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Hello mes beautés !

Je profite d’avoir réussi à immortaliser la tenue que je portais pour un dîner cette semaine pour poster ce look aux couleurs du drapeau français. Retrouvez les liens pour le shopping à la fin de l’article. 

Ce n’est pas vraiment un hasard du calendrier car je supporte les Bleus à l’occasion de la Coupe du monde de football et de la même façon que je porte les couleurs du Sénégal ?? et du Bénin ?? , je suis fière de porter celles de la France ?? durant ces quelques heures qui je l’espère nous séparent d’un triomphe de notre équipe nationale !

Je suis officiellement française depuis un peu plus d’un an même si je me sens française depuis bien plus longtemps qui plus est depuis que j’ai décidé d’entamer les démarches pour être naturalisée.

Cela a vraiment été un choix pour moi. Un choix guidé par tout un travail que j’ai mené sur mon identité et que je vous racontais en juillet 2016 à (re)lire ici.

Chaque vêtement a une histoire et la tenue que je porte aujourd’hui n’y échappe pas ! Elle me donne l’occasion de célébrer la nouvelle direction de blogging que j’ai prise il y a 2 ans et qui avait été marquée par cet article (ici). Il posait les jalons de tous mes projets de ces 24 derniers mois notamment le travail sur mon identité en tant que femme, que femme africaine vivant en Europe et bien plus encore. En tant que Gaëlle Prudencio.

Avec mes récentes activités : nouvelle collection Ibilola, campagne de promotion du défilé #IFeelUnique , j’ai un peu déserté mon blog, cet espace où j’aime temps m’exprimer. Je profite donc de ce billet pour écrire quelques lignes et marquer nos noces de cuir !

“Tout est possible à qui sait choisir le moment.” Marguerite Beaudry C’est très rare que j’empreinte une citation pour titrer l’un de mes billets mais celle-ci résume ma pensée. 

Ces dernières semaines j’ai répondu à énormément de questions que ce soit à des interviews radio, tv, sur des podcasts (hâte de les partager avec vous) et à vous aussi grâce à la nouvelle fonctionnalité mise en place par Instagram. Parmi ces questions il y en a une qui demandait un peu plus que quelques mots comme réponse.

Il s’agissait de « aurais-tu pu imaginer toutes les bonnes choses qui t’arrivent en ce moment ? »

La réponse est clairement non. En revanche, il y a un peu plus de 2 ans, lorsque j’avais entamé un travail de coaching, je devais rédiger mon « énoncé de mission personnelle ».

Un texte de plusieurs pages où il était question de raconter mon histoire, clarifier mes objectifs et mes souhaits notamment professionnels. 

A l’époque j’étais lassée du blogging, je stagnais et perdais confiance en moi mais une force invisible me poussait à persévérer et à repartir à zéro. Aux prémices de cette aventure sur Internet. A savoir les raisons pour lesquelles j’ai commencé tout ceci. « Quand tu ne sais pas où tu vas regarde d’où tu viens ». C’est exactement ce que j’ai fait avec cet « énoncé de mission personnelle ».

J’avais trouvé cet exercice particulièrement difficile car cela nécessitait de ma part une certaine discipline, de la concentration et surtout de me projeter dans le temps.

Un exercice néanmoins bénéfique car il a posé les bases pour la première fois de ce que je souhaitais pour moi, dans ma vie.

Il y a quelques semaines, j’ai relu mon texte et suis restée bouche bée devant tout ce que j’avais rédigé et qui s’est réalisé durant les mois qui ont suivi !

J’y écrivais notamment : « Je me suis rendu compte que finalement j’ai pendant longtemps estimé que je n’avais pas le droit de réussir, de gagner de l’argent, de me faire confiance, de donner le meilleur de moi-même.

J’entends depuis toute petite “peut mieux faire” alors je suis toujours restée en surface, laissant l’occasion aux autres de briller; contribuant d’ailleurs au rayonnement de l’autre mais moi je n’ai pas creusé plus loin. Je n’ai jamais eu d’ambition. » 

C’est tout au long de ma rédaction que mes désirs se clarifiaient, je terminais le texte par ceci « Je veux être cette femme qui en étant convaincue que les médias et les régimes détruisent les femmes et le rapport à leur corps réussit à faire bouger les lignes.

Je veux mettre en évidence le fait que s’aimer est un travail de longue haleine et qu’il vaut le coup d’être fait.

Je veux être cette femme qui détruit les croyances au sujet des personnes obèses : inactivité, laisser-aller, manque d’investissement.

Au delà de la question du corps : c’est l’intérieur qui m’intéresse. C’est ce que les vêtements essaient de cacher qui m’intéresse.

Je suis déterminée, enfin, à réussir à atteindre mes objectifs. » 

J’étais tellement émue en relisant ces lignes et en passant en revue les images de ces derniers mois !

Alors effectivement je n’aurais pas pu imaginer que 2 ans après avoir rédigé ces lignes je pourrais regarder en arrière et réaliser que je réussis à atteindre mes objectifs. Je n’aurais pas pu l’imaginer mais j’avais le désir profond de réussir et l’ai encore d’ailleurs car le chemin commence à peine.

Tout ceci pour dire que OUI ça marche d’avoir des rêves ou des objectifs vous dites comme vous voulez, d’y croire, de les consigner quelque part comme une sorte de contrat et de travailler pour. Il paraît qu’écrire ses rêves permet de les formaliser. Je vous invite donc à le faire. A rédiger des contrats avec vous-même surtout si vous avez un projet auquel vous tenez particulièrement. (cet article vous aidera sans doute pour cette rédaction. Dites le moi si vous essayez !)

