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Hello mes beautés !

Le 30 novembre dernier, j’organisais une nouvelle édition de Curves & Cocktails pour célébrer mes 10 ans de blogging.

L’idée était de réunir dans un même lieu toutes les personnes qui contribuent à faire de cette aventure un succès depuis plus de 10 ans. Une façon pour moi de vous remercier dans un cadre chaleureux et entourée des personnes qui me sont chères. Cette période post Thanksgiving durant laquelle les américains prennent plaisir à célébrer leurs grâces et le positif me plaît énormément. C’était donc le meilleur moment pour fêter toutes ces belles choses et ces belles rencontres que j’ai faites au cours de ces 10 dernières années. Je vous remercie d’avoir répondu si nombreux à mon invitation. 

Du blogging comme thérapie à mon mal-être et mes complexes, je suis arrivée aujourd’hui à créer un espace sur lequel je travaille à réaliser chacun de mes rêves. Que ce soit d’un point de vu professionnel ou personnel, me raconter tous les jours sur Internet depuis le 22 octobre 2007 reste l’une des activités que j’apprécie le plus et c’est encore plus gratifiant de voir que je ne suis pas seule dans cette aventure. Je l’ai d’ailleurs bien vu lors de cet afterwork où tous mes univers se sont retrouvés dans un même lieu. Ce que je retiens de cet anniversaire un peu spécial, c’est que NOUS sommes une vraie team. Une team composée de mes lectrices et lecteurs, de mes collègues French Curvettes, ma famille, mes amis. Je vous avoue que cela m’a fait bizarre et m’a énormément émue de voir mon père parfaitement à l’aise au milieu de vous qui me lisez depuis tout ce temps.

J’ai souvent entendu des personnes dire qu’elles préfèrent organiser des fêtes différentes pour réunir les personnes qu’elles connaissent selon les univers mais je suis convaincue que le plus important est juste de se réunir et de créer du lien. Quelque soient les personnes et les milieux dans lesquels elles évoluent. C’est ainsi que nous effaçons les différences sociales. J’ai à vrai dire horreur de mettre les gens dans des cases. C’est comme la taille inscrite sur les étiquettes d’un vêtement. Pour moi c’est du bullshit

Alors en ce début de mois de décembre, qui lance la saison des festivités, je NOUS souhaite dors et déjà une belle fin d’année. Un mois pour nous remémorer de tout ce que 2017 nous a apporté de bon, de positif et aussi de négatif qui nous aura fait grandir, avancer, nous remettre en question. Un mois pour vivre le moment présent à fond et inventer l’avenir. 

Je vous laisse découvrir quelques photos souvenirs de ce magnifique moment. Vous en trouverez d’autres sur ma page Facebook ici. N’hésitez pas à vous identifier.

Les photos ont été prises par Fred Ambroisine. Une autre belle rencontre grâce au blogging. Merci.

J’étais maquillée par Blakia et coiffée par Séphora Joannes.

Je porte l’une de mes créations. Une robe Ibilola. Naturellement. Une robe et un imprimé que vous retrouverez dans quelques semaines dans votre dressing. J’ai encore tellement de choses à vous raconter avec Ibilola.

En attendant, je vous donne rendez-vous dès mardi 5 décembre sur le shop car il y a un réassort de jupes Ibilola de l’automne-hiver en livraison immédiate.

Retrouvez la suite des photos sur Facebook ici.

Je vous souhaite une belle semaine.


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Hello mes beautés !

C’est avec énormément d’excitation que je vous invite à me rejoindre le jeudi 30 novembre prochain pour la quatrième édition de Curves & Cocktails ! 

Curves & Cocktails est une série d’événements à travers lesquels je réunis aussi bien les lectrices de www.gaelleprudencio.com que les acteurs de l’industrie de la mode grande taille qui souhaitent se rencontrer, échanger et traverser les écrans pour remettre de l’humain au coeur de nos relations !

Cette dernière édition de l’année 2017 sera spéciale car nous célébrerons mes 10 ans blogging en plein coeur de Paris !

Vous savez que pour moi toutes les occasions de faire la fête sont bonnes et j’ai envie de fêter ces 10 années qui viennent de passer avec VOUS.

Celles et ceux qui lisez mes articles, qui commentez, partagez, m’envoyez des messages, des témoignages, commandez mes jupes Ibilola, faites connaître mon travail dans la presse. VOUS. 

