quand j’y repense car je pensais être guérie. 

Pour en revenir à la migration de la boutique vers Shopify, j’ai finalement arrêté une date au delà de laquelle je ne pouvais me permettre de rester sans rien faire. Je me suis motivée et ai vu tout le côté excitant d’avoir un vrai e-shop comme j’en rêvais ! Je suis donc passée à l’action. Vous ai-je déjà confié que passer à l’action me donne confiance en moi ? J’ai fait le tour sur différentes boutiques en ligne, fait le point sur les thèmes utilisés, ceux qui me plaisaient, ceux que je trouvais agréables pour la navigation puis je me suis lancée. Ma peur était toujours là mais j’ai voulu en faire mon moteur et mon alliée.

C’était finalement un jeu d’enfants ! Alors oui je tâtonne mais c’était super sympa à faire. J’en apprends chaque jour un peu plus. En ce moment par exemple il n’y a pas de vente sur le site mais lorsqu’on arrive dessus on peut découvrir la marque, faire connaissance avec notre histoire et notre engagement, s’imprégner de ce qui fait l’essence même d’Ibilola. J’entrevois du coup pleins de possibilités, pleins d’histoires à raconter comme je le fais naturellement en stories lors de mes voyages. Elles pourront ainsi être présente sur le blog d’Ibilola plutôt qu’ici que je tiens à garder comme mon espace avec mes billets d’humeur, mes états d’âmes et mes tenues du jour. 

Parlant de tenue du jour, voici les détails de celle-ci

Le body : j’en porte énormément et à toutes les sauces. Ce modèle précis n’est plus en ligne mais vous pouvez trouver toute une sélection ici.

Le pantalon* Asos : c’est tout ce que j’aime entre sa taille haute, la coupe large, la longueur idéale. Je l’ai choisi exprès pour le porter durant les prochains mois notamment durant l’été car il est en lin.

Le manteau* : je ne sais plus si je l’ai déjà posté ici en tous cas je l’ai déjà depuis quelques saisons. Il est issu de la collaboration de Navabi avec la blogueuse Bettany Rutter. Il est malheureusement en rupture de stock depuis un moment. Ces collaborations remportent un vrai succès ! Je reviendrai dessus dans un prochain billet.

Les boucles d’oreilles Steve Madden chez Asos . Elles sont tellement originales et puis bon achetées durant les soldes c’est toujours plus agréable niveau prix. Sold out.

Les baskets Rebook* : je les porte depuis un an. Toujours aussi agréables.

Les lunettes* : Jimmy Fairly, j’ai opté pour le modèle « Bellagio ». C’est une paire de solaire à laquelle j’ai fait ajouter de l’optique pour les porter au quotidien.

La Coiffure : je poste un twist out réalisé au Studio Ana’e. J’ai mis plus d’info dans la bullet « Beauté » de mon compte Instagram. Vous pouvez bénéficier de 10% de réduction sur votre soin en y allant de la part de GAELLE. Le salon coiffe tout type de cheveu. Du plus raide au plus crépu.

Wahoo je ne pensais pas avoir autant à raconter en ce mardi après-midi !

Je file me préparer car j’ai rendez-vous avec tata Michelle Obama et des milliers de personnes prêtes à l’écouter raconter son parcours et prendre le max d’inspiration. J’avais d’ailleurs été interviewée par Le point au sujet de cette femme qui m’inspire tant. Retrouvez l’article ici.

Photos par Danielle.

*Produits offerts par la marque


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