C’était un réel risque de décider de tout reprendre depuis le début car vous qui me suivez depuis des années auriez pu ne pas adhérer à cette nouvelle direction, j’aurais pu complètement me planter en fait sauf que je me demande ce que seraient nos vies si nous ne prenions pas un minimum de risques ? En fin de compte si les choses ne marchent pas, nous avons au moins le mérite d’avoir essayé alors Y.O.L.O ! You only live once.

C’était en tous cas le bon moment pour moi de me mettre au travail. J’avais commencé à me réconcilier avec moi-même, à prendre plus soin de moi et à m’affirmer complètement. 

Quelqu’un a récemment eu le toupet de me dire « oh tu as trop de chance d’avoir ceci ou cela ». Euh non. Ce n’est pas une question de chance.

Tenir un blog, se mettre à nu comme ça aux yeux du monde, partager parfois des choses de l’ordre de l’intime, montrer sa vulnérabilité , partager un chemin, embarquer d’autres personnes avec soi, créer une communauté sans s’en rendre compte, se créer ses opportunités et savoir en saisir d’autres au bon moment, travailler sans relâche et en récolter les fruits au bout de 10 ans : c’est loin d’être une histoire de chance.

Je voudrais par ailleurs rajouter qu’entamer un travail sur soi, se concentrer sur soi pour se donner une chance de réussir, d’être au coeur de sa vie va peut-être nécessiter de se séparer d’un certain nombre de pensées mais aussi de personnes dans son entourage. Ce n’est pas toujours évident à gérer car il s’agit bien souvent de personnes que nous aimons mais c’est nécessaire pour poursuivre notre route. Nous n’avons pas tous le même timing, les mêmes aspirations, et le même degré de bienveillance les uns envers les autres et vous savez quoi ? Ce n’est pas grave ! Cela fait partie de la vie et de l’aventure. Peut-être vous retrouverez-vous plus tard ? Mais à l’instant précis vous êtes votre priorité et c’est le plus important. Choisissez-vous. Toujours.

Le fait de me choisir il y a 2 ans a profondément changé ma relation avec le reste du monde. Je ne regrette pas de l’avoir fait car j’ai aussi une relation plus apaisée avec certaines personnes de mon entourage et ai réussi à trouver mon équilibre et surtout avoir plus confiance en moi. 

J’ai suivi et suis encore ma joie. Cela n’a pas de prix. Croyez-moi. 

Je vous laisse avec quelques photos de cette tenue et vous mets les détails à la fin de l’article.

 

Le pantalon est une merveille. Il reste encore quelques tailles ici. Il est un peu stretch et épouse bien les formes. Il est particulièrement agréable à porter car léger. Ce qui n’est pas négligeable avec les températures actuelles !

Le top est en réalité un body souvent car facile à associer avec tout type de bas. Il est en vente ici.

Le soutien-gorge est de chez Elomi. Je l’ai reçu dans le cadre d’une collaboration sponsorisée par la marque. Vous pouvez retrouvez mes différentes photos ici, ici et ainsi qu’une revue détaillée dans l’onglet « review » en une de mon compte Instagram. La liste des magasins pour trouver la marque est disponible ici. Vivement la version francophone du site hein !

Les bracelets sont de chez Ibilola, of course ! C’est l’imprimé « Shuri » comme notre petit génie dans Black Panther. Tous les bracelets sont en vente ici et en livraison sous 3 à 4 jours. Ainsi que les Aba rings, ces bijoux de tête que je porte.

La pochette est sold out, en voici unr tout aussi sympa ici. Je pense la recycler en objet de déco chez moi.  Les lunettes ici. Les boucles d’oreilles viennent de chez H&M. Je les ai achetées en magasin.

La veste date d’il y a 2 saisons.

Enfin, je porte ces sandales, mes alliées de la saison estivales. Confortables au possible et adaptées à la largeur de mon pied. Attention il faut commander la pointure en dessous soit un 42 pour moi qui chausse un 43. Elles sont en vente ici.

Merci à Rachel Saddedine pour les photos.


Retrouvez mes collections sur www.ibilola.com 

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Je porte un maillot de chez Miraclesuit et vous pouvez le gagner en ce moment sur mon compte Instagram !Je l’ai fait !

Le 7 juillet 2018, au parc des Expositions de la porte de Versailles, sur le catwalk du salon de la lingerie et du maillot de bain, j’ai participé à un défilé 100% Body Positive avec des femmes qui ont des histoires de corps différentes pour casser les codes et se servir du maillot de bain comme outil pour la confiance et l’acceptation de soi. 

Nous étions 15 femmes à la fois sublimes, sexy et émouvantes face à des professionnels de la mode et la presse qui se sont laissés prendre au jeu de la bienveillance. 

J’ai relevé ce défi. Oui c’était un défi pour une Gaëlle Prudencio qui pose en maillot de bain depuis un certain temps maintenant sur son blog et les réseaux sociaux notamment par le biais du challenge French Curves ou encore avec le Curves, Cocktails & Bikinis organisé il y a un an. C’est un défi pour cette même Gaëlle qui vit très bien dans ses rondeurs et qui a fait du maillot de bain l’une de ses armes pour militer contre la grossophobie en tant que porte-voix du mouvement Body Positive en France.

Oui c’était un sacré challenge pour moi de défiler en maillot de bain en sachant que je serais la plus grosse sur le catwalk et cela parce que je reviens de loin, de très loin et pas uniquement d’un point de vue physique car en fin de compte le Body Positive c’est d’abord un état d’esprit avant d’être un hashtag relayé par la presse et désormais utilisé par les marques comme argument marketing.