Je n’aurais jamais imaginé que me lancer dans cette aventure qu’est le blogging m’apporterait autant de bonheur et de si belles rencontres ! Le blogging c’est bien plus que des mots sur un écran, c’est bien plus que des photos pour moi. C’est un véritable lien social et je suis heureuse de la partager avec vous et au delà des frontières. Je vous en remercie. 

J’ai hâte de vous revoir, vous rencontrer, mettre un visage sur un pseudonyme et clôturer cette année dans une ambiance chaleureuse, cool et conviviale.

Informations pratiques

Curves & cocktails

30 novembre 2017 dès 19 heures

Bar Le 23

23, rue Saint-Sauveur 75002 Paris

(métro Châtelet – Etienne Marcel – Réaumur Sébastopol – Sentier)

Attention : les places sont limitées alors réservez vite votre entrée gratuite sur Eventbrite ici 🙂

*Les consommations sur place seront à votre charge

Quelques images des dernières éditions de Curves & cocktails par ici :

N’hésitez pas à me contacter en commentaires pour toute question.

Vivement le 30 novembre !

Merci à Hanane pour le visuel.

Photo de D.Ice Photography


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Hello mes beautés !

Wahoo j’ai du mal à réaliser que cela fait presque un mois que je me suis rendue à Bruz près de Rennes sur l’invitation de la Boutique Axelle pour y rencontrer mes lectrices bretonnes et passer un moment convivial autour de questions de l’acceptation de soi.

A cette occasion, j’ai eu l’occasion de séjourner au Domaine de Cicé-Blossac qui m’a invitée à découvrir l’hôtel et le brunch du dimanche.

Le Domaine de Cicé-Bloissac est un véritable havre de paix ! A un quart d’heure de Rennes, soit moins de 2 heures de Paris depuis l’arrivée du Train à très grande vitesse (youhou), c’est l’endroit idéal pour se reposer, profiter du grand air et du spa, faire des ballades à vélo et s’adonner à une activité que je ne connais absolument pas : le golf !

Si jamais vous cherchez un endroit calme et à la fois familial ou pour un week-end romantique en amoureux c’est vraiment l’endroit rêvé. Je compte d’ailleurs y retourner, peut-être durant les vacances de la Toussaint pour profiter du spa et prendre un cours de golf !

Mon séjour était court mais j’ai eu le temps de me promener un peu, de m’oxygéner et de goûter aux bons plats concoctés par le chef durant une soirée en tête à tête avec moi-même ainsi que le brunch qui n’accueille pas que les clients de l’hôtel. Il existe d’ailleurs des offres gourmandes et spécial Brunch pour les foodies.

J’ai beaucoup aimé le Brunch avec des produits frais, de saison et colorés. Il y a même des aliments sans gluten.

Je vous laisse découvrir quelques photos que j’ai prises avec le téléphone LG G6 que je teste en ce moment.

Pour plus d’informations sur le Domaine de Cicé-Bloissac ainsi que les différentes offres de séjour c’est sur Le site .

Merci à l’équipe du Domaine de Cicé pour l’accueil chaleureux.

J’ai adoré mon séjour à Rennes. J’ai même eu la chance d’avoir du soleil durant le week-end ! On m’avait dit qu’il ne faisait jamais beau en Bretagne alors que nenni !

La suite classique
La vue depuis ma suite

 

J’étais fascinée par le four à pain !

Le petit déjeuner de champion pour bien commencer la journée !
Le dessert dans le menu « surprise » qu’on découvre tout au long du repas.

Un aperçu du brunch


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Hello mes beautés !

Dans ce billet je vous propose mon interprétation du challenge French Curves sur le thème Girlboss avec un look créé autour de ma jupe Ibilola imprimé « Abidjan » ainsi que d’autres pièces dont tous les détails sont à la fin de l’article. Je présente aussi le challenge French Curves si vous ne le connaissez pas encore et vous parle de tout ce que représente le thème Girlboss pour moi.

French Curves 

Non vous ne rêvez pas, nous sommes le 20 septembre et il s’agit bel et bien d’un billet dédié au challenge French Curves. Le challenge fait exceptionnellement sa rentrée aujourd’hui après des vacances bien méritées. Nous reviendrons au calendrier habituel du 16 du mois dès octobre.

Alors French Curves kesako ? Il s’agit d’un défi de looks que j’ai lancé le 16 juillet 2013 en proposant un thème à interpréter à une poignée de blogueuses francophones taille 42 et plus. D’une dizaine de participantes, le challenge est devenu un mouvement avec une communauté de plus de 5000 abonnées que vous pouvez rejoindre sur notre compte Instagram ici.