Été 2006, je suis sur la plage à Dakar avec de la famille et des amis.

Il y avait de tout, des petits, des grands, des blancs, des noirs et une grosse. La grosse c’était moi. Je passais un bon moment avec tout le monde jusqu’à ce que j’ai l’idée saugrenue d’aller me baigner. Mais oui c’est une idée absurde que d’être à la plage et de vouloir plonger dans l’eau !

Je n’ai jamais eu de problème pour me mettre en maillot de bain. Je n’ai jamais eu honte de mon corps. Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été à l’aise avec mon enveloppe charnelle. Pas autant qu’aujourd’hui après toutes ces années de travail sur l’acceptation de soi à travers le blogging mais je n’en ai jamais été malade. Pourtant ce jour là j’ai pris conscience que les autres en revanche avaient un réel problème avec une grosse en maillot.

Lorsque j’arrivais dans l’eau, j’entendais moqueries, sobriquets en tous genres, tentatives de me toucher. Ce calvaire a duré une dizaine de minutes puis je suis sortie de l’eau car trop ennuyée par ces gens. Certains ont même voulu nous encercler ma cousine et moi pour continuer l’agression verbale. J’ai alors perdu patience et commencé à vociférer qu’on nous lâche la grappe. Je pense que personne dans mon entourage ne comprendra jamais cet accès de rage dont j’ai fait montre car j’étais du genre « docile » à l’époque. J’étais toujours été la rigolote de service, le pitre qui ne se mettait rarement en colère. Mais ce jour là c’en était trop.

Je découvrais la grossophobie. Crue. Brutale. Violente. 

Celle que beaucoup considèrent comme inexistante car c’est tellement facile de se moquer du petit gros. Il devrait d’ailleurs remercier ses bourreaux car voyez-vous ces moqueries auraient pour but de l’aider à prendre conscience de sa situation et le motiver à se bouger les fesses pour perdre du poids. Humilier le petit gros serait bénéfique pour lui en fait ! Laissez moi rire. 

Le seul bénéfice que je retire à cet épisode est qu’il a été le point culminant, ce moment précis où j’ai dit stop à ces humiliations, où il était plus que temps que je reprenne le pouvoir et ma place dans la société.

Que je m’affirme et que je n’ai pas honte de le faire, que je n’ai pas honte de me montrer au monde telle que je suis.

A savoir une femme fière d’elle, de son corps, de son histoire. Une femme ambitieuse, intelligente, belle, tenace et à la fois sensible. 

A l’époque, j’étais déjà active sur des forums dédiés à la Size acceptance, notamment le site Vive les rondes où je lisais des échanges au sujet des discriminations envers les personnes en surpoids. C’est d’ailleurs de là que j’avais commencé mes recherches pour rédiger mon mémoire en droit social durant mon année de master 1 : « Le poids des apparences : l’obésité, source de discriminations ? » 

C’est aussi à l’époque qu’a commencé ma passion pour la mode grande taille, pour cette industrie qui peine tant à prendre sa place.J’étais en pleine recherche de vêtements pour passer des entretiens en vue de décrocher un stage et malheureusement, vivant dans une société guidée par l’apparence, je savais que mon poids ET le fait d’être une femme, qui plus est noire ne joueraient pas en ma faveur malgré mes compétences qui n’étaient nullement à prouver.

J’ai alors pris le parti de travailler sur mon apparence, sur mon style et mon look. De tout miser sur les vêtements et d’en faire des alliés dans ma vie professionnelle. Ceci a été une réelle révélation car ce sont les vêtements qui m’ont permis d’apprendre à m’accepter. C’est pour cette raison que je dis souvent que chaque vêtement que je porte a une histoire. 

Qui aurait cru que plus d’une décennie après j’aurais moi-même créé Ibilola ma ligne de vêtements ou encore qu’Eurovet, organisateur du salon Unique by Mode City me proposerait de devenir ambassadrice du défilé Body Positive qui se préparait : de défiler en maillot de bain depuis des centaines de personnes ? 

Pour tout vous avouer, l’un de mes rêves est d’assister (en front row évidemment !) à des défilés de la Fashion Week où des femmes de toutes les morphologies seraient représentées. Une utopie pour certains, une étape déjà franchie par les Fashion Weeks américaines alors pourquoi pas Paris ?

Lorsque j’ai reçu cette proposition de Unique by Mode City, je me suis dit « Girl ! Let’s do it ! » Let’s do itparce que nous sommes à Paris, la fameuse capitale de la mode sauf pour 46% de la population qui s’habille en taille 42 et plus.Let’s do it parce que relever ce défi personnel pour toi-même c’est aussi militer à ta façon pour l’acceptation de soi et l’acceptation de tous les corps.

Alors oui j’aimerais évidemment que ça ne soit pas un one shot et que ce type d’initiatives vont se multiplier pour aller encore plus loin. J’espère vraiment que les prochaines éditions, petit à petit verront plus de diversité sur le catwalk et que ça ne sera plus accueilli comme extraordinaire de voir ce type de défilé. Oui j’espère que cette prise de conscience n’est pas qu’une tendance notamment pour la presse ni un argument marketing pour les marques. Et si les marques spécialisées dans la lingerie et le maillot de bain grande taille commençaient par présenter leurs collections sur des mannequins qui correspondent à leur clientèle déjà ?

En tous cas je continue à militer dans ce sens et continuerai à porter ce message toujours plus loin notamment hors des écrans, des réseaux sociaux avec des événements comme celui-ci car mine de rien ils permettent d’ouvrir la conversation sur des questions sommes toutes assez évidentes en fait en ce qui concerne la mode inclusive. 

En attendant d’aller encore plus loin, j’ai profité de chaque instant de ce défilé.

Des répétitions où les mannequins taille standard nous regardaient du coin de l’oeil lorsque nous sommes arrivées dans les loges à ce moment précis avant d’arriver sur scène pour défiler où elles ont toutes quitté leurs écrans de téléphone pour nous encourager et nous donner de la force. 

Je suis fière d’avoir participé à ce défilé dans un cadre professionnel, au sein de l’industrie même, pas en marge du salon, non c’est même le créneau horaire le plus attendu du salon. Fière d’avoir défilé aux côtés de ces femmes qui chacune est sortie de sa zone de confort, qui chacune avec son histoire a montré à quel point s’accepter est une belle aventure. 

Merci à chacune des participantes au concours que nous avions lancés sur Instagram avec Valériane et Julie et avec qui j’ai partagé ce moment. Chacune m’a donné de la force, chacune porte ce message à sa façon et c’est un beau message. Comme l’a si bien dit Julie alias @DouzeFévrier : « aujourd’hui nous avons cassé les codes et ça fait du bien ». 

Je suis fière de mon corps, de mon moteur. Je ne pourrai jamais renier ce corps là.Celui dans lequel je vis là maintenant. Celui qui me permet de me déplacer, de travailler, d’entreprendre et que je chéris à chaque étape de ma vie. 

Merci à vous qui me suivez, me lisez, m’accompagnez. J’ai vécu ce moment pour chacune de mes lectrices qui partage un peu de son histoire avec moi. Merci mesdames de m’inspirer chaque jour.

Body positive c’est le corps certes mais c’est aussi et surtout l’esprit. C’est comment je vis avec mon corps, comme je fais de mes insécurités des alliées pour avancer, faire ma place et shine bright like a diamond ? Comment j’apprends à prendre confiance en moi, à dépasser mes propres limites et à me féliciter ?

On est ensemble. Body Positive c’est ensemble. S’accepter à l’instant T de sa vie et accepter l’autre tout le temps tel qu’il est. C’est pour moi un mouvement qui rassemble. Qui nous rassemble loin des diktats de la beauté et c’est ensemble que nous faisons évoluer les mentalités. Nous n’avons pas besoin de nous opposer pour se valoriser. 

Allez ! Suffit ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu autant envie d’écrire ainsi et ça fait du bien.

Je vous laisse avec quelques images des coulisses du défilé et celles du défilé même en vidéo ainsi que mes interviews sur BFM tv et le Parisien. Pour plus de parutions presse, podcasts, n’hésitez pas à faire un tour sur la page presse ici il y  a de quoi pour la route des vacances.

Je vous donne aussi rendez-vous sur ma chaine IGTV pour découvrir mon premier vlog qui reprend les coulisses de ce défilé.

Je vous embrasse et vous souhaite de belles vacances en maillot de bain, quelque soit votre taille : évidemment ! Avez-vous déjà choisi celui dans lequel vous allez slay cet été ? J’ai hâte de vous relire. Ça fait longtemps ! 


Hello mes beautés !

Comment allez-vous ? De mon côté je me remets des émotions des dernières semaines et me sens prête pour les prochains défis qui m’attendent notamment une semaine de randonnée avec entre 15 et 20 kilomètres à parcourir par jour. Tout un programme pour quelqu’un qui n’a jamais marché plus de 10km ! 

Avec l’arrivée des beaux jours je réussis à me motiver pour reprendre une activité physique à pratiquer en extérieur. L’idée n’est définitivement pas d’avoir le corps parfait pour le maillot de bain des vacances : mon corps est déjà parfait et j’ai déjà le maillot que je porterai bientôt (c’est celui-ci).

Revenons à nos moutons : je ne sais pas pour vous mais j’ai réellement pris conscience cette année que j’ai beaucoup de mal à être productive durant l’hiver et cela sur plusieurs plans notamment avec la marche qui est une activité que j’aime tant. Même si je suis assez active, avoir une routine qui inclut la marche m’a énormément manquée.Je m’y suis donc récemment remise avec pour objectif de participer à cette fameuse randonnée dont je parlais plus haut.

Pour reprendre mon programme en douceur, je racontais dans l’une de mes stories sur Instagram que je fais livrer mes colis dans un relais à plus de 2km de chez moi, dans une zone inaccessible en bus. Quand on tient à ses colis : on y va sans rechigner. Cette méthode semblait plaire sur Instagram du coup je la repartage ici. J’essaie de mettre en place des stratégies qui me conviennent et qui ne nécessitent pas de contraintes. J’ai aussi appris à me connaître et m’écouter au fil des années. C’est bien beau de vouloir sortir de sa zone de confort, sauf que celle-ci me semble parfois nécessaire pour évaluer ses besoins. Y aller en douceur avec soi, sans pression contribue à se sentir mieux et à entamer certaines démarches uniquement pour le plaisir. 

Une des questions qui revient souvent lorsqu’on est grosse et qu’on cherche à se bouger et faire une activité physique est : où trouver des vêtements pour le sport ? Où trouver des soutiens pour le sport ?

Lorsque je me suis lancée dans mon #GaelleHealthyChallenge en juin 2015, j’étais surexcitée à l’idée de trouver des vêtements sympas pour faire du sport.