Pour ce challenge de la rentrée, nous avons pris le temps de repenser notre approche du défi. Nous revenons aux bases même de French Curves : montrer une image positive de la mode grande taille en partageant des looks sur un thème donné, prouver que le style n’est pas une histoire de taille à travers ce mouvement qui implique toute la communauté de Curvettes qui souhaitent proposer leur look. Je vous dis comment nous rejoindre à la fin du billet. 

Girlboss

Ce thème tombe à point nommé en cette rentrée où on a souvent des envies de nouveautés et des défis à relever. J’ai choisi ce thème pour sortir du classique et non moins intéressant « Working/business woman » car en observant les femmes autour de moi, notamment celles qui participent au challenge French Curves, je réalise que nous sommes de sacrées nanas avec chacune une histoire de Girlboss à raconter.

Girlboss. J’ai découvert ce terme en lisant le récit autobiographique de Sophia Amuroso aux Editions Globe. Il peut être résumé par « être le boss de sa vie ». Ce terme à la mode correspond tellement à notre génération. Celle des Millennials qui sont rebelles et qui ont compris que tout se joue aujourd’hui et maintenant, que c’est à nous de décider de vivre notre vie telle que nous l’entendons. 

Le hasard du calendrier a voulu que ce challenge tombe ce 20 septembre et c’est assez étrange d’être à cette date car il y a 16 ans, jour pour jour, mon bac en poche, j’arrivais en France pour poursuivre mes études supérieures.

Le plan ? Suivre des études de droit, être magistrate ou avocate à 25 ans, mariée et de préférence un premier enfant à 27 ans. A part les études de droit : ma trajectoire est toute autre ! 

J’ai bel et bien terminé mon cursus universitaire et avec mon master de droit social en poche, je me suis rendue compte qu’en fait je n’aimais pas du tout les études que j’avais suivies ! J’ai alors travaillé durant quelques années dans les ressources humaines tout en étant consciente que je ne vivais pas ma vie.

En parallèle, tenais des blogs depuis 6 ans et souhaitais en faire quelque chose sans trop savoir quoi.  Ou plutôt je n’osais pas me lancer car à l’époque « tenir un blog » relevait d’une telle futilité ! J’avais si peur du jugement ! Sans compter que mine de rien mes parents n’avaient pas payé des études en France pour voir leur fille parler chiffons sur Internet. Il y avait tant d’enjeux.

Entreprendre dans l’industrie de la mode grande taille ?

Je n’imaginais pas que moi Gaëlle avec mon caractère joviale, ma voix stridente, ma bouille de bébé et mes rêves pleins la tête je serais en mesure de me lancer dans un projet de ce type.

En réalité, j’estimais que je n’étais pas légitime. Vous connaissez ce sentiment non ? Celui de ne pas avoir le droit d’être là parce que vous n’avez pas suivi telle ou telle formation. Parce que vous n’avez pas la tête de l’emploi. 

Soit. Je l’ai quand même fait. Je me suis lancée et j’ai créé un emploi taillé sur mesure pour moi. Je suis de toutes les façons « hors norme« , que ce soit par mon physique, de par ma double culture ou encore par mes choix de vie, alors autant ne pas faire les choses à moitié.

Il y a 16 ans je pensais mon chemin tout tracé, aujourd’hui je le construis jour après jour, à mon rythme et surtout en suivant ma joie et cette joie là c’est celle de développer ma ligne de vêtements en Wax. C’est celle de choisir des imprimés que j’aimerais voir d’autres femmes porter. Suivre ma joie c’est imaginer de nouveaux modèles pour Ibilola. C’est être la cheffe d’une entreprise intimement liée à mon histoire. Celle que je raconte avec des vêtements.

Je me souviens de cette première jupe patineuse en Wax que j’ai fait confectionner à Cotonou en 2011.

J’avais déjà ce modèle très précis en tête : des poches, de vraies poches, une longueur midi. Puis je l’ai portée, toute hésitante pour aller à un shooting du webzine Afrosomething (ici). A l’époque je me disais « et si j’en faisais faire 3 autres pour les vendre ? » Je me souviens même avoir posé la question sur mon blog à l’époque. J’ai eu des réponses positives puis j’ai abandonné l’idée. Il m’a fallut 6 ans pour me lancer. 6 ans c’est long mais il fallait sans doute que je travaille sur autre chose avant. Que je révèle la Girlboss en moi. Que je devienne la boss de ma vie ou du moins que j’apprenne à le devenir. 

Notamment en prenant confiance en moi car ce ce qui me faisait défaut années c’était la confiance en mes capacités. Je prends le temps de me découvrir d’investir et de miser sur moi car personne d’autre ne le fera à ma place. J’apprends aussi chaque jour de mes erreurs car on n’est pas une girlboss si on ne sait pas se remettre en question et avouer ses torts.

Transformer mon blog en une entreprise dans laquelle je m’épanouis ça n’a pas de prix. Alors je ne vous dis pas que c’est fun tous les jours hein d’être la boss de sa vie mais c’est une belle aventure à vivre  sans compter qu’il y a tellement de rebondissements ! 

Rien que les sueurs froides des retards de livraison dans les commandes Ibilola à cause des coupures d’électricité à Cotonou ou encore constater des erreurs de taille ou d’imprimés au moment de la réception des jupes sont des moments à vivre et je suis prête à en vivre encore d’autres au fur et à mesure que mon entreprise grandira même si je sais que la route est semée d’embûches pour qui souhaite aller loin.

Surtout, ce qu’il y a de plus encourageant dans cette aventure c’est que nous la vivons toutes ensemble. MERCI pour l’accueil que vous avez réservé à la collection automne-hiver d’Ibilola !

Je vous laisse découvrir les photos de mon look pour ce challenge Girlboss ! C’est la première sortie officielle pour la jupe Ibilola dans son imprimé « Abidjan ». Je reste fidèle à la longueur midi jusqu’à ce que les températures baissent réellement. Cette tenue colle tellement à ma personnalité notamment dans le fait de porter des imprimés et une coupe de jupe réputés inappropriés pour ma morphologie. Ce look est aussi l’occasion de montrer que le Wax est très bienvenu dans la vie professionnelle ! Ne le reléguez pas qu’aux sorties du week-end. J’ai le souvenir d’avoir croisé tant de femmes élégantes portant le pagne lors de mes séjours à Abidjan. J’étais émerveillée et voulais leur ressembler. 

Un top en lin avec un jeu de transparence subtile. Un sac à la taille idéale pour mes déplacements dont j’ai su dès le premier coup d’oeil que c’est celui que je porterais pour ce challenge et que je ne quitte d’ailleurs plus. J’aime bien ce côté très femme d’affaires qu’il apporte à ma tenue. Des baskets pour me déplacer aisément dans le métro parisien. Ne pas négliger son confort. La base.

Enfin, mon compagnon de route. Mon ordinateur. Celui-là même qui me permet de raconter mes histoires de vêtements, de gérer ma boutique en ligne et d’envoyer des dizaines de documents partagés sur Google Drive avec mes collègues French Curvettes !

Parlant des Curvettes, retrouvez leurs looks Girlboss ainsi que les instructions pour nous rejoindre à la fin du billet.


Je porte : Top Zara / Jupe « Abidjan » de ma ligne de vêtements Ibilola ici / Manteau Missguided (ancienne collection – d’autres pièces pour la transition vers l’automne par ici) / Chaussures Gazelle chez Adidas (offert) / Sac New Look / Boucles d’oreilles Mango (sold out) / Bagues Asos Curve

Photos : Danielle


#FrenchCurvesXGirlboss


French Curves












Vous souhaitez rejoindre le mouvement French Curves et partagez votre look de Girlboss avec nous ?  Utilisez les hashtages #FrenchCurves et #FrenchCurvesXGirlboss sous la photo de votre look. N’hésitez pas à nous contacter sur contact@frenchcurvesfashion.com pour connaître les prochains thèmes en avance !


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Hello mes beautés !

Le week-end du 8 septembre dernier, je me suis rendue à Liverpool au Royaume Uni pour assister au Curve Fashion Festival.

Dans ce billet je partage avec vous quelques moments forts de ce week-end, ce que j’en ai retenu, ce qui m’a frustrée par rapport à la France et tous les détails des tenues que je portais.

Mon séjour a été sponsorisé par l’enseigne New Look dont je suis ambassadrice.

Ma mission durant le Curve Fashion Festival était de faire vivre l’événement à ma communauté ainsi que les abonnés du compte Instagram de New Look France. C’était une première pour moi et j’ai adoré. Merci d’ailleurs à toutes celles qui ont suivi mes aventures à travers les différentes publications, stories et live que j’ai réalisés. Le rythme était intense mais je suis super contente d’avoir eu cette opportunité de travailler avec New Look et de vous faire vivre mes activités autrement.