Jusque là lorsque je m’aventurais dans une activité, comme la danse par exemple j’étais en legging et tee-shirt, noirs ou gris de préférence car il ne fallait pas que je sois trop visible n’est-ce-pas. 

Étant dans une démarche d’acceptation de soi, il est désormais évident que je veux me sentir jolie dans les vêtements que je porte pour faire du sport. Cela me fait tout simplement du bien. Malheureusement, au début du défi, j’ai réalisé que trouver de la couleur et des imprimés chouettes quand on dépasse une taille 48 peut s’avérer impossible.

Il y a 2 ans je portais un 54/56 en pantalon et un 52/54 en haut. Pour mes premières séances de sport j’avais eu de la chance de faire du shopping durant les soldes sur Zalando et avais trouvé le tee-shirt que je porte dans ce billet mais avec du recul je me rends compte que j’étais serrée et pas très à l’aise dans mes mouvements.

Pour le bas c’était simple. Je n’entrais dans aucun bas des marques connues un peu comme si on n’avait pas le droit de faire du sport quand on dépasse une taille 48 ?! Comment se motiver à se bouger si même dans ce secteur nous sommes reléguées au second plan ? 

La bonne nouvelle est qu’en 2 ans le marché a drôlement évolué sur ce plan là ! Les marques, principalement américaines qui sont spécialisées dans la mode grande taille proposent encore plus de modèles adaptées à nos formes. Les marques historiquement spécialisées dans le sport aussi s’y sont mises et ont développé des lignes plus size pour notre plus grand bonheur !!

Je ne compte plus les vêtements de sport dans mon dressing et les porte même juste pour chiller, faire le marché. J’ai un faible pour les leggings avec des découpes transparentes comme celui que je porte.

Voici donc ma liste de sites où trouver des vêtements grande taille pour le sport.

Certains sont américains. Il faut donc prévoir des frais de port et de douane à régler en sus.

Ceux spécialisés dans la mode grande taille :

  • Ulla Popken jusqu’à la taille 68/70 (y aller aussi pour le ski !!)
  • MS Mode jusqu’au 3XL qui correspond à un 54
  • Bonprix jusqu’à la taille 60 et des tout petits prix
  • Forever 21 plus jusqu’au 3XL qui correspond à un 52/54 . Ils ont les leggings les plus chouettes !
  • Livi Active sur Lane Bryant jusqu’au 54 voire 56 . Des produits de qualité
  • Torrid Jusqu’à la taille 58. Je pourrais acheter toute la gamme si je m’écoutais !

Nike et Puma les 2 boss du sport se sont enfin lancés aussi et ça envoie du lourd ! Vous retrouverez leurs collections sur des multimarques :

  • Asos différentes marques parfois jusqu’à la taille 58
  • Zalando principalement pour Nike

Mon conseil : prenez votre temps pour choisir ces articles. Comparez les prix, commandez, essayez. Vous y sentez-vous bien ? Niveau transpiration qu’est-ce-qui est prévu ? Et le séchage ? Autant de questions à se poser pour une meilleure expérience sur le terrain.

En matière de sport il y a aussi un rayon à ne pas négliger : la lingerie.

Celle-ci, quelque soit notre taille peut s’avérer un véritable casse-tête ! Porter une brassière, un soutien-gorge adapté à l’activité physique est primordiale pour éviter de se faire mal à la poitrine, au dos et pour avoir adopter les bonnes positions. J’insiste là dessus car nos seins sont précieux et à plus d’un titre.

Jusqu’à présent je n’ai testé que 2 marques et ne parlerai donc que de celles-ci.

il s’agit d’Elomi , une marque que je porte déjà au quotidien, vous avez vu le soutien papillon de cette photo ?

J’ai aussi un modèle de la marque Freya. Les 2 marques se valent.

Le modèle que je porte est de chez Elomi.

Je choisis ma taille habituelle de soutien gorge chez ces 2 marques et me sens vraiment bien soutenue. Je suis triste quand je repense à mes années collèges : ma poitrine était déjà imposante et malmenée à cause de mon ignorance et du manque d’offre en la matière.

Je suis bien contente que ça ait tant évolué !!

J’espère que ce billet aura répondu à vos questions. N’hésitez pas à partager vos bonnes adresses ou à poser vos questions en commentaire. Cela peut servir à tout le monde.

Je vous souhaite un bon dimanche.

Je vous retrouverai avec plaisir le 16 mai pour le challenge French Curves ainsi que sur mes réseaux sociaux pour découvrir mon quotidien et partager mon amour pour les Gifs animés.


Je porte : sweat Nike Plus / Legging Forever 21 / Soutien Elomi / Baskets Nike / Bracelets « Fleur de mariage »  Ibilola 


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Hello mes beautés !

L’an dernier lors de la Saint-Valentin je partageais avec vous un billet très personnel sur ma relation à cette « fête » et sur la façon dont je vis la « Saint-Valentin sans Valentin ». Vous pouvez le lire par ici si vous ne me suiviez pas encore à l’époque.

Célibataire ou en couple, nous sommes d’accord que nous n’avons pas besoin d’une journée pour célébrer notre amour et montrer des marques d’affections. Sans compter que l’amour c’est tellement plus que du matériel. C’est tellement à l’opposé de ça en fait !

L’amour est un sentiment noble qui n’implique pas le business du « je t’aime alors tu me dois ».

L’amour est inconditionnel et désintéressé.

Une chose est certaine : l’amour commence par soi et s’étend aux autres. C’est d’ailleurs la base de ma démarche Body Positive. C’est pour cette raison que je mets un point d’honneur à me faire plaisir et profiter de l’instant sans me dire « oh quand j’aurai un mec je ferai ci, je ferai ça ». Non. C’est maintenant et tout de suite ! Surtout que le mec en question préférera peut-être suivre le match du PSG hein ! Je dis ça, je dis rien. 

Cette année, à l’approche de cette journée et avec l’avalanche de newsletter dont ma boîte mails subit le harcèlement de « la liste de cadeaux à LUI offrir pour démontrer votre amour« , je me suis dit qu’effectivement c’est drôlement sympa d’offrir des cadeaux, mais c’est encore plus chouette d’en recevoir.

Je partage ici avec vous quelques petits cadeaux que j’ai l’habitude de m’offrir que ce soit à la Saint-Valentin ou à n’importe quel moment de l’année. 

Ceci est une liste non exhaustive de certaines habitudes que je cultive depuis très longtemps et qui ne nécessitent pas de se ruiner en dépenses. Bon après, on peut aussi se ruiner parce qu’on le vaut bien hein !

  • Je me fais des cadeaux Body Positive comme un shooting photo. Si ! si !

Les séances photos sont sans doute les moments qui ont le plus contribué à ce que j’appréhende mon image.

Celle-ci a d’ailleurs énormément évolué ces dernières années et apprendre à s’accepter à chaque étape de sa vie est nécessaire pour réussir à dépasser certains blocages.

Je me souviens que lorsque j’ai commencé à tenir un blog, il y a 10 ans, je venais de perdre une quarantaine de kilos. Cela était dû à mon hyperthyroïdie. J’avais « fondu comme neige au soleil ». Chaque personne qui me croisait s’étonnait, s’offusquait ou me félicitait de cette perte de poids.

Pour ma part j’étais malheureuse car je me savais malade et n’acceptais pas ce nouveau corps qui ne m’appartenait pas, ni l’avalanche de commentaires qui allait avec. 

Cette image dans le miroir je n’en voulais pas. Je ne me reconnaissais tout simplement pas. Alors je prenais très mal les remarques sur ma perte de poids qui n’était nullement de ma volonté.

C’est à ce moment là que j’ai commencé à prendre des photos régulièrement et c’est au fil du temps que je réalisais à quel point cela me faisait un bien fou et m’aidait à m’accepter et surtout à accepter l’inévitable : à mesure que mon traitement pour rééquilibrer ma thyroïde marchait, eh bien je reprenais du poids. Mes joues se remplissaient de nouveau, ma poitrine reprenait de la place dans mes soutien-gorge.

Et un autre travail commençait. Celui d’apprendre à m’accepter à l’instant T.

Grâce à une séance photo bien menée, avec un/une photographe bienveillant(e), on fait des merveilles et vit une expérience unique. J’ai beau avoir des centaines de séances photos à mon actif, je profite toujours de ce moment pour m’amuser et me faire plaisir.

Me voir en photo a littéralement changé la perception que j’avais de mon corps.

  • Un autre cadeau que j’aime me faire : de la belle lingerie. Mon cadeau préféré !

La lingerie, comme je vous le disais dans ce billet au sujet de mes adresses shopping de lingerie (ici), une parure c’est d’abord pour moi. Pour mon confort et pour me faire plaisir.

Evidemment, on se sent carrément on fleek quand on peut la dévoiler à l’être aimé mais j’avoue que j’ai un peu de mal avec cette injonction de porter de la lingerie POUR plaire à l’autre alors qu’il y a énormément de femmes qui ne sont déjà pas à l’aise avec elles-même et pour lesquelles ce n’est pas évident de se montrer en lingerie devant quelqu’un d’autre. Je pense que charité bien ordonnée commence par soi-même donc let’s go pour un shopping lingerie !

Hey vous savez ce que j’aime par dessus tout faire en lingerie ?

  • Danser devant mon miroir. Et ça c’est le troisième cadeau que je m’offre régulièrement. Ceci est un exercice 100% body positive car à cet instant précis, là devant votre glace que vous êtes totalement avec vous et en communion avec chaque partie de votre corps.

Savoir comment tout ce qui constitue mon corps me rend tellement fière de savoir vivre avec lui et l’aimer car il est juste parfait puisque c’est le mien. Alors ça bouge ou pas, c’est flasque ou ferme, en tous cas c’est beau. C’est vivant et c’est notre histoire. 

  • Pour continuer sur la lancée du self-love, s’offrir des moments cocooning, rien qu’à soi ou avec des amies et un bon moyen pour se faire du bien. Cela peut aller d’une séance de vernis à un massage au hammam. Les massages (à condition que ce soit fait encore une fois par quelqu’un de bienveillant), apportent sérénité et légèreté.

 

  • S’offrir un beau bouquet de fleurs. En voici un rituel qui m’est si précieux. Pourquoi attendre qu’un tiers nous offre des fleurs ?

La première fois que cette idée m’est venue à l’esprit, j’étais à la terrasse d’un café à Lille. Un vendeur de roses m’en a proposées. J’avais pour habitude (comme beaucoup) d’envoyer ses collègues « sur les roses ».  Cette fois là j’ai choisi la plus jolie rose et l’ai gardée durant des mois. C’était une première pour moi. D’avoir une démarche aussi spontanée que celle-ci. J’ai tellement aimé voir cette rose trôner chez moi que je m’en offre régulièrement.

Certaines connaissances trouvent cela très bizarre. J’ai entendu « ça fait un peu désespérée quand même. » En fait non : c’est une simple marque d’affection envers soi. 