Allez c’est parti ! Je vous raconte tout.

Pour ce voyage, l’équipe de New Look m’a proposé de venir accompagnée et c’est sans hésiter que j’ai invité Patylicious à partager ce week-end avec moi. Les photos que je poste ici ont soit été prises par Paty soit par moi.

Nous sommes arrivées à Liverpool le vendredi 8 septembre en fin d’après-midi et avons rejoint notre hôtel en cab, Le Pullman des Docks. Retrouvez le room tour sur Instagram.

L’hôtel est situé juste à côté du lieux où le Curve Fashion Festival se tenait. Une chance quand on doit se préparer en vitesse pour le premier événement du week-end !

Il s’agissait d’une soirée networking à l’occasion de laquelle les influenceurs, la presse, les marques et les mannequins se sont retrouvés autour de cocktails pour faire connaissance ou se retrouver. La bonne ambiance et l’esprit positif qui régnait durant cette soirée donnaient le ton de la journée qui nous attendait.

Et quelle journée !

Au programme :

  • Des défilés avec la présentation de certaines de nos enseignes préférées comme River Island et Boohoo qui ont d’ailleurs fait défiler des hommes pour leur ligne Big & Tall !
  • Market place : des dizaines de mètres carré dédiés au shopping pour les grandes tailles ! Est-ce-que vous imaginez un peu le rêve ? Notre taille disponible dans tous les rayons ! Un bonheur !
  • Différents ateliers très instructifs sur le stylisme, le body confidence, la beauté et même le blogging.
  • Des guests : alors là il y avait de belles personnalités. Des mannequins et blogueuses, femmes inspirantes que nous voyons évoluer sur les réseaux sociaux de Tess Holliday à Felicity Hayward en passant par Hayley Hasselhoff. Elles étaient toutes présentes et se sont prêtées au jeu des photos avec beaucoup de bonne humeur.

J’étais dans un tel état d’émerveillement et de reconnaissance tout au long de la journée. Depuis mon dernier séjour à New York pour la Full Figured Fashion week, je n’avais plus vécu cette excitation que je ressens lorsque je me retrouve au coeur même de l’industrie de la mode grande taille. Cette émotion que je recherche toujours depuis la première fois que j’ai assisté à ce type de rassemblant en 2009 à l’Espace Kiron à Paris. J’y découvrais tout un monde qui m’était jusqu’alors inconnu et qui respirait bon la bienveillance, la confiance et l’acceptation de soi. A l’époque on parlait plus de « Size acceptance » et pas vraiment de « Body Positive » mais l’idée était là et bien vivante. 

Je reviens toujours reboostée de ces événements car c’est de l’empowerment pur à travers la mode.

Assister à ce type d’événements est nécessaire lorsqu’on entreprend dans la mode grande taille, lorsqu’on est en chemin vers l’acceptation de soi et qu’on a besoin de s’habiller mais aussi de prendre le maximum d’énergie positives. Cela fait énormément de bien de voir toutes ces femmes et ces hommes réunis pour faire bouger les choses dans un secteur où sortir de la norme semble encore être une chose extraordinaire alors que la beauté même de notre être résident dans notre identité unique.

Je vous avoue que j’ai quand même comme un pincement au coeur, une frustration.

Je me dis « mais pourquoi ai-je besoin de faire tous ces kilomètres pour vivre une expérience aussi forte alors que je vis dans la capitale de la mode ? » Je sais bien qu’il y a des initiatives en France, mais sommes nous vraiment prêtes à faire une place à la mode grande taille de cette envergure ?

A l’heure où que ce soit à New York ou Londres, les marques spécialisées dans la mode grande taille bousculent les codes et investissent les défilés avec des mannequins telles que Ashley Graham ou encore la française Shadia , je me prends à rêver d’une telle révolution en France. 

Alors je vous pose la question : sommes nous vraiment prêts à faire une place à la mode grande taille en France ? Sommes nous prêts à célébrer les formes comme à Liverpool, New York ou Hambourg ? Sommes nous prêts pour des événements de qualité qui montrent une image positive de la mode grande taille ? Sommes nous prêts à investir dans ce marché de la mode grande taille ?

Autant de questions que je me pose car je ne trouve pas cela normal que tout notre budget shopping soit dépensé hors des frontières françaises. Je trouve cela révoltant qu’aucune grande enseigne française ne se décide à organiser un défilé durant la Paris Fashion Week. Que les rayons grande taille de bon nombre de marques que nous connaissons disparaissent des boutiques en centre ville.