Encore une fois : pourquoi attendre que ce cadeau vienne d’autrui ?

  • Le dernier cadeau et pas des moindres, un cadeau particulièrement ludique qui peut réserver des surprises : s’envoyer une carte postale.

Lors de mon séjour à Berlin au printemps dernier, j’avais passé des moments tellement libérateurs en dansant au son de la soca et de la dancehall qu’avec mes amies nous avons décidé de garder des souvenirs autres que les photos et vidéos. Nous nous sommes envoyé des cartes postales avec des mots doux. L’Allemagne n’est qu’à quelques heures de la France mais je n’ai reçu cette carte que 3 mois après ! Tant mieux parce que je l’avais oublié et c’était une véritable surprise. 

En plus du caractère ludique de cette démarche, j’aime l’idée de recevoir autre chose que des factures et de la publicité dans ma boîte aux lettres. 

Et vous ? Quels sont vos rituels et habitudes pour vous faire plaisir ? Comment allez-vous passez la Saint-Valentin ? En couple ? Solo ? Ou ça vous passe complètement au dessus de la tête ? 

Je vous souhaite en avance une belle Saint-Valentin !

Pour illustrer cet article, je vous partage avec vous les photos que j’ai prises lors d’une visite éclaire à Lille où j’ai pu assister à la soirée de lancement de la marque de mode grande taille La french qui danse. Un petit studio photo y était installé comme animation et j’aime beaucoup le rendu. Des portraits emplis de douceur et de simplicité. Une part de ma personnalité. Cela permet aussi de changer des traditionnelles photos en lingerie de la saison.


Je porte : robe pull River Island (en rupture de stock) / Boucles d’oreilles H&M


 

 

 

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« Qui décide ? Qui commande ? » « C’est moi » ! Ceci est la question et la réponse que mon moniteur de vélo-école m’a rabâché dès les premières minutes de mon cours de vélo.

Il y a un peu plus d’un an, je décidais enfin, la peur au ventre d’apprendre à faire du vélo.

Monter sur un vélo, pédaler, m’évader. C’était un rêve de petite fille mais je n’ai jamais osé me lancer. D’abord parce que je risquais de tomber et aussi parce que j’avais essuyé assez de moqueries comme ça car une grande fille comme moi ne savait pas faire de vélo (dixit un ami qui n’en est plus un.)

Je me souviens avoir fait du vélo lorsque j’étais enfant mais une fois que les 2 roues arrière ont été retirées de mon engin, je ne suis tout simplement pas remontée dessus.

J’ai par la suite essayé de prendre des cours avec des amis mais ces derniers manquaient complètement de pédagogie ! Je montais sur le vélo, quelqu’un me poussait et criait « vas y pédale ! » Je tombais. Et ne retentais pas l’expérience.

Lorsqu’il y a 16 ans je suis arrivée en France, j’étais fascinée par la facilité avec laquelle bon nombre de personnes sortaient leur vélo dès les premiers rayons de soleil du printemps. Je me disais alors « j’aimerais tant faire des ballades à vélo ». Puis le temps, les mois, les années ont passé.

Ce n’est qu’il y a un an, au détour d’une conversation que j’ai appris qu’il existe des associations qui enseignent le vélo aux adultes.

J’ai mis 2 mois à me décider à y aller. J’avais peur. Très peur de me lancer.

Peur de quoi en fait ? Perdre l’équilibre. Tomber. Me faire mal. J’avais peur.

Puis au début du mois d’octobre 2016, j’ai appris une nouvelle qui m’avait bouleversée. Pendant plusieurs jours, je trouvais la vie tellement injuste que je n’avais plus envie de rien.

J’ai vécu ces jours là à ruminer et à laisser la tristesse prendre toute la place. J’ai traversé cette tristesse. Je l’ai laissée m’envahir jusqu’à ce que je n’en puisse plus et cherche un moyen de reprendre le dessus.

Je me suis alors demandé ce qui me ferait le plus plaisir. Ce qui me permettrait de surmonter cette tristesse. Comment m’évader ?

J’ai repensé à ces fameux cours de vélo que je souhaitais prendre depuis des années. Le bulletin d’inscription était sous mon nez.

En plein automne, un jour de pluie, j’y suis allée et l’aventure a commencé.

Je pédalais seule, pour la première fois de ma vie à la fin du premier cours. En fait j’en étais capable !

J’y suis retournée 2 fois par semaine pendant presque 3 mois pour m’améliorer, prendre confiance en moi et reprendre le dessus. Reprendre goût à la vie. Ce n’était pas non sans certains moments de désagréments principalement à cause du temps mais j’étais déterminée à réussir.

Apprendre à faire du vélo à l’âge adulte m’a permis de :

  • Reprendre confiance en moi, en mes capacités
  • Prendre conscience que tout est possible et que rien n’est perdu d’avance
  • Que même lorsqu’il fait froid, par temps de pluie, que lorsque les nuages sont bas, il est toujours possible de trouver un rayon de soleil quelque part. La situation qui m’avait rendue triste à l’époque n’a pas particulièrement évoluée mais je la vis différemment aujourd’hui. Elle fait juste partie du jeu de ma vie.
  • Que tomber, se faire mal, se relever fait partie du jeu et qu’il vaut le coup !
  • De garder la foi. Tout le temps. Quoiqu’il arrive. La foi en soi. La foi en la vie car « qui décide ? qui commande ? » C’est soi-même.
  • Qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre et cela quelque soit le domaine et que ce n’est absolument pas ridicule !! Non parce que ceux qui rigolent quand on dit « je ne sais pas faire de vélo, stop ! »
  • Que mes kilos ne sont pas du tout un obstacle à cette activité et que le vélo ne va absolument pas se briser à cause de mon poids !