Alors sommes nous prêts ? Êtes-vous prêts à faire le déplacement des quatre-coins de la France pour assister à un évènement de ce type ? A dépenser votre argent dans des rayons qui sont entièrement dédiés aux tailles 46 et plus ?

J’aimerais beaucoup connaître votre avis sur la question. La conversation est ouverte dans les commentaires. 

Je vous laisse avec quelques photos du week-end. Toutes mes tenues sont de chez New Look. Je vous ai mis le lien direct vers chaque article sous les photos.

Mes looks

La robe / La veste

La robe / La veste (en gris)

La nuisette (oui New Look fait de la lingerie grande taille et ça vaut le détour !!)

Les rencontres

@LaurenNicoleFK @Chloepierre_ldn @Patylicious_diary
Très belle rencontre avec Tess Holliday qui est d’une simplicité déconcertante. Je vous dis plus par ici.

Megan, plus connue sous le pseudonyme de @BodyPositivePanda était présente pour dédicacer son livre où elle raconte son combat contre l’anorexie et son chemin vers l’acceptation de soi.

@DanielleVanier
@FelicityHayward, mannequin qui est aussi le visage de la ligne Curves de New Look

Quelques souvenirs du défilé, du market place, des mannequins …

Nous avons été bien gâtées dans les goodie bags !

Ça y est la visite au Curve Fashion Festival s’achève ici ! Merci à New Look pour ce beau moment.

J’ai hâte de lire vos retours !

Je vous souhaite un bon week-end.


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Hello mes beautés, j’avais promis de revenir sur mon expérience de cure à la clinique de Villecresnes en juin dernier. Dans ce billet, je partage avec vous le chemin qui m’y a menée, comment j’ai vécu cette expérience et ce que j’en ai retiré.

Lorsque je regarde ces photos dans mon maillot de bain de chez ELOQUII je réalise tout le chemin que j’ai parcouru depuis ce jour d’octobre 2003 où j’ai décidé de dire STOP à tous les régimes. Ce jour où après une nième reprise de poids suite à un régime j’ai dit  » j’arrête de me battre contre mon corps. Et si j’apprenais à connaître ce corps que j’ai essayé d’effacer depuis mes 12 ans ? Et si je me réconciliais avec lui ? »

J’aime mon corps. Celui dans lequel je vis aujourd’hui. Je pense que sans le degré de self-love et de body-confidence que j’ai acquis ces dernières années, je ne me sentirais pas aussi libre de pouvoir prendre le temps de lui apporter le meilleur.

J’ai passé de nombreuses années à ne jamais regarder en dessous de mon visage dans le miroir. Pendant longtemps je n’entendais que les « Tu as un joli visage mais maigris ». J’avais déconnecté mon visage du reste de mon corps. Il n’existait que lorsque je perdais du poids puisque pour être complètement jolie aux yeux du monde il fallait que je maigrisse. J’ai fait dépendre mon idée de la beauté du regard de l’autre. 

A force de régimes de toutes sortes, j’y parvenais régulièrement. 15kg en 2 mois par-ci, 40 kg en 6 mois par là. Sauf que je reprenais systématiquement mes kilos avec un bonus. Vous connaissez non ?

J’ai donc décidé d’arrêter les frais. De faire connaissance avec mon corps. J’ai commencé par rechercher une façon de l’habiller. Une façon de l’embellir autrement qu’en perdant nécessairement des kilos. C’est ainsi que tout a commencé. C’est ainsi que j’ai commencé mon chemin vers l’acceptation de moi.

Perdre du poids pour des questions d’esthétiques ou pour rentrer dans le moule je n’en ai que faire.

Si j’avais une baguette magique pour perdre 50 kg là tout de suite, eh bien non. Je n’en voudrais pas. Pas par magie. Pas sans avoir vécu l’expérience avec tout ce qu’elle comporte comme enjeux, comme espérance, comme frustrations, comme excitation, comme petites victoires, comme découvertes. J’ai envie de vivre tout ceci à 100% sinon quel intérêt ?

Je lis souvent que les blogueuses rondes sont inconscientes des risques pour la santé liés à l’obésité. Qu’elles font l’apologie de l’obésité, se complaisent dans leur gras et bla-bla-bla.

Laissez moi vous dire que personne n’a plus conscience de ce qu’est l’obésité qu’une personne qui souffre d’obésité blogueuse ou pas. Contrairement à ce que beaucoup imaginent, notamment les médecins 2.0 qui sévissent sur Internet : souffrir d’obésité est lié à plusieurs facteurs. Certes il peut y avoir la sédentarité ou une mauvaise hygiène de vie mais il y aussi les troubles du comportement alimentaire, un dérèglement hormonal, la dépression, le capital génétique. N’en déplaise à certains commentaires laissés sous ce billet.

Il y a un an, lorsque je me suis lancée dans le #GaelleHealthyChallenge, je n’imaginais pas à quel point relever le défi de marcher au moins 30 minutes par jour, boire 2L d’eau, participer à la course La Parisienne et décider de perdre du poids créerait tant d’émotions diverses en moi et me mènerait vers une sacrée aventure. Une histoire que je vis pleinement et sans baguette magique car passionnante et pleine de rebondissements.

Dès le moment où j’ai écrit que je descendrais sous la barre des 100 kg en septembre 2017 j’ai recommencé à prendre du poids alors que j’avais réussi à le stabiliser depuis plusieurs années. 

Toutes mes névroses et troubles du comportement alimentaire comme le grignotage ont refait surface. J’ai dû sérieusement réfléchir à la question : « pourquoi je mange ? »

Je me sentais perdre pied. Je commençais à culpabiliser car je n’arrivais pas à relever le défi de perdre 50 kg en un an. Sans compter que j’avais de plus en plus mal aux genoux et que me déplacer au quotidien était parfois difficile.

Le poids de la culpabilité associé au poids physique ne font pas bon ménage !

Je ne me suis pourtant pas laissée abattre. J’ai décidé de vivre cette période là. De me coller la paix et de continuer à vivre.

Lorsque j’achetais des vêtements et qu’ils étaient trop serrés je commandais une voire 2 tailles au dessus. Ce n’était pas la fin du monde. J’avais le droit de continuer à me faire plaisir et me faire belle. D’autant plus que c’est à travers les vêtements que j’ai commencé mon chemin vers l’acceptation de moi. J’ai continué à faire mes photos sur le blog tranquillement car c’est un plaisir avant tout et que ça fait un bien fou.

J’ai pris le temps de faire toutes ces choses que je vous racontais dans ce billet.

Puis un beau jour. Au moment où je me suis sentie prête. J’ai repris contact avec ma nutritionniste.

J’avais pris 10 kg en quelques mois et avec cela mon traitement suite à mon opération de la thyroïde n’était toujours pas équilibré ! Ce qui n’a pas aidé les choses.

Il faut savoir que j’avais déjà commencé les démarches pour entamer la cure à la clinique plusieurs mois avant mais ne les avais pas poursuivies. Par peur. Manque de confiance en moi. Manque de motivation. Pour pleins de raisons.

Il a donc fallut reprendre toutes les démarches depuis le début. Retourner un dossier administratif, attendre une date d’admission, stresser, me poser pleins de questions puis 3 mois après c’était bon.

J’arrivais à la clinique pour y prendre mes quartiers durant 3 semaines.

Au départ je me disais que je mettais ma vie entre parenthèses mais en réalité, je ne me suis jamais sentie autant au centre de ma vie que durant ces semaines. 

J’avais un deal avec moi-même : vivre cette expérience de façon positive. Être prête à accueillir tout ce qui s’y déroulerait sans aucune pression. On parle de cure d’amaigrissement; mon but n’était pas de perdre du poids mais d’apprendre exactement ce qu’est un mode de vie sain. #GaelleHealthyChallenge full effect ! 

En fait, durant 3 semaines je suis retournée à l’école. A l’école pour apprendre ce que je n’avais jamais appris depuis mon premier régime. 

J’ai d’abord eu droit durant 5 jours à toute une batterie d’examens médicaux et consultations avec des spécialistes dans un esprit bienveillant. Exit la grossophobie. Un bilan de santé complet et la confirmation que je suis dans une forme olympique. L’aventure pouvait commencer.

3 semaines de cure c’est apprendre à manger. Découvrir ce qu’est l’équilibre alimentaire. Apprendre que la nourriture C’EST LA VIE dans TOUS LES SENS DU TERME et que c’est du PLAISIR. 

Jusqu’alors, tout ce que je pensais de « faire attention à ce que je mange » équivalait à de la restriction.