Je tenais à consigner ces quelques lignes ici car je sais que nous sommes nombreuses à « avoir envie de  » mais à ne pas oser ». Je l’ai expérimenté. Ce n’est pas du blabla « qu’il suffit juste d’un pas pour que tout s’enchaîne ». Depuis que j’ai testé, je me suis rendu compte de toutes ces belles choses qui arrivent en sortant un peu de sa zone de confort, en acceptant de lâcher prise et en vivant avec sa peur car elle peut-être une alliée de taille. Effectivement on peut aussi perdre l’équilibre, tomber, se faire mal puis on se relève et the show must go on !

Apprendre à faire du vélo, à nager, à conduire, à dessiner, écrire, jouer d’un instrument, cuisiner à l’âge adulte c’est aussi se tester et apprendre à se connaître un peu plus. C’est se faire un cadeau. La prochaine case à cocher sur ma liste est de prendre le volant. Toute seule comme une grande sans personne à côté pour me soutenir moralement.

Et vous qu’avez-vous appris à faire récemment ? Qu’est-ce-que vous aimeriez apprendre ?

Les photos qui illustrent ce billet ont été prises il y a quelques semaines dans la jolie petite rue Saint-Marthe que je vous faisais découvrir dans ces précédents billets ici et ici. J’ai emprunté le vélo à une jeune femme qui passait par là et dont le plaisir est d’immortaliser des photos de son vélo dans différents endroits de Paris (son compte instagram). Je porte un manteau qui m’a été offert par la marque MSMode. Je l’adore tout simplement parce qu’il égaye mes tenues et le métro parisien où tout est si gris. Pour ma coiffure ce sont les mèches Mama Rose Beauty que vous aurez sans doute reconnues ! Retrouvez mon billet au sujet de cette marque par ici.


Je porte : Manteau MSMode ici* / Tee-shirt et jeans New Look* / Bottines Lane Bryant* / Sac Mango / Boucles d’oreilles Asos


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*Articles offerts par la marque.

Hello mes beautés !

Le 30 novembre dernier, j’organisais une nouvelle édition de Curves & Cocktails pour célébrer mes 10 ans de blogging.

L’idée était de réunir dans un même lieu toutes les personnes qui contribuent à faire de cette aventure un succès depuis plus de 10 ans. Une façon pour moi de vous remercier dans un cadre chaleureux et entourée des personnes qui me sont chères. Cette période post Thanksgiving durant laquelle les américains prennent plaisir à célébrer leurs grâces et le positif me plaît énormément. C’était donc le meilleur moment pour fêter toutes ces belles choses et ces belles rencontres que j’ai faites au cours de ces 10 dernières années. Je vous remercie d’avoir répondu si nombreux à mon invitation. 

Du blogging comme thérapie à mon mal-être et mes complexes, je suis arrivée aujourd’hui à créer un espace sur lequel je travaille à réaliser chacun de mes rêves. Que ce soit d’un point de vu professionnel ou personnel, me raconter tous les jours sur Internet depuis le 22 octobre 2007 reste l’une des activités que j’apprécie le plus et c’est encore plus gratifiant de voir que je ne suis pas seule dans cette aventure. Je l’ai d’ailleurs bien vu lors de cet afterwork où tous mes univers se sont retrouvés dans un même lieu. Ce que je retiens de cet anniversaire un peu spécial, c’est que NOUS sommes une vraie team. Une team composée de mes lectrices et lecteurs, de mes collègues French Curvettes, ma famille, mes amis. Je vous avoue que cela m’a fait bizarre et m’a énormément émue de voir mon père parfaitement à l’aise au milieu de vous qui me lisez depuis tout ce temps.

J’ai souvent entendu des personnes dire qu’elles préfèrent organiser des fêtes différentes pour réunir les personnes qu’elles connaissent selon les univers mais je suis convaincue que le plus important est juste de se réunir et de créer du lien. Quelque soient les personnes et les milieux dans lesquels elles évoluent. C’est ainsi que nous effaçons les différences sociales. J’ai à vrai dire horreur de mettre les gens dans des cases. C’est comme la taille inscrite sur les étiquettes d’un vêtement. Pour moi c’est du bullshit

Alors en ce début de mois de décembre, qui lance la saison des festivités, je NOUS souhaite dors et déjà une belle fin d’année. Un mois pour nous remémorer de tout ce que 2017 nous a apporté de bon, de positif et aussi de négatif qui nous aura fait grandir, avancer, nous remettre en question. Un mois pour vivre le moment présent à fond et inventer l’avenir. 

Je vous laisse découvrir quelques photos souvenirs de ce magnifique moment. Vous en trouverez d’autres sur ma page Facebook ici. N’hésitez pas à vous identifier.

Les photos ont été prises par Fred Ambroisine. Une autre belle rencontre grâce au blogging. Merci.

J’étais maquillée par Blakia et coiffée par Séphora Joannes.

Je porte l’une de mes créations. Une robe Ibilola. Naturellement. Une robe et un imprimé que vous retrouverez dans quelques semaines dans votre dressing. J’ai encore tellement de choses à vous raconter avec Ibilola.

En attendant, je vous donne rendez-vous dès mardi 5 décembre sur le shop car il y a un réassort de jupes Ibilola de l’automne-hiver en livraison immédiate.

Retrouvez la suite des photos sur Facebook ici.

Je vous souhaite une belle semaine.


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