J’avais 3 repas par jour et 2 collations (ce n’est pas le cas de tout le monde). Les diététiciens nous donnent une liste d’aliments préférés à cocher pour que nous ne soyons pas frustrés durant les repas. J’ai échappé belle aux salsifis et aux asperges que je n’aime absolument pas. En revanche j’ai accepté de m’ouvrir l’esprit et j’ai redécouvert le goût de certains aliments que ce soient des légumes ou des céréales. J’ai repris goût à certaines associations, à la variété dans l’assiette.

J’ai appris à écouter mon corps. La faim et la satiété je ne connaissais plus. Je mangeais parce qu’il fallait manger ou parce que j’avais une émotion ou un manque à contenter. Le fameux « pourquoi je mange ? » Eh bien j’ai appris des exercices pour me recentrer, faire le point sur mes émotions et réussir à m’apaiser autrement qu’en grignotant.

Réapprendre l’effort physique et les raisons pour lesquelles le sport est nécessaire dans une hygiène de vie plus saine. J’étais dans le groupe de ceux qui n’ont aucune contre-indication à avoir une activité physique intense. J’aurais pu compter sur mes genoux défaillants pour me défiler mais que nenni. 10 heures de sport par semaine entre la marche, le renforcement musculaire à sec et à la piscine, l’aquagym. Hey franchement c’était dur et pourtant je n’étais pas venue ici pour souffrir Oké ! J’étais en cure durant les épisodes de canicule et je peux vous dire que j’avais dépassé ma consommation de 2 litres d’eau par jour. Vu de l’extérieur, on pourrait croire à un camp de vacances mais sérieusement ce n’était pas de la blague.

J’ai fait des rencontres qui m’ont fait grandir, elles m’ont fait aussi prendre conscience de la réalité de personnes qui souffrent réellement de leur obésité, ce qui n’est pas mon cas. Je me suis pris une sacrée claque. Le plus dur à vrai dire ce n’était pas le sport ou l’absence de sucre. Le plus dur c’était de gérer toutes les émotions qui me traversaient à travers ces chemins de vie de personnes qui luttent depuis toujours contre leur corps, leur poids, leur image et leur estime d’elles-même.

Il n’y a pas d’échecs dans la vie. Il n’y a que des victoires retardées. 

Effectivement d’ici septembre je ne serais pas descendue sous la barre des 100 kg. En revanche si je n’avais pas eu ce défi à relever, je ne pense pas que j’aurais vécu cette expérience. Ou peut-être que je ne l’aurais pas vécue aussi simplement avec juste la volonté d’apprendre. Avec la force de dire :  » je ne sais pas comment faire. J’ai besoin d’aide ». J’avais besoin de déconnecter pendant un temps pour prendre soin de moi et en plus on m’a aidée à le faire. C’est sans doute la plus grande preuve d’amour que je me suis donnée jusqu’à présent.

Je n’ai pas d’objectif de poids en tête. Mon objectif est de ne plus avoir mal aux genoux, de pouvoir vraiment marcher librement et danser durant des heures sans avoir à m’asseoir à cause de la douleur. Cette expérience m’a aussi appris à être plus indulgente avec moi. A y aller sans pression.

Je ne vais pas vous raconter que tout ceci est facile et que je suis devenue un gourou de l’équilibre alimentaire. C’est faux. Je ne mange certes plus de sucre à part celui des fruits, je ne grignote que très peu et c’est toujours lorsque je n’ai pas pris de petit déjeuner ou ai sauté un repas donc je sais exactement ce qu’il me reste à faire. Je prends de nouveau plaisir à me concocter des petits plats et mange moins à l’extérieur (ça fait de sacrées économies !) Je me bouge toujours. Dès que je peux je vais marcher, même si je n’ai rien de prévu à l’extérieur : j’en ai tout simplement besoin.

Et puis je vis.

Je n’attends pas de perdre du poids pour être heureuse. Je vis maintenant et tout de suite. 

Notez que cette cure est une démarche purement personnelle et qu’à aucun moment il ne s’agissait d’un partenariat ou autre séjour sponsorisé. Celle-ci est d’ailleurs prise en charge à 100% par la sécurité sociale.

Si vous souhaitez plus d’informations d’un point de vu administratif et sur les admissions etc, je vous conseille de prendre contact avec votre médecin traitant ou sur le site de la clinique.

Naturellement je serais ravie de répondre à des questions concernant mon expérience car je n’ai pas tout raconté et qu’il faudrait même un livre pour cela.

Je vous embrasse et vous souhaite un bon week-end.


Je porte : maillot de bain ELOQUII (offert)


Photos : Miss Buffet Froid (du côté de Montpellier).